Côte-d’Ivoire – Le SG « collababo » de la FESCI désavoué « la grève dans les Universités maintenue »

Fulgence-Assi-

Lu pour vous

Grève Estudiantine: Quand ASSI ASSI Fulgence dit Affa (Photo), responsable de la Fesci confirme les soupçons de collusion avec le régime Ouattara.

Voici toute l’histoire d’un épisode qui va connaitre des rebondissements…Bonne lecture

le camarade Assi Assi Fulgence, responsable de fait de la Fesci (car non élu à un congrès) montre que cette structure a encore une cure à faire, et ce ne sont pas les nombreux et dignes camarades de cette puissante organisation, et des organisations sœurs, qui ne cessent de crier leur déception et amertume, non sans se préparer à la riposte qui me diront le contraire.

En effet, depuis un bon moment, des rumeurs de la collusion entre ce jeune camarade et des cadres du régime Ouattara avaient envahi le milieu syndical. Mais chaque fois que la question lui était posée, celui-ci réussissait à se dégager non sans mal, jusqu’à hier, où il a fini par convaincre tout le monde de son appartenance au trio maléfique Soro-Hamed-Bacongo.

Souvenez-vous, il y a de cela quelques jours de la sortie du ministre de l’enseignement supérieur du régime Ouattara, le sieur Gnamien Konan, une sortie injurieuse et haineuse contre la Fesci, sortie qui a choqué plus d’un. Mais quoique les propos injurieux contenus dans cette sortie soient condamnables, la sortie en elle-même était très motivée et désormais compréhensible, et pour cause.
Cissé Bacongo (actuellement en charge de la fonction publique) ex ministre de l’Enseignement Supérieur de Ouatarra n’a pas encore digéré son débarquement de la tête de ce ministère, certes problématique, mais très juteux de l’enseignement supérieur, et il fait mains et pieds pour « Reprendre SON DÉPARTEMENT AFIN DE PROFITER DU FRUIT DE SES LABEURS, CAR IL N’EST PAS QUESTION QUE QUELQU’UN D’AUTRE RÉCOLTE CE QU’IL N’A PAS SEMÉ  » (ce serait ses propres mots), et ce ne sont pas les 100 milliards utilisés pour juste peindre l’Université d’Abidjan Cocody qui infirmeront ces propos et intentions lugubres, surtout qu’il y a encore des « jolis projets » de dizaines de milliards en souffrance. Notre dozo en cravate, est donc prêt à tout pour dégager « LE PETIT OPPORTUNISTE DE GNAMIEN KONAN QUI NE REPOSE SUR RIEN DE BON ET QUI N’EST QU’UN ALLASSANISTE Du Golf Hôtel ».
Mais les plans de Bacongo sont en souffrance, car les syndicats estudiantins (Fesci, et surtout la LIGES…) qui ont bruyamment précipité son débarquement ne l’aiment pas beaucoup.
C’est dans cette réflexion que Bacongo était lorsqu’une structure des anciens de la Fesci initiée par des proches de Soro Guillaume (dont Siriki Konaté) et dirigée par le camarade Eugène Djué Kouadio voit le jour. Très vite les anciens de la Fesci version régime Ouattara prennent contact avec le Secrétaire Général de fait de cette organisation, le jeune camarade affa. Ce dernier ayant un détecteur de Cfa craquant dans les narines se laisse appâter et rentre dans les rangs, bien sur sans en informer plusieurs de ses camarades. Aussi, pour faciliter l’allégeance d’ Affa au RDR, une première enveloppe de 1.750.000 Fcfa est remise à ce dernier le Jeudi 12 Février 2015 au domicile de Kamagaté Souleymane alias soul to soul, chef de protocole de Soro Guillaume.

Mais Gnamien Konan a vent de cette affaire quelques jours plus tard. Il faut dire que depuis un bon moment les structures syndicales lui font voir des vertes et des pas mûres, et la Fesci est en bonne position dans ses déboires, alors ce ministre de Dramane fait infiltrer cette structure à travers quelqu’un qu’il colle à la poche très facile d’Affa (Assi Assi Fulgence), il donne donc des moyens conséquents à cette taupe qui finance facilement certaines activités d’Affa pour mieux se rapprocher de lui et avoir sa confiance.
Mission qui s’est avérée très facile vu la cupidité du responsable de fait de la Fesci.
Mais entre temps, un rapprochement a eu lieu entre Bacongo, Soro et Hamed Bakayoko SUR LA QUESTION de l’Université et le contrôle de ce milieu.
-A Soro Guillaume est confié le contrôle idéologique de ce milieu à travers la maîtrise syndicale,
-A Hamed Bakayoko la maîtrise associative et sécuritaire,

-Et à Cissé Bacongo la gestion financière et administrative, y compris la reprise de « SON DÉPARTEMENT ».
Gnamien Konan qui a plus ou moins vent de tout ceci, se sent impuissant, mais plus frustrant pour lui, en plus du « titillement » dont il est l’objet de la part des syndicats estudiantins qui donnent de plus en plus de la voix, il se voit moqué dans le milieu de l’élite RHDP. S’en est de trop pour lui, il pète donc les plombs et contre-attaque à travers sa sortie injurieuse et non circonscrite, donc inappropriée.
Et tout naturellement cette sortie provoque une vague d’indignation d’une partie de l’opinion qui comporte plusieurs anciens « fescistes ».
Du pain béni pour le trio maléfique Soro-Hamed-Bacongo qui décident de porter le tocsin à Gnamien en surfant sur l’esprit Fesci que ce dernier a eu le mérite de réveiller.
Affa est donc convoqué chez Bacongo, où il se retrouve avec soul to soul et Siriki Konaté (Eugène Djué étant tenu loin de certaines choses du fait de son appartenance au FPI, sait-on jamais). Très vite, 2.500.000 FCFA sont remis à affa avec pour mission de lancer une grève de la Fesci avec bien sur des revendications académiques justes, << mais le but unique est de faire tomber Gnamien Konan en montrant qu’il ne maîtrise pas le milieu qu’il administre et NON POUR DES PROBLÈMES RÉELS DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS.>>
Affa qui reconnait qu’en ce moment, la Fesci est beaucoup affaiblit, et ne peut à elle seule réussir une telle mission, informe ses parrains que la LIGES (organisation montante et très présente dans le milieu estudiantin) se prépare à lancer une grève nationale, il souhaite donc approcher les responsables de la LIGES et les autres structures estudiantines pour leur proposer une grève d’ensemble.
Ses parrains acceptent la proposition non sans lui dire qu’il devra remplir la mission, mais aussi contrôler le mouvement de grève afin de le faire pencher où ils voudront. Mais interdiction ferme lui est faite d’informer ses autres camarades de la Fesci et les responsables des autres syndicats du complot dans lequel il est engagé.
Affa va donc vers ses camarades de la Fesci et des autres structures qui sont la Ligue Ivoirienne de Groupement Estudiantins et Scolaires (LIGES) dirigée pas ASSA Etienne et la Conscience Estudiantine et Scolaire (CES) dirigée par Kotaix Marcel alias Amatio, il n’a pas de mal à convaincre ces derniers car ceux-ci mènent DIGNEMENT la lutte syndicale et ne sont pas au fait de la collusion poussée entre Affa et le régime Ouattara, ils voient plutôt là une chance de parler d’une seule voix et d’exposer les problèmes légitimes des élèves et étudiants dans le but de pousser le régime à y apporter une solution idoine.
En plus c’est la LIGES qui a préparé cette grève dans l’ombre depuis un bon moment. Celle-ci est donc lancée le Lundi 23 Mars 2015.
La grève est largement suivie sur toute l’étendue du territoire. Il faut dire que les élèves et étudiants, à l’instar de toute la population, sont fatigués de subir le dictat du régime, et cherchent à se faire entendre, l’occasion est donc toute belle. Le résultat de la grève a surpris le régime et aussi les commanditaires qui se sont rendus compte que les élèves et étudiants ont vaincus la peur et sont prêts à se battre pour obtenir les conditions adéquates d’études. Mais le régime va jusqu’à soupçonner le FPI d’avoir actionné son réseau et conditionné l’action, surtout que le président intérimaire de ce parti, Aboudramane SANGARÉ ne s’est pas fait prier pour recevoir officiellement les grévistes afin de s’imprégner de la situation de l’école et des causes réelles de la grève. Aussi, à la même période, la justice du régime n’a pas pu rendre son verdict en référé contre le FPI, justement à cause de la situation délétère de la vie sociopolitique du moment.
La grève prend de l’ampleur, le régime peine à la stopper, des blessés et des arrestations se comptent par dizaines parmi les élèves et étudiants, mais ceux-ci n’en démordent pas. Mais plus effrayant pour le régime, tous les syndicats impliqués reconduisent cette grève, et cela à l’issue d’une conférence de presse et annoncent qu’elle (la grève) sera plus poussée.
Le clan Soro-Hamed-Bacongo panique et décide de tout faire pour tenter une cassure, car la situation risque de leur échapper. Ils actionnent donc leur pion Affa avec instruction ferme d’annoncer la suspension de la grève. Mais pour faire joli, ils le font recevoir par le conseiller de Dramane Ouattara en charge des questions estudiantines. Le même soir, il est reçu au ministère de l’intérieur et 1.200.000 Cfa lui sont remis pour aider à soigner certains camarades blessés et organiser une conférence de presse pour l’annonce.
C’est ce qui fut fait hier Samedi 28 Mars 2015, au grand étonnement de plusieurs responsables de sections et du BEN de la Fesci et des autres syndicats qui disent MAINTENIR LA GRÈVE, surtout qu’aucune de leurs revendications n’a trouvé solution et que plusieurs de leurs camarades sont toujours blessés et sans soins, pendant que d’autres sont emprisonnés. Alors lever un mot d’ordre de grève dans ces conditions c’est livrer l’école Ivoirienne et leurs camarades de lutte, ce qu’ils ne peuvent accepter en aucun cas. LA GRÈVE EST DONC MAINTENUE !

Liman S.

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