Alassane Ouattara, un antidémocrate notoire doublé d’un despote en Côte-d’Ivoire

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Par Sylvie Kouamé | Connectionivoirienne.net

Alassane Ouattara veut tout et vraiment tout à la fois. Il veut l’impossible, même par la perfidie politicienne. Il veut tout le contraire du jeu démocratique. A 72 ans officiellement dépassés, celui qui aspire à un second et dernier mandat à la tête de la Côte-d’Ivoire laisse désormais transparaitre son obsession pour ce second mandat. Mais aussi, son agacement et ses pulsions de faux démocrates, affichés depuis ses années comme premier ministre d’un Houphouët-Boigny, malade et mourant sur un lit d’hôpital. Nous étions en 1990-1993. Plus de 20 ans après le rétablissement du multipartisme en Côte-d’Ivoire, Ouattara reste égal à lui-même. Antidémocrate notoire. L’homme n’aime pas le jeu démocratique. Pour preuve, sa toute dernière boutade [ou injure c’est selon] lancée aux visages de millions d’Ivoiriens, alors qu’il se trouve en précampagne électorale dans la région Baoulé de Daoukro, espérant comme en 2010, bénéficier du report de votes de l’électorat Baoulé. Un souhait loin d’être acquis. Et l’homme le sait. Il en est conscient. En effet, face à la sortie de l’opposition de la Commission électorale indépendante, Alassane Ouattara n’a pas trouvé mieux à dire que de proférer des menaces « Si ça continue, je laisse de côté la commission et je demande au ministre de l’Intérieur d’organiser les élections ». Vous avez bien lu: JE…comme si le président de la république avait ce droit là de nommer un président à la tête de la Commission électorale, supposée être indépendante. Pour l’ancien pensionnaire du Golf Hotel d’Abidjan, ses armées et milices, le chemin vers une réélection en 2015 s’avère désormais long et pénible. Une chose reste certaine, les Ivoiriens n’aiment pas les présidents qui viennent et par la suite tentent par la magouille ou par la force de confisquer le pouvoir. A ce jeu, Ouattara peut se renseigner sur les conséquences, auprès de ses prédécesseurs à la tête de la Côte-d’Ivoire. Comme le dirait quelqu’un à Yopougon ou Bondoukou «Le gars-là ne connait pas encore les Ivoiriens. Si les gels des avoirs, les tortures, les emprisonnements, les exils, les meurtres etc. ne lui ont pas suffi, il va comprendre sa douleur».

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