Homosexualité en Afrique: Obama encaisse des camouflets

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Dans sa croisade pour défendre l’«égalité des droits» pour les homosexuels en Afrique, Barack Hussein Obama doit réaliser que ce sujet fait l’objet de controverses dans plusieurs pays. Et à presque toutes les tribunes, il récolte des fins de non-recevoir.

Après le niet que lui a infligé le président nigérian Muhammadu Buhari sur la question, le 21 juillet à Washington, Obama a pris, ce 25 juillet, une douche froide à Naïrobi, au Kenya, le pays de son père.

«Nous devons admettre qu’il y a des choses que nous ne partageons pas, que nos cultures et nos sociétés n’acceptent pas, a déclaré le président kényan Uhuru Kenyata, au cours d’une conférence de presse commune. C’est très difficile pour nous d’imposer à nos peuples ce que, eux-mêmes, n’acceptent pas….Les droits des homosexuels sont un non-événement pour le Kenya; nos priorités sont ailleurs.»

Le 27 juin 2013 à Dakar (Sénégal), Obama essuyait un camouflet: «Le Sénégal n’est pour le moment pas prêt à dépénaliser l’homosexualité. C’est l’option du Sénégal pour le moment, mais le pays compte en même temps veiller à ce que les homosexuels ne soient pas discriminés», précisait Macky Sall au cours d’une conférence de presse commune tenue avec le président américain Barack Obama. Et de poursuivre : «Cela ne veut pas dire que nous sommes homophobes. Les homosexuels ne sont pas pourchassés au Sénégal».

En Afrique, l’homosexualité est hors la loi. Sur 54 pays africains, 38 pénalisent l’homosexualité (sur 78 dans le monde). Quatre – le Soudan, la Mauritanie, la Somalie et le nord du Nigeria où s’applique la charia – prévoient la peine de mort.

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Photos: Facebook Uhuru Kenyatta

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