« Ebola: une pandémie démystifiée, le mensonge généralisé source d’un business florissant »

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Par Jean-Marc Dupuis in
La Lettre Santé Nature Innovation, service d’information gratuit sur la santé, la nutrition et le bien-être.

Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l’épidémie de virus Ebola reste d’ampleur modeste.

La presse parle de 1300 à 1400 morts entre mars et août 2014 sur l’ensemble de l’Afrique, et encore ce chiffre n’est-il pas exact.

Si vous vous rendez sur la page du site de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu’il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]

Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]

Très peu de contagion
Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s’approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d’un mauvais film de science-fiction.

Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé.

Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :
« n’atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d’hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
Ces mesures d’hygiène n’ont rien de sorcier : « Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.

«La mort dans 20 à 90 % des cas », vraiment ?
Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».

Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?

Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d’hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l’industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l’avait fait pour le Tamiflu.

« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses
La solution contre l’épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.

Selon Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis, l’outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
« La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l’hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]
Selon Thomas E. Levy, auteur d’un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola [6] :
« Jusqu’à présent, il n’y a pas un seul virus testé qui n’ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d’activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l’intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
Il n’y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l’échelle de l’Afrique, et encore moins dans le reste du monde.

Mais il n’y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns. (la suite ci-dessous)

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Guérir d’Ebola avec un vaccin comme du diabète avec une pilule
Les promesses des pilules qui vous guérissent de tout font souvent obstacle à des solutions réelles, naturelles et… beaucoup plus efficaces. Regardez cette vidéo, elle est truffée d’exemples et de conseils simples et prouvés contre le diabète, l’arthrose, les risques d’AVC, l’hypertension, la dépression…
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Semer la panique : un business très lucratif
La panique autour du virus Ebola rappelle évidemment la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009.

Ces deux « pandémies imminentes » ont été l’occasion de manipuler grossièrement les opinions publiques pour justifier la vaccination en masse des populations, qui s’est révélée entraîner de terribles effets secondaires, dont la narcolepsie, un très grave trouble du sommeil. [7]

En 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé a prédit qu’un tiers de la population mondiale pourrait être touchée par la grippe H1N1, avec des effets incalculables. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot n’avait alors pas hésité à commander 94 millions de vaccins ! Les Français n’ayant été que 6 millions à se faire vacciner, Mme Bachelot avait, dès le mois de janvier 2010, annulé auprès des laboratoires pharmaceutiques la livraison de 50 millions de doses et fait verser par l’Etat en dédommagement près de 48 millions d’euros aux laboratoires. [8]

Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n’est que de réduire la durée des symptômes de moins d’une journée, sans limiter d’aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de… gaspiller 500 millions de Livres sterling.

En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d’habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n’est pas sans rappeler ce cas de virus Ebola à Berlin qui s’est finalement révélé être… une gastro. [9]

Arrêtons de jouer avec le feu
Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :
« Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014. [10] [11]

« Le virus Ebola continue de dévaster l’Afrique de l’Ouest », Le Monde, 15 août 2014. [12]

« L’OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014. [13]
Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Libéria, sans nourriture ni eau.
« Pour espérer contenir l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (…) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014. [14]

« Tirer à vue »
Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :
« Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d’héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. [15] »
Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Libéria ordonne à ses soldats de « tirer à vue » sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l’épidémie de se progager ! [16]

Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même.

Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :
« Au niveau international, les citoyens de ces pays font l’objet d’une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l’annulation de conférences internationales, la délocalisation d’événements sportifs, etc. » note Rue 89. [17]
En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d’entrer dans certains magasins. [18]

Le mythe du passager infecté dans l’avion
À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu’une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie arrivé par avion.

Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu’une ignorance complète de ce qu’est réellement le virus Ebola.

Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom.

L’épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu’on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d’hygiène évidentes.

N’envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu’à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis
La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis
est un service d’information gratuit sur la santé, la nutrition et le bien-être.

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