Côte-d’ivoire – Zadi Djédjé atteint d’une démence ?

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Selon le dictionnaire Larousse, la démence est une Conduite peu raisonnable, insensée, extravagante ou encore un Affaiblissement psychique profond, acquis et spontanément irréversible, qui se manifeste par une diminution des fonctions intellectuelles avec troubles de la mémoire, de l’attention et du jugement, un appauvrissement des fonctions symboliques (langage, praxies, calcul) et une perte des critères de référence logiques, éthiques et sociaux. La démence est aussi caractérisée par une désorientation temporo-spatiale fréquente. La démence a pour conséquence de graves troubles du comportement. En droit, la démence s’explique par l’Aliénation mentale, la folie. (Autrefois la démence était cause d’irresponsabilité pénale. Aujourd’hui le nouveau Code pénal maintient l’irresponsabilité de la personne atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La responsabilité est atténuée lorsque les troubles n’ont entraîné qu’une altération du jugement. La responsabilité civile demeure dans tous les cas.)

Voilà en réalité le mal qui ronge M. Zadi Djédjé, président du FP-U en Côte d’Ivoire.
Après avoir crée l’amalgame au sein de la famille de gauche en plagiant le nom du Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo pour en tirer une substance moins fine avec son FP-U, créant une confusion dans l’esprit des moins avertis, Zadi Djédjé tente vaille que vaille de livrer à la vindicte populaire monsieur Abel Naki.
Dans une récente conférence de presse, (le 29 septembre), donc la deuxième (lundi 22 septembre) qu’il aurait organisée depuis l’arrivée en terre ivoirienne du président fondateur du Cri panafricain, l’ex chauffeur du ministre Charles Blé Goudé s’efforce avec le peu d’éléments de preuve qu’il croit détenir, de présenter Abel Naki aux Ivoiriens.

Et s’il est de notoriété publique que le camarade président, Abel Naki a la crainte de Dieu pour avoir été chantre de l’éternel, il n’est pas acceptable que des individus en manque de publicité et de légitimité au sein de notre génération travestissent notre histoire. Car elle n’a même pas encore 50 ans, cette histoire et pratiquement tous les acteurs clés sont encore vivant.
En effet, si Zadi Djédjé est capable d’écrire un livre sur les virés nocturnes de son ex patron, Charles Blé Goudé, il est mal placé pour nous instruire sur les Actes et actions de Abel Naki, car à l’écouter, Zadi Djédjé ne connait pas Abel Naki. Les deux hommes peuvent avoir communiqué par le biais du téléphone une ou deux fois sans qu’ils soient vraiment très proches. Et l’honnêteté intellectuelle voudrait que Zadi Djédjé reconnaisse qu’il ne connait pas Abel Naki au fond. Et c’est ce que Abel Naki aurait répondu aux journalistes lors de sa conférence de presse du 24 septembre à Abidjan : « Je ne connais pas Zadi Djédjé » avait dit Abel Naki. Alors où est le mal ? Et pourquoi le sieur Zadi Djédjé se sent-il frustrer quand Abel Naki dit qu’il ne le connait pas ? Lui qui connait bien de leaders charismatiques tels Charles Blé Goudé, jusqu’à faire des efforts pour avoir son timbre vocal et copier son gestuel ?
Le problème est que Zadi Djédjé face à son incapacité à commenter ou à apporter une contradiction, comme cela se passe dans les débats démocratiques, les propos du leader de la résistance patriotique ivoirienne de France issus de la conférence de presse ou propos qu’il aurait tenu depuis qu’il a décidé de rentrer dans son pays, Zadi Djédjé verse dans des diatribes. Et si M. Zadi Djédjé à qui la presse ivoirienne fait l’amitié d’écouter pense tromper la vigilance de celle-ci et à travers elle la vigilance de la population ivoirienne lectrice de journaux, Zadi Djédjé peut désormais se frotter les mains, car il trouvera en face d’autres ivoiriens patriotes pour lui apposer la main de la guérison de sa démence.
Au cas où M. Zadi Djédjé retrouverait un jour toutes ses facultés intellectuelles, il devra savoir que Abel Naki a rencontré le ministre Charles Blé Goudé pour la première et dernière fois en Août 2011, alors que le Cri panafricain faisait une tournée dans les camps de refugiés à Accra, Lomé et Cotonou, apporter du réconfort à nos nombreux concitoyens exilés. Charles Blé Goudé a été arrêté le 17 janvier 2012 à Accra, pendant que la délégation du Cri Panafricain conduite par son président Abel Naki était en route pour Bordeaux (ville française) dans le cadre de l’assemblée constitutive pendant laquelle les nouveaux textes du Cri panafricain jusque-là mouvement de rue devraient être modifiés et faire du Cri panafricain, un parti politique. L’assemblée constitutive a eu lieu le 19 janvier 2012 à Bordeaux, donc deux jours après l’arrestation de Charles Blé Goudé. La vidéo de cette AG constitutive est encore disponible sur youtube avec les propos tenus ce jour là par le président Abel Naki suite à cette arrestation de Charles Blé Goudé.

Pour le reste, M. Zadi Djédjé peut inventer des chiffres pour arrondir ses mensonges. Car pourquoi Abel Naki aurait vendu Charles Blé Goudé pour 50 millions de nos francs ou encore cassé la lutte au sein de la diaspora pour 25 millions ? Et pourquoi pas pour 100 millions de Fcfa ?
Souvenez vous de la définition de la démence citée plus haut : « Un appauvrissement des fonctions symboliques (langage, praxies, calcul) et une perte des critères de référence logiques, éthiques et sociaux ».

Aussi, attribuer à Abel Naki, la déportation de Charles Blé Goudé à la Haye porterait un coup dur sur le concerné (Abel Naki), si et seulement si M. Zadi Djédjé avait toute la lucidité de nous donner plus de détails sur les moyens juridiques, diplomatiques, politiques et relationnels dont dispose Abel Naki pour que lui seul puisse en claquant les doigts expédier quelqu’un à la Cour pénale internationale ?
Enfin, pourquoi M. Zadi Djédjé n’est-il pas allé soutenir son ex patron à la Haye ? Serait-il interdit de voyager ou de sortir du territoire ivoirien ?

Quand on a dit ça, il faut maintenant revenir à la vérité. L’acharnement de Zadi Djédjé sur Abel Naki ne date pas d’aujourd’hui.
En effet, ayant eu vent qu’une délégation du Cri panafricain se rendrait en Côte d’ivoire afin d’y apporter sa contribution dans le processus de réconciliation nationale, Zadi Djédjé qui a du mal à vendre son rêve à la jeunesse ivoirienne, constamment concentrée sur les activités de la résistance de la diaspora ivoirienne, a vu là un défi. D’ailleurs selon des indiscrétions, il était prévu un lynchage du président du Cri panafricain dès son arrivée à l’aéroport Félix Houphouêt-Boigny le 15 septembre dernier. Et c’est averti que les nouvelles autorités qui étaient informées de l’arrivée du leader de la résistance ivoirienne de France, mais aussi des coups bas de l’équipe de Zadi Djédjé, ont pris toutes les dispositions sécuritaires qui ont fini par faire reculer les éléments de Zadi Djédjé effectivement postés aux environs de l’aéroport et qui étaient commis pour attaquer le cortège de Abel Naki. Un crime qu’on allait imputer aux FRCI comme pour dire que Abel Naki est persona non grata en Côte d’ivoire. Seulement, Zadi Djédjé n’a pas compris que le nouveau pouvoir d’Abidjan est désormais résolu à ce que rien n’arrive à un Ivoirien pour ses opinions politiques. La communauté internationale, les organisations de défense de droits de l’Homme y veillent au grain.

Mais si Zadi Djédjé cite des sommes énormes versées à Abel Naki en vue de trahir la lutte et Charles Blé Goudé, il omet de citer la provenance de ces sommes. Lui qui est si bien informé aurait pu nous instruire sur l’autorité française ou ivoirienne ou ghanéenne qui aurait versé tant d’argent pour avoir la peau d’un seul individu. Là où cet argent pouvait être versé à la police, à Interpol ou autre proche de Blé Goudé.
En clair, Zadi Djédjé veut ici nous dire que les réseaux de Abel Naki sont tellement puissants qu’il a fallu qu’il soit attendu au domicile de Charles Blé Goudé au Ghana pour que ce dernier soit enlevé par la dst Ghanéenne. Si cela est vérifié alors là bravo à Abel Naki. « Tu mérites respect ! »
Enfin, Zadi Djédjé même sur un lit d’hôpital sait que tout ce qu’il dit au sujet de Abel Naki n’est que pure affabulation. Juste un moyen de survivre, d’exister. Le Gâteau devenant désormais très petit, Zadi Djédjé veut crier plus fort pour obtenir la part du lion. Nous taisons pour l’instant le nom du boulanger. Mais aussi faudra-t-il que ce boulanger en fabrique de plus gros morceaux et fasse en sorte que notre cher Zadi Djédjé ne sombre pas pour longtemps dans la démence ? Que Dieu touche le cœur de tous !

Oly Chantale (Nantes, France)

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