Billet d’humeur – Non, la Côte d’Ivoire ne doit pas être cette terre paisible pour criminels “boucantiers”’

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Par André Silver Konan Journaliste-écrivain

Personnellement, je salue l’action de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) qui publie régulièrement des informations (non datées, Lol son service communication doit rectifier cela) sur des « brouteurs » et leurs complices (généralement des caissières), qui sont tombés dans leurs filets. Mais à mon avis, cela est insuffisant, surtout dans le cadre de la lutte contre les criminels qui tuent nos enfants à des fins d’enrichissement rapide.
C’est pourquoi en plus de la campagne de sensibilisation lancée par les autorités, je milite pour la création d’une unité plus opérationnelle, spécifiquement dédiée à la traque contre ceux qui s’en prennent à nos enfants. La mise en place d’une Unité spéciale de répression des violences aux enfants, que je suggère, doit mener une lutte sans merci, impitoyable et féroce, contre ceux qui veulent faire de nos enfants, des chairs à…sous. Les “brouteurs”, dont les déviations mystiques et criminelles sont connues de tous en Côte d’Ivoire (nombreux sont soupçonnés d’être impliqués dans les disparitions d’enfants, ces dernières années), sont trop à l’aise dans ce pays, en tout cas, à mon sens. Ils sont dans nos quartiers, brandissent leurs fortunes sataniques, corrompent par leur misère morale, nos enfants qui les prennent pour des modèles de réussite sociale; polluent l’éducation de nos adolescents dans les lycées et collèges où ils ne respectent ni enseignants, ni éducateurs; détruisent l’harmonie sociale dans les familles de victimes. Impunément ! Comme si c’était, à la limite, normal, puisqu’on les laisse et regarde faire (ces petits gars ne se cachent même pas sur Facebook). Je dis non !
Cette unité pour laquelle je milite et qui devrait être composée de policiers, de psychologues, de sociologues, d’assistants sociaux et de spécialistes des réseaux sociaux; doit traquer ces criminels d’un genre nouveau, mais autrement plus féroces, en ce sens qu’en plus de plumer des adultes, ils mutilent des enfants. De sorte que ces gens-là soient inquiétés dans leurs quartiers, qu’ils n’osent même pas se “produire” en boîte de nuit encore moins sur Internet ou dans un cyber-café, qu’ils soient visés par des contrôles intempestifs sur nos routes. Bref, qu’ils aient à la fois honte et peur de s’adonner à leurs partiques détestables. La peur doit changer de camp. Radicalement !
Cette unité doit les traquer de sorte qu’aucune caissière d’agence de transfert d’argent n’ait assez de courage pour être leur complice, quelque soit la somme d’argent à elle proposée. Leurs faux marabouts et autres gourous, vrais commanditaires de trafic d’organes humains, doivent être arrêtés sans ménagement, poursuivis par la justice et jetés en prison avec de très lourdes peines, de sorte qu’ils n’aient d’autre choix que de fuir ce pays trop longtemps resté leur asile doré. Non, la Côte d’Ivoire ne doit pas être cette terre paisible pour criminels “boucantiers”. Trop c’est trop !

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