Pourquoi Banny est un présidentiable sérieux (une autre réponse à Nyamsi)

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Une autre réponse à Nyamsi

Dans l’imaginaire populaire, le candidat à la candidature présidentielle de 2015, Charles Konan Banny (à tort ou à raison) n’aurait aucun profil de l’emploi, face à une grande compétence comme Alassane Ouattara. En effet, le second nommé aurait des résultats cumulés qui lui donneraient un bilan plus que positif. En seulement un mandat, ce bilan se défendrait et forcerait les sceptiques à élargir l’assiette d’admirateurs de Ouattara. Ceux-ci n’hésiteront pas à le voter les yeux fermés, dès l’ouverture des consultations. Du coup, Bédié et ses suiveurs inconditionnels ainsi que des politiciens alimentaires, présidents (?) des partis politiques ‘’de lisière’’, ont pris l’option de faire d’Alassane Dramane Ouattara(ADO), le seul candidat voire le président à vie. Et ce, tant que la Côte d’Ivoire qu’il façonne, n’aura pas été dotée d’un espace qui imposerait à Dieu, tout puissant, une vie régulière parmi nous, ici-bas. Ce profil de grand bâtisseur que se serait taillé Alassane Dramane Ouattara a ébloui d’admiration, monsieur Franklin Nyamsi, professeur agrégé( ?) de philosophie, au point que celui-ci s’est invité dans le débat politique ivoirien, à l’aune de la présidentielle de 2015. Il fait cette rentrée, à travers un réquisitoire musclé et sans pitié pour Banny. A l’examen de son texte fleuve, notre cher professeur apparait nu comme un défenseur des modèles de réussite sociale, politique et professionnelle que sont, messieurs Soro Kigbafori Guillaume et Alassane Dramane Ouattara. Ainsi, monsieur Franklin Nyamsi s’est laissé aller dans une telle frénésie réquisitoriale qui présente Monsieur Banny Charles comme un crétin à qui doit être refusé toute ambition présidentielle. Les épithètes dont le savant Nyamsi a couvert Monsieur Charles Konan Banny inclinent toute personne, sensée, à plier ce dernier et à le jeter au rebut ou sous une chasse d’eau ; quel exploit ! Le cher professeur agrégé de philosophie, pour bâtir ses diatribes, s’est attaché à ces vilains sentiments : hypocrisie, lâcheté, inconstance qu’il prête à monsieur Charles Konan Banny (CKB). Je fais miennes ces terminologies du professeur agrégé (sous forme de morceaux choisis) pour nourrir ma présente analyse, en français facile et sans exégèse.

Hypocrisie

Sous ce vilain mot, le professeur agrégé accuse CKB d’hypocrisie parce qu’il n’aurait jamais bronché contre ceux (Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara) qui l‘ont nommé successivement : ‘’Gouverneur de la BCEAO, Premier ministre et Président de la CDVR. Il trouve, à ce titre, que monsieur Charles Konan Banny est conscient de tout leur devoir parce qu’il n’a aucun mérite, aucune légitimité politique ni démocratique. Il poursuit pour dire que tous ceux qui bénéficient de nominations, (sous nos tropiques), ne sont pas compétents mais qu’ils ont pour eux, le seul avantage de fidélité et de loyauté à leurs promoteurs. A mon sens, de telles acceptions font admettre que le professeur agrégé est resté enfermé dans ‘’sa fumeuse bulle philosophique’’ et non dans la philosophie (en tant que science de la rationalité) au point qu’il ignore les règles basiques de la vie sociale, administrative et professionnelle. Cela étant et pour la gouverne de Nyamsi, je voudrais dire que dans la société, l’âge est sacré et le droit d’aînesse est vénéré. Par ailleurs dans l’administration, il y a le respect du principe de subordination, de l’obligation de réserve et d’obéissance envers le chef ; ce qui ne saurait être de l’hypocrisie. Ce faisant, broncher contre sa hiérarchie, c’est violer ce principe et qui plus est, commettre un acte d’incivisme. En ce moment-là, l’on devient un danger public ou un rebelle ; et l’incarnation d’un tel modèle est l’homme dont Nyamsi sert de brosse-à-pied (suivez mon regard).

Banny, demandeur de poste ?

En sa qualité de Gouverneur, Banny n’a pas été demandeur de poste. Il a fait ses classes dans l’Institution dont tous les pays de l’Afrique de l’Ouest sont membres. Une promotion, à ce niveau est une élection qui se fait par lesdits pays qui retiennent au final, un cadre parmi plusieurs candidats proposés. Le poste de premier ministre a obéi à des critères fixés par la communauté internationale au travers desquels, indépendamment du choix d’un quelconque président de la République, monsieur Charles Banny a été nommé. A la tête de la CDVR, le choix de Banny s’imposait à Ouattara du fait de la position équidistante de ce Grand Serviteur de l’Etat, de toutes les parties présentes. Qu’on se souvienne qu’en tant que 1er ministre et Président de la CDVR, Banny ne s’est mis à dos personne ; il n’a non plus fait de faveurs à aucune partie même au PDCI-RDA. Toute chose qui confère à l’homme sa personnalité d’homme d’Etat qui ne flirte pas avec le sectarisme. Aussi, sa légitimité, son sens de la démocratie et de la paix ne souffrent-ils d’aucune remise en cause par tout esprit avisé. Enfin, les différents postes dans les nations-affranchies de l’obscurantisme-appartiennent à tous les citoyens, selon leurs mérites, leurs grades et compétences. Ils ne sont ni la propriété privée du prince ni ceux de son clan. Que le professeur agrégé parvienne, tant soit peu, à démêler le bon grain de l’ivraie. A ce titre, il m’est loisible d’étayer mes propos par des exemples et modèles reconnus à travers le monde ainsi qu’il suit : Ayatollah Khomeiny (Iran), Michel Kafando (Burkina Faso), Cathérine Samba Panza (République Centre Africaine), le Professeur Henriette Dagry Diabaté (Côte d’Ivoire), Christine La Garde (France, meilleure ministre de l’Economie et des Finances de l’Europe pendant le crise économique, Secrétaire Général du FMI aux Etats Unis), Tidiane Thiam (Côte d’Ivoire, nommé responsable du Crédit Suisse), le 1er ministre Seydou Elimane Diarra (Côte d’Ivoire), Koffi Anan (Ghana), Amara Essy (Côte d’Ivoire), le Roi Assane II ( Maroc), … sont des personnalités de haut prestige qui n’ont jamais exercé de fonctions électives mais qui sont brillantes et responsables. Peut-on dire à leur sujet qu’elles n’ont aucun mérité et légitimité ?

Ingratitude

Comment Charles Konan Banny peut-il utiliser le contenu des fonctions exercées grâce aux nominations gracieuses pour contester ceux qui les lui ont octroyées ? Ainsi, s’est interrogé l’agrégé de philosophie qui ajoute que monsieur Banny est ingrat. De fait, monsieur Nyamsi et ses employeurs redoutent le contenu des enquêtes de la CDVR qui s’avère comme une patate chaude dans leur main ; une bombe à fragmentation implacable qui, comme un fusil, tuerait son fabricant sans état d’âme. Quand on sème le vent, on ne récolte pas l’aurore ! Nyamsi se doutait que monsieur Charles Konan Banny a de la personnalité. Eh bien il en a et l’exprime sous ses yeux. N’étant plus lié par des fonctions de Cadre de la BCEAO ou Gouverneur de ladite Institution, ni 1er ministre d’arbitrage, ni Président de la CDVR, le moment de la décision et de l’affirmation de soi est venu pour le citoyen légaliste Banny Konan Charles. Cela ne saurait être assimilé à de l’ingratitude à moins que l’agrégé veuille s’enorgueillir de cet emploi fautif du vocabulaire ! Monsieur l’agrégé doit plutôt arrêter de maugréer dans sa barbe. Qu’il invite plutôt ses mentors, courageux qu’ils sont, à publier le contenu du rapport de la CDVR ; ce qui doit être une exigence nationale. Ils doivent aussi affronter Charles Banny, le candidat libre, à la loyale, à la présidentielle de 2015 où ils mordront la poussière.

Lâcheté

Voici comment Nyamsi l’agrégé philosophe sur la prétendue lâcheté de monsieur Charles Konan Banny : « Premier ministre sous Laurent Gbagbo, on a vu la mollesse de Charles Konan Banny devant les oukases du chef des frontistes, qui l’humilia matins et soirs avec constance… ». L’agrégé manque de pot une fois de plus. Car, son peuple étant en proie à l’extinction du fait de la guerre provoquée par des mercenaires sans visages ; sa responsabilité étant engagé vis-à-vis de la communauté nationale et internationale ; et étant l’espoir de ce qui reste de ce peuple, Charles Konan Banny 1er ministre d’arbitrage, ne pouvait en rajouter en mettant l’avenir de son pays sur le fil de l’épée. Son attitude ne fut pas de la lâcheté mais plutôt une action morale au service du bien. Monsieur Banny est un homme de devoir républicain, il a un sens élevé de la nation. A cet effet, subir une humiliation n’est pas un sacrifice plus grand pour son pays. Il n’est pas un agitateur ni un menteur encore moins, un pyromane ; hélas, les idiots ne savent jamais assez que l’homme éclairé souffre en les ménageant. Nyamsi poursuit : «…avant de reconnaitre que de tous les premiers ministres qu’il avait eus, ce n’était ni Affi N’Guessan ni Seydou Diarra ni Charles Konan Banny, mais l’ex-chef de la rébellion ivoirienne, Guillaume Soro, qui fut le meilleur ». Le disant, le professeur agrégé de philosophie croit trouver dans ce jugement de valeur du président Gbagbo, matière à vouer Charles Konan Banny aux gémonies populaires. Mais non, je perçois que la conviction du cher agrégé est de courte vue, dans la mesure où ici encore, il s’illustre par sa novicité naïve et son manque de discernement. Niamsy ’le savant’ clair-obscur perd tout sens de l’euphémisme, de la prétérition et aussi de l’ironie. En réalité, le fond du problème, c’est que le commanditaire de la chasse aux gibiers par l’incendie (la guerre ivoirienne) voulait à tout prix qu’on lui ramène le plus gros gibier. Lâche qu’il est et ne pouvant se frapper la poitrine (sous la lumière) pour assumer, Soro Guillaume fut mis comme un paravent. A ce moment, le président Gbagbo avait dos au mur et ses propos doivent se comprendre comme le meilleur exutoire d’une âme en peine. Sinon la vraie pensée du président Gbagbo était celle-ci : ‘’comment, au lieu de dignes citoyens, en l’occurrence Diarra et Banny, qui pouvaient m’aider à développer mon pays, suis-je contraint de travailler avec un rebelle à la tête creuse, en qualité de 1er ministre, à cause de la guerre qui m’est imposée !’’ Ma déduction s’illustre par l’exemple suivant, quand dans les années 199O à un débat sur le plateau de la RTI, on avait opposé Hamed Bakayoko à monsieur Laurent Gbagbo, voilà ce que fut sa réaction :’’ c’est avec celui-là que dois-je débattre ? Mais, il n’a ni mon niveau ni aucune culture, je rentre chez moi’’. Alors, si l’agrégé Nyamsi pense réellement que Soro Guillaume est meilleur, à tous égards, aux personnalités de la trempe de Seydou Diarra et de Charles Banny, mes bras m’en tombent et j’invite à déplorer le monde universitaire et ses savants de l’espèce de Franklin Nyamsi !

Inconstance

Dans sa logique de philosophe à l’esprit brumeux, Nyamsi continue à débiter sur sa dernière perle de chapelet aux injures faites à Charles Konan Banny, l’honnête citoyen de fibre noble : « …louvoyant désormais entre les lignes du PDCI-RDA, du FPI et du RHDP, à la recherche de soutiens aussi contradictoires qu’imaginaires, pour un seul but : être lui aussi président de la République de Côte d’Ivoire. Fâcheuse obsession ! Où était Charles Konan Banny quand l’ivoirité divisait ce pays dans les années 1990 ?… Qu’a-t-il fait, dit et écrit de bon pour éviter à son pays la descente aux enfers de la discrimination nationalitaire, puis criminelle inspirée par cette idéologie perverses…, tranquille à s’occuper de son budget de sa CDVR…» ? Sans commentaire, ces propos ne peuvent que provenir d’un esprit embrouillé. D’ailleurs, est-il indiqué pour un chef de famille de perdre son énergie à réagir, quand l’homme qui passe derrière sa clôture l’informe de ce qui a cours dans sa demeure ? Malheureusement, Nyamsi le Camerounais ne sait rien de la Côte d’Ivoire dont il se mêle pourtant des enjeux politiques. Au demeurant, j’ai beaucoup de respect pour le Président Paul BIYA et pour le peuple Camerounais ; sentiment partagé par de nombreux citoyens de la Côte d’Ivoire. Pour le moins, je reste dans les eaux boueuses de Nyamsi, cette âme étourdie, pour lui éveiller la conscience sur les réalités ivoiriennes.

Réalités ivoiriennes

Monsieur l’agrégé de philosophie a raison d’exprimer son amertume en posant la question suivante : « … Où était Charles Konan Banny quand l’ivoirité divisait ce pays dans les années 1990 ?… Qu’a-t-il fait, dit et écrit de bon pour éviter à son pays la descente aux enfers de la discrimination nationalitaire, puis criminelle inspirée par cette idéologie perverse… » ? Je lui en pose et le recadre à sa suite : Nyamsi, Peut-on raisonnablement interdire à un peuple d’être fière de son originalité et de refléter sa culture à travers ses faits et gestes ? Peut-on tenir rigueur à un peuple de vouloir vivre son identité pleine, avec les populations venues d’ailleurs, en s’invitant dans un creuset solidaire dont les us, coutumes et civilisations constituent l’ossature ? Entre autres choses, voilà ce que veut dire l’ivoirité. Vous voyez que monsieur Charles Konan Banny, en possession de toutes ses facultés, n’a rien à dire et n’a pas un lieu précis où être à cause de l’ivoirité. Même si Bédié en prend pour ses galons dans les invectives de l’agrégé (c’est bien fait pour ses nouveaux habits de directeur de campagne du RDR), ce concept n’a pas de quoi fouetter un Ivoirien ni un étranger. Ce sont les employeurs de Nyamsy qui, habités par le diable ont trouvé ce contenu malveillant, qu’il récite avec tant de brio, à ce concept fédérateur. Cela dit, dès lors que le professeur agrégé de philosophie Franklin Nyamsi a accepté de rabougrir son quotient intellectuel en se rabaissant au service de gens sans foi ni loi, je me plais pour le peu que je sais, à lui présenter quelques profils de chez nous en Côte d’Ivoire. Peut-être que, cette initiative l’aiderait-il à se ressaisir.

Profils de chez nous

Entre autres choses, le Président Charles Konan Banny, est diplomé de l’Ecole Supérieure des Sciences Econmiques et commerciales de (ESEC) de Paris est Economiste et Banquier Central a occupé des fonctions de Secrétaire Général de l’Organisation Inter-Africaine du Café (OIAC), de Directeur National de la BCEAO, agence principale Abidjan ; Gouverneur de la BCEAO (15 années durant), 1er Ministre de réconciliation (2 ans) mandaté par la Communauté Internationale et Président de la CDVR (4 années durant). J’ajouterais qu’il ne lui pèse pas sur la tête de lourdes dettes telles que : des crimes économiques, contre l’humanité, de sang ou d’association de rebelles putschistes, de trouble à l’ordre public par moyen de miliciens et mercenaires. Monsieur Banny a les mains propres en tous genres. Il jouit d’une virginité à faire plier de respect tous ses détracteurs et adversaires. Au regard d’un tableau aussi éloquent sur une personnalité de haut rang, il suit qu’il est loisible à Charles Konan Banny, aussi, de candidater et doit être le futur Président de la République de Côte d’Ivoire. Il le deviendra dans les règles de l’ordre, la discipline, la paix, le calme républicain et démocratique. Et non, avec le doigt sur la gâchette des kalachnikovs à détruire les vies humaines. Par contre, il n’y a pas fierté à brandir Soro Kigbafori Guillaume, le mentor de Nyamsi l’agrégé illuminé, aux yeux des humains comme le modèle accompli d’une jeunesse ambitieuse de ce 21ème siècle et suivants. Un personnage qui s’est fabriqué des diplômes, leader de la Fesci, en brandissant le couteau sous la gorge de ses Maitres dans une Université sens dessus- dessous. Une fois sorti de cet environnement fumeux, l’homme prend le maquis et se met à la tête d’une rébellion, on ne peu plus meurtrière. Une première dans l’histoire de notre beau pays. Des fours crématoires et des chambres à gaz ont été expérimentés sur nos innocentes populations, ici, dans ce pays. Quant à Alassane Dramane Ouattara, la couardise et le mal absolu font homme. Depuis son introduction par le Père fondateur Félix Houphouët-Boigny et son acceptation imposée dans le sang à ce pays, tous les malheurs s’y abattent. Arrêt du développement socioéconomique du pays par son cuisant échec à la primature, implosion du PDCI-RDA en 1994, boycott actif en 1995, coup d’Etat militaire en 1999, complot de la Mercédès noire et ramassage du pouvoir dans les rues en 2000, rébellion et guerre militaro politique en 2002 et lutte armée poste électorale en 2010. Tout récemment en février 2015, enlèvements et tueries de femmes, enfants et hommes pour servir de sacrifices rituels. Saccages et dévalisages des agences secondaires de la BCEAO en zone Centre Nord et Ouest, pillage des ressources du sous-sol dans les mêmes zones et exportation des produits agricoles non réglementaire. Introduction de la Dramanocratie contre la démocratie, faite de clanisme, népotisme, ethnicise et de rattrapage tribal.

Nyamsi doit retenir

Qu’il a choisi le mauvais camp. Ce camp fera le bilan du sang, de l’économie et des infrastructures plus encore, de la réconciliation des Ivoiriens. Aujourd’hui, Bédié sous la pression de Ouattara a sabordé une infime partie du PDCI en imposant un vote à mains levées à ses militants. Quel crédit peut-on accorder à un tel cinéma ? Outtara ne parle même plus de l’UPCI dans le RHDP, quel mépris ? Il vient d’acheter un député cupide qui ne pèse pas un clou du MFA ainsi qu’Affi N’Guessan, minoritaire au FPI pour se fabriquer une supposée majorité, personne n’est dupe. Le président fondateur du MFA s’appelle Innocent Anaky Kobéna, un homme affable, généreux et intègre. A la différence de Bédié, Anaky ne va jamais plier au diktat de Ouattara, c’est lui qui incarne le MFA et il n’a pas encore dit son dernier mot, d’où vient que le MFA soutient la candidature unique ? Tous les chefs de guerre de Ouattara sont élevés à des grades et emplois militaires supérieurs. Le rebelle Koné Mamadou est à la tête du Conseil constitutionnel, Aphing René-François le mongole est à la cours suprême, le fraudeur Youssouf Bakayoko reste à son poste à la CEI, les miliciens et rebelles de Ouattara ne sont pas désarmés. L’ADDR est leur nid actif, avec les gardiens de prisons, les agents des Eaux et Forêts et douanes versions Ouattara ne sont que du clan. Ainsi Ouattara croit avoir tout préparé pour voler la victoire des Ivoiriens. Il ne perd rien pour attendre. L’article 35 passera à la trappe bientôt, l’union sacré des mouvements politiques de l’opposition verra bientôt le jour, tous les masques tomberont de l’UPCI, du PDCI, de l’UDPCI et même du RDR pour rejoindre cette plate forme. Alors, on saura où se trouve la majorité. La CPI n’est pas loin. C’est pour tout l’ouragan qui se prépare et va emporter ces criminels et usurpateurs de tous poils que Charles Banny interroge : face au futur et ce qu’il a à faire de grand pour son pays et ses habitants, quelle est la durée de ce présent ? Charles Konan Banny nous invite, y compris le professeur Nyamsi qui a choisi le mauvais camp à oublier les choses éphémères et la précarité du présent et à croire au futur et aux choses pures qui ne sortirons des moules sanguinaires et ensanglantés qui ne s’effaceront jamais. Celui qu’il a choisi d’inventer, inspiré du modèle Houphouët-Boigny pour redonner espérance à un peuple et espoir à toute une jeunesse ivoirienne au bord du gouffre. C’est vrai que le peuple et sa jeunesse souffrent de la présente démocratie teintée du tribalisme, du mensonge et du doigt sur la gâchette pour empêcher l’expression plurielle sous leurs abus. Néanmoins, quand sonnera la fin-tout passe-il faudra encore à ce même peuple et sa jeunesse de souffrir le supplice du pardon, de l’oubli des humiliations et des offenses auxquels nous invite Charles Konan Banny.
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A très bientôt.
rosinebecantie@gmail.com

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