Côte d’Ivoire – Sécurité d’Abidjan sud, Wattao débarqué, le pire évité ?

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Les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont failli en venir aux armes, hier, à Marcory, au Camp militaire Egs (Entreprise générale de services). La situation a causé une grosse panique et obligé les usagers de la route – automobilistes et piétons – à faire demi-tour. Un élément du camp Egs, qui se rendait à son service, a été brutalisé et déshabillé par les manifestants. Son arme et son véhicule et autres biens lui ont été arrachés. «L’Egs a été encerclé très tôt le matin par des éléments de la Garde républicaine proche de Wattao venus avec l’intention d’empêcher la cérémonie de passation de commandement de la sécurité d’Abidjan-Sud confiée au lieutenant Tuo Souleymane. Les éléments de Wattao ont barré la voie menant au camp et ont sorti des armes lourdes. Sur ordre de l’un de nos gradés nous avons gardé le calme et n’avons pas riposté», a témoigné, off record, un sous-officier. Selon des informations glanées, le général Soumahoro Gaoussou, Commandant des Forces terrestres, devait participer, ce jour, à une double cérémonie de sensibilisation des ex-combattants au processus de réinsertion et à la présentation de leur interlocuteur direct, le lieutenant Tuo Souleymane. Ce dernier devant succéder au Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit «Wattao», commandant en second du Centre de commandement des décisions opérationnelles (Ccdo) et responsable de la sécurité à Abidjan Sud. Selon des indiscrétions, ce sont les éléments de Wattao qui auraient orchestré cette fronde, pour manifester contre le départ de leur chef. C’est donc pour empêcher la tenue de ladite cérémonie qui ne serait pas du goût de certains militaires que ce mouvement d’humeur a été enregistré. Au finish, tout est rentré dans l’ordre avec l’arrivée du chef d’état-major général des armées, le Général Soumaïla Bakayoko. Le Lieutenant Tuo Souleymane a pu recevoir des mains de Wattao les charges afférentes à ses nouvelles fonctions. Plus tard, les barrages ont été levés et le
calme est revenu dans la zone.

E. A.
L’Expression

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