[Burkina] Compaoré la fin de règne dans le sang – L’Etat-major annonce une « transition de 12 mois »

30 octobre 2014
30 octobre 2014

Compaoré se dit ouvert à des « pourparlers » allant dans le sens d’une « transition ».
22h09
Le président burkinabè affirme qu’il transmettra le pouvoir au président démocratiquement élu.
22h03
Blaise Compaoré assure qu’il restera en poste jusqu’à la fin de son mandat dans une intervention sur la chaine de télévision Canal 3.
21h36
Dans une lettre du 7 octobre, le président français François Hollande proposait à son homologue burkinabé Blaise Compaoré de le soutenir pour un poste international s’il renonçait à changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique.

BBC Afrique

Des soldats font face aux manifestants devant le palais présidentiel à Ouagadougou, le 30 octobre 2014 Photo - AFP - Issouf Sanogo
Des soldats font face aux manifestants devant le palais présidentiel à Ouagadougou, le 30 octobre 2014 Photo – AFP – Issouf Sanogo

19 heures GMT Le Chef d’Etat-major déclare qu’il n’a pas de déclaration à faire sur les différents communiqués attribués à Blaise Compaoré. Par contre il annonce « la dissolution de l’Assemblée nationale et l’instauration d’une transition de 12 mois »

Déclaration du Chef d’Etat-major général des armées du Burkina:
– L’Assemblée nationale est dissoute
– Le gouvernement est dissous
– Un organe transitoire sera mis en place pour assurer un retour à la normale dans un délai de 12 mois.
– Un couvre-feu est décrété sur toute l’étendue du territoire de 19h à 6h à compter de ce jour.

Communiqué supposé provenir de Compaoré quelques heures auparavant
Les manifestants ont eu raison du vote du projet de loi sur la modification de la Constitution du Burkina-Faso, qui devait permettre à Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015, après quatre mandats de 7×2 et 5×2 ans, en plus des trois années d’exception qui avaient suivi l’assassinat de Sankara. Depuis la situation a dégénéré faisant de nombreux blessés et même des morts. Après plusieurs heures de tractations avec les chefs militaires et l’opposition, Compaoré comme un revenant, a annoncé la dissolution du gouvernement et décrété l’état d’urgence. Dernier baroud d’honneur ?

 

17 heures GMT Ouaga – Le Président du Faso décrète l’état d’urgence. Le gouvernement est dissous. Le Chef d’Etat-major général des armées est chargé de rétablir l’ordre. L’information devra être officialisée d’un moment à l’autre (avec Burkina24).

 

Burkina24
Situation confuse à l’état-major général des armées.
Les militaires informent qu’il y a « un contre-temps » qui doit être réglé avant que la déclaration ne soit faite.

@burkina24
‪#‎ALERTE‬ ‪#‎URGENT‬ #ALERTE
L’ETAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES fera une déclaration à 14h.

@burkina24
Les militaires de Pô sont entrain de descendre à Ouagadougou pour venir soutenir les manifestants. ‪#‎burkina24‬ ‪#‎burkinafaso‬

Dernières Infos BBC Afrique
La télévision d’Etat ne diffuse plus après que des manifestants ont pris d’assaut le bâtiment.
Les forces de sécurité présidentielle ont tiré sur les manifestants : au moins cinq morts, selon notre correspondant.

Burkina24 @burkina24 50 min il y a 50 minutes
François Compaoré, le frère du Chef de l’Etat burkinabè, aurait été arrêté à l’aéroport par des militaires

Les militaires du Camp Guillaume sont sortis et fêtent avec la population. #burkina24 #burkinafaso

Selon une dernière dépêche de l’agence Reuters les manifestants auraient pris la direction du Palais présidentiel. Au moins trois personnes auraient été abattues pas les troupes d’élite qui tirent à balles réelles sur les milliers de manifestants. Des rumeurs annoncent la présence de Blaise Compaoré en fuite, à Abidjan.

Les domiciles de plusieurs personnalités dont ceux du président du Conseil économique et social, du ministre de la communication, des maires de Ouaga et Bobo incendiés.

La Télévision Nationale du Burkina prise d’assaut par de manifestants !

 

(AFP)Ouagadougou – Des manifestants ont incendié jeudi à Ouagadougou l’Assemblée nationale burkinabè, où devait se tenir dans la matinée le vote d’une révision de la Constitution très controversée permettant le maintien au pouvoir du chef de l’Etat Blaise Compaoré, a constaté l’AFP.

Plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes, mais l’hémicycle, mis à sac, semblait encore épargné par l’incendie à 11H00 (locales et GMT), a constaté un correspondant de l’AFP. D’épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement.

 

Les députés burkinabè devaient voter ce jeudi, à partir de 10 heures (heure locale), le projet de loi sur la modification de la Constitution, qui permettrait à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015. Ils en ont été empêchés par des manifestants qui ont forcé l’enceinte de l’Assemblée nationale. Suivez les événements en direct.

C’est une journée sous haute tension qui a commencé au Burkina. Jeudi 30 octobre, les 127 députés de l’Assemblée nationale doivent se prononcer, à partir de 10h heure locale, sur le projet gouvernemental de révision de la Constitution. Objectif : modifier l’article 37 de la Loi fondamentale qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, et ainsi permettre au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se présenter à nouveau en 2015.

Après une vaste manifestation qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, mardi, à Ouagadougou, de nombreux opposants à ce projet de modification entouraient jeudi les alentours de l’Assemblée nationale, totalement bouclés par les forces de sécurité. En début de matinée, des manifestants ont pris d’assaut l’hémicycle, poussant les forces de sécurité à exfiltrer les députés. Suivez l’évolution des évènement en direct.

Jeune-Afrique

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