Côte d’Ivoire CNC – Le Président Banny obtient le soutien du parti de Gbagbo (FPI) Front populaire ivoirien

CNCFPIBAnny

Le Président Charles konan Banny a reçu le lundi 27 juillet 2015, dans l’après-midi, à son cabinet privé de la Riviera à Cocody, une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) conduite par son président Abdourahamane Sangaré, venue apporter son soutien à l’ancien Premier ministre.

Au sortir de cet entretien d’environ deux heures d’horloge, le vice-président du FPI, Laurent Akoun a expliqué à la presse que les échanges ont également tournés sur les conditions d’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2015. nous vous proposons in extenso le contenu de ses propos.

« Cette délégation du FPI qui est venu rencontrer le Président Charles Konan Banny est conduite par le président Abdourahamane Sangaré. Ils m’ont fait l’amitié d’être leur porte-parole pour la circonstance.
Nous sommes venus pour deux raisons. La première est d’ordre familial.
Le président Sangaré tenait au nom de la famille de Laurent Gbagbo et au nom de sa propre famille, la famille Djaha de Bodokro, à venir dire de vive voix merci au président Charles Konan Banny pour son engament physique, matériel et moral lors des moments difficiles que lui-même, Sangaré, président du FPI a traversé depuis la fin de l’année 2014, avec les décès de maman Gado marguerite, mais aussi et surtout, dans le deuxième trimestre de l’année 2015, avec la perte de celle-là même qui lui a donné la vie.

Nous avons donc saisi l’occasion de cette rencontre pour lui dire merci, pour son engagement, mais aussi, pour l’engagement de toute la famille Banny. En effet, Le frère ainé, Jean était là. A toutes les étapes de ces moments difficiles, il était là et il fallait le leur dire de vive voix au-delà des écrits qui ont été portés et des messages qui par voie de presse, il a pu rédiger pour leur dire merci.

Mais, cela n’a été qu’un prétexte. Et, c’est là la deuxième raison.
Le fond politique, c’est que Abdourahamane Sangaré est venu avec cette délégation du Front populaire Ivoirien (FPI) pour féliciter le président de la Coalition Nationale pour le Changement (la CNC), le président Banny. Il s’agit non seulement de le féliciter, mais aussi, de lui dire tout le soutien que le Front populaire Ivoirien (FPI) lui apporte dans cette tâche.

Charles Konan Banny a été désigné chef de file de cette coalition qui est en fait un attelage important, parce que pour le peuple ivoirien, la CNC est un espoir, c’est le signal de l’espoir. Pour ces ivoiriens désemparés et désespérés, cette alliance des forces politiques, de mouvements, d’Organisations de la Société Civile, mais aussi de personnalités candidates à la présidentielle a suscité et suscite encore un espoir, mais en même temps, quelques inquiétudes. Et c’est tout autour de ce nouvel outil qui est l’espérance des ivoiriens que nous avons échangé pour :

Premièrement, accorder nos violons sur la nécessité de nous battre pour réunir les conditions d’élections justes et transparentes. Je puis déjà vous assurer que les convergences de vues sur ce point sont totales. Cela ne fait l’objet d’aucun doute.

Deuxièmement, pour que nous allions aux élections justes et transparentes, que la question de la Commission électorale elle-même, la question des listes électorales, la question de la sécurité des citoyens et des citoyennes soient revues et nous les avons évoqués et encore une fois de plus, la convergence points de vue était patente. Ce n’est pas nous qui avons inventés ces points à l’ordre du jour. Toutes ces questions font partie de la charte de la CNC.

Le troisième point important sur lequel nous avons échangé, a porté sur la nécessiter de respecter la loi. Or la loi, la loi fondamentale dans un pays c’est la constitution. Là aussi, nous avons partagé nos points de vue. Et, je pense, sauf erreur de ma part, qu’il n’y a eu aucun désaccord sur cette nécessité-là.

Il reste entendu que le Président Banny, et c’est là le souhait qui été exprimé, qu’il est le responsable, même si cette responsabilité, il la partage avec les autres, il doit nous faire avancer vers notre cause commune pour les ivoiriens et, c’est pour cela que nous lui avons vivement recommandé de prendre attache avec bien sûr ceux qui sont aux affaires pour échanger, mais aussi avec ces représentations qui sont dans notre pays, pour que assez rapidement, on puisse aller à des élections réunissant les conditions bien sûr, mais apaisée et qu’il n’y ait plus de cadavres après les consultations électorales. Viola ceux dont je suis porteur et que j’ai été chargé de vous dire. »

Sangare

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.