C’est qui le champion 4-2 ? L’Argentine humilie les champions du monde allemands

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Défaite en finale de la Coupe du monde par l’Allemagne il y a un mois et demi, l’Argentine a pris une revanche éclatante ce mercredi soir à Düsseldorf. Emmenée par un Angel Di Maria au sommet de son art, l’Albiceleste s’est imposée 4-2 au terme d’un match spectaculaire à souhait.

50 jours se sont écoulés entre le sacre mondial de la Mannschaft à Rio et ces retrouvailles germano-argentines à Düsseldorf. Rendez-vous majuscule et néanmoins amical programmé bien avant le dénouement de la Coupe du monde brésilienne puisque les deux fédérations s’étaient entendues en mars dernier. Pour l’occasion, l’Albiceleste avait changé de sélectionneur certes – Alejandro Sabella ayant volontiers cédé sa place à Gerardo Martino cet été – mais était sans conteste animée d’un bel esprit de revanche. Barrée à portée de rêve un mois et demi plus tôt (défaite 0-1 après prolongation), l’Argentine s’est offert une victoire éclatante en Allemagne ce mercredi.

Bien sûr la Mannschaft était toute autre ce soir. Outre les néo-retraités Miroslav Klose, Philipp Lahm et Per Mertesacker – célébrés comme il se doit avant le coup d’envoi – Joachim Löw devait composer sans son nouveau capitaine, Bastian Schweinsteiger, et Sami Khedira, prenant soin du reste de ménager les Jerome Boateng, Mats Hummels et Mesut Özil dans la perspective d’un premier match de qualification pour l’Euro 2016 en Ecosse, dimanche. Mario Götze, le héros du 13 juillet dernier, et Thomas Müller sont eux entrés en jeu plus tard, si bien que les visiteurs ont su prendre leurs aises dès le début de la rencontre, profitant du retard à l’allumage et du manque d’automatismes de leurs hôtes.

Le festival Di Maria

Blessé, Angel Di Maria, lui, n’était pas de la finale de la Coupe du monde, et l’Argentine a pu se rendre compte à quel point il avait sans doute manqué à l’Albiceleste dans la dernière ligne droite brésilienne. En l’absence de Lionel Messi, touché à l’aine trois jours plus tôt avec le Barça, le néo-Mancunien s’est mué en bourreau de la Mannschaft, gratifiant Sergio Agüero (20e), Erik Lamela (40e) et Federico Fernandez (47e) de trois passes lumineuses et décisives. Avant de frapper pour son propre compte avec la vitesse et la technique qui le caractérisent (4-0, 50e).

Poussés par leur public, les Allemands ont eu le mérite de sauver l’honneur pour s’épargner une véritable humiliation, réduisant l’écart par Andre Schürrle (52e) puis Mario Götze (78e) sur des réalisations relativement heureuses. Trop tard pour priver l’Albiceleste d’un bonheur amer, celui d’avoir dompté le tout frais champion du monde sur son propre terrain. Là où une poignée de joueurs, 50 jours plus tôt, avaient raillé les gauchos argentins au retour triomphant du Brésil. Les gauchos ce soir ont répliqué, et se sont fait entendre !

Source: Football.fr

 

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