En Côte d’Ivoire – Le parti de Gbagbo « engage la guerre » contre Youssouf Bakayoko (CEI)

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Par Ouattara Abdoul Karim

Le président du Fpi veut faire prospérer son idée. Celle d’assurer la présidence de la Cei, mais aussi et surtout d’écarter le président sortant qui n’est autre que le représentant du Pdci, Youssouf Bakayoko.

Affi N’guessan, après avoir accepté d’engager son parti à la Commission électorale indépendante (Cie), se fixe un objectif. Celui du contrôle de l’organe de gestion des élections. Depuis qu’Alain Dogou figure au sein des 17 membres de la commission centrale de la Cei, le président du Fpi a entrepris des démarches auprès des responsables des partis du Rhdp pour négocier la présidence occupée depuis février 2010 par Youssouf Bakayoko. Récemment en visite à Daoukro, où il avait rencontré le président du Pdci, Henri Konan Bédié, Affi N’guessan avait exprimé la volonté de son parti de diriger la Cei. « Nous avons exposé tous les arguments possibles pour que la présidence de la Cei nous revienne », avait déclaré le président du Fpi après son audience avec ‘’N’Zueba’’. Hier encore, Affi a exprimé ce vœu qui lui est si cher au président du Mouvement des forces d’avenir (Mfa). L’ancien Premier ministre évoque une Cei consensuelle tout en sollicitant la tête de l’organe pour son parti. Si Pascal Affi N’Guessan tient tant à la présidence de la Cei, cela veut dire que le chef de file des frontistes ne veut pas de Youssouf Bakayoko. A la vérité, le Fpi est contre la reconduction du représentant du Pdci à la tête de l’organe.
La proclamation des résultats du second tour de la présidentielle de 2010 qui ont donné vainqueur Alassane Ouattara. En parlant de compromis, le Fpi n’acceptera pas de consensus autour de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Pour cacher son jeu, Affi s’appuie sur le consensus à la Cei. Mais son objectif, c’est d’empêcher l’ex-ministre d’être reconduit à son poste. Il a fait le premier pas en allant vers le président Bédié, avant sa rencontre d’hier avec Anaky Kobénan. Le patron des frontistes, dans sa stratégie, va faire le tour de tous les partis et membres de la société civile pour faire accepter son idée. En d’autres termes, pour Affi et le Fpi, c’est tout le monde à la tête de la Cei sauf Youssouf Bakayoko qu’ils pressentent au contrôle. Mais le meilleur, pour lui, est de porter le Fpi à la présidence de l’organe de gestion des élections. Toute chose qui pourrait rétablir la confiance entre l’opposition et la Cei. Son message sera-t-il bien perçu au sein des organisations membres de la Cei ? Le temps nous situera.

L’Expression

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