Côte d’Ivoire téléphonie: les prix des licences sont « très faibles » et seront « fortement réajustés » (ministre)

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Par Patrice Allégbé

Les prix des licences des téléphonies en Côte d’Ivoire sont « très faibles » et seront « fortement réajustés », a dit vendredi le ministre ivoirien des Postes et des TIC Bruno Koné, indiquant qu’elles arrivaient à échéance en 2016, lors d’une conférence de presse.

« Les prix précédents en Côte d’Ivoire étaient très faibles, nous étions à 40 milliards de Fcfa pour une licence qui couvrait 20 ans », a déclaré Bruno Koné, faisant allusion aux tarifs pratiqués dans les autres pays.

II a souligné qu’aujourd’hui, le contexte était différent et l’on pouvait « mieux mesurer la rentabilité des opérateurs » parce leurs investissements sont connus.

« Nous savons comment ils l’ont déjà amortis, ce qu’ils sont en mesure de dégager et les efforts qui sont réalisés », a-t-il ajouté, tout en rappelant que les prix des licences sont « fixés d’un commun accord » avec les opérateurs.

« Cela se fait après discussion avec eux et nous sommes déjà en train d’engager le processus pour le renouvellement des licences », délivrées pour la plupart en 1996 pour une période de 20 ans, et dont l’échéance est prévue en 2016.

Selon la réglementation, des discussions devraient être faites avec les sociétés de téléphonie « deux ans avant l’échéance » et le ministère des Postes et des TIC à « plus ou moins déjà commencé » ces échanges, a-t-il fait savoir.

« L’objectif est d’arriver à des niveaux de licence satisfaisants pour les opérateurs et également pour l’Etat de Côte d’Ivoire » car « il faut fixer ces licences à un prix qui correspond à la capacité qu’ont ces opérateurs à faire des investissements et à réaliser des bénéfices, car en réalité c’est là que les calculs se font », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le ministre du Budget, Abdourahmane Cissé, qui animait principalement une conférence sur son département, a relevé qu’une « analyse » allait être faite avant la détermination des nouveaux prix des licences.

Ces coûts tiennent compte du « nombre de personnes qui communique, du chiffre d’Affaire prévisionnel qu’on peut faire, et c’est sur cette base que nous partirons pour discuter le coût des licences », a-t-il renchéri.

Près de 21 millions de puces activées ont été enregistrées en septembre 2014 auprès des six opérateurs de téléphonie mobile sur sept licences agrées en Côte d’Ivoire.

PAL

Alerte-info.net

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