Côte d’Ivoire – Casernes en ébullition, des morts, Bouaké interdite d’accès par des mutins, TV fermée

Independance-Ouattara-0040

Frank Toti
17H25 TU
Les mutins prennent les rues de Daloa après la déclaration du ministre de la Defense. Des vehicules particuliers arrachés de force à leurs propriétaires.

Joël Touré
17H15 TU
« Bouaké : les mutins ferment la RTI…Les agents priés de rentrer à la maison »

Frank Toti
17H39 TU
Des tirs à Korhogo, suite à la déclaration du ministre, jugée laconique par des mutins.
Un élément du CCDO abattu de 7 balles à Abobo.

De sérieux remous au sein des Frci depuis quelques jours. Selon des informations en notre possession, des ex-rebelles, au nombre de 6000 selon leur dire, réclament au au pouvoir d’Abidjan la somme de 5 millions de Fcfa par personne, promise par Ouattara et ses hommes en cas de chute de Laurent Gbagbo. Voyant cette promesse se noyer dans l’émergence, ces néo-mutins ont décidé de se faire entendre. Hier les Frci de Katiola, ce matin ceux du Camp Génie et le 3e bataillon sont entrés dans la danse. Allant même jusqu’à déchirer le drapeau national. Des militaires ont même fermé tous les axes principaux de la ville et le corridor sud. Des hommes de Chérif Ousmane, envoyés en négociation, ont été bastonnés.
Avec F.T.

Caporal Diallo Arouna du camp Genie d’Ahouanssou
Des militaires mécontents, avec des armes de guerre au point ont obstrué toutes les artères principales de l’ancienne capitale du MPCI. Selon notre contact sur place les militaires sont nerveux et certains ont le visage badigeonné de charbon de bois. Le corridor sud donnant accès à la ville depuis Yamoussoukro est fermé, il est impossible d’avoir accès à la grande ville du centre. Selon des informations, les militaires sont en colères contre leurs chefs qui selon eux ont eu leurs arriérés de salaires c’est à dire un rappel de toutes les années passées au sein de la rébellion, mais refusent de verser leur primes de deux ans… « Nos chef se moquent de revendications c’est pourquoi nous manifestons pour nous faire entendre. La haute hiérarchie doit savoir ce qui se passe sur le terrain », a fait savoir le caporal Diallo Arouna du camp Genie d’Ahouanssou.

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