Ouattara « n’a jamais gagné d’élection en Côte d’Ivoire » affirme KKB (meeting CNC)

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Par Serge Alain Koffi

Le député Bertin Kouadio Konan dit « KKB » du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) et candidat déclaré à la présidentielle d’octobre contre Alassane Ouattara, a remis samedi en cause l’élection en 2010 du chef de l’Etat Ivoirien et réitéré sa foi en sa défaite au scrutin à venir.

“Ouattara ne peut gagner d’élection en Côte d’Ivoire et n’a jamais gagné d’élection en Côte d’Ivoire’’, a affirmé KKB, lors d’un meeting d’une partie de l’opposition ivoirienne regroupée au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) dont il est l’un des patrons avec l’ancien Premier Charles Konan, également issu du PDCI et Sangaré Aboudramane, chef de file d’un des deux camps du Front populaire ivoirien, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo.

Banny, également candidat déclaré à la présidentielle d’octobre, et KKB qui ont soutenu M. Ouattara lors de la présidentielle de 2010 sont en rupture de banc avec le patron du PDCI, Henri Konan Bédié et s’opposent à la stratégie de leur formation de ne pas présenter de candidat en octobre afin d’assurer la victoire du chef d l’Etat.

Devant plus de 3.000 personnes rassemblées à la place In’challah de Koumassi (quartier populaire au sud d’Abidjan), KKB a réitéré sa “foi’’ en la “victoire proche’’ de la coalition face à Alassane Ouattara.

“J’ai foi que la victoire est proche’’, a-t-il indiqué.

Pour KKB, M. Ouattara n’aurait aucune chance de se succéder à lui-même si l’on additionne ses 3% à l’élection de la présidence du PDCI aux 47% de voix de M. Gbagbo lors de la présidentielle de 2010, associés à celles que pourraient obtenir Charles Konan Banny.

“Le total serait aux alentours de 70% et là on pourra dire que le jeu est terminé pour Ouattara’’, a conclu KKB.

M. Ouattara est arrivé au pouvoir en 2010 à l’issue d’une meurtrière crise postélectorale. La Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’organisation du scrutin, l’ayant donné vainqueur contre M. Gbagbo, déclaré quant à lui élu par le Conseil constitutionnel.

Le contentieux électoral qui s’en est suivi a débouché sur un conflit armée entre forces pro-Ouattara et pro-Gbagbo, a duré plus de quatre mois et fait un bilan officiel de plus de 3.000 morts.

Laurent Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui se battaient au profit d’Alassane Ouattara, appuyées par des forces françaises et des Casques bleus de la mission des Nations unies dans le pays.

SKO

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