Leçons de la victoire historique de la démocratie en Grèce sur l’austérité (référendum)

Grece

1. Le mensonge des chiffres avant la consultation: alors que l’on parlait du coude-à-coude entre les deux réponses et ce matin même d’une possible victoire du Oui, c’est le NON massif qui l’a emporté avec plus de 60%, pour rejeter le plan d’austérité des créanciers.

2. L’échec du chantage de l’Eurogroup qui a voulu utiliser l’arme de la ferméture des banques pour espérer renverser la situation er faire plier l’échine à Tsipras, et la défaite personnelle de la chancelière allemande dont la fermeté et l’intransigeance, au lieu d’émouvoir les Grecs, ont renforcé leur détermination à voter NEIN.

FB

Maintenant, respectez le « NON » du peuple grec !

Le non aux créanciers l’emporte

22h. Yanis Varoufakis salue un grand « oui » en faveur d’une Europe démocratique. Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a salué dans le « non » massif au référendum grec sur les propositions des créanciers internationaux un grand « oui » en faveur d’une Europe démocratique. Il a ajouté que dès lundi, le gouvernement grec allait inviter ses partenaires à trouver un terrain d’entente. Sur la base de 69% des bulletins dépouillés, les Grecs ont voté « non » à 61,5% et « oui » à 38,5%. « A partir de demain, grâce à ce « non » courageux que les Grecs nous ont donné(…), nous allons tendre la main à nos créanciers. Nous allons inviter chacun d’entre eux à trouver un terrain d’entente », a-t-il dit à la presse. « A partir de demain, l’Europe, dont le coeur bat en Grèce ce soir, va commencer à panser ses blessures, nos blessures. Le « non » d’aujourd’hui est un grand « oui » à une Europe démocratique! » (Humanite.fr)

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