Côte d’Ivoire – Une maternité pour rien chez le bouffon…dans le Zanzan (Pamphlet)

nanan-adjoumani-avec-le-prc3a9sident-ouattrara

Bécan Tiékpa Alice-Rosine

Selon l’ornithologue (scientifique qui étudie les oiseaux) Vincent Battaglia, le toucan (Ramphastos toco) son nom scientifique, fait partie des plus beaux oiseaux du monde. Intelligent, le toucan s’apprivoise facilement et ses couleurs splendides en ont fait la star de nombreuses campagnes publicitaires. Atlas Nature : Les Plus Beaux Oiseaux du monde 2003. L’on peut s’informer sur cet oiseau aussi dans ‘’Le guide Ornitho’’, le plus complet des oiseaux d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient : 900 espèces, écrit par Lars Svensson.

Cela dit, j’en viens à la rencontre du chef de l’Etat avec les chefs traditionnels et religieux du district du Zanzan, en marge du dernier conseil des ministres (aux allures de foire à la gabegie) qui s’est tenu à Bondoukou. Lors de cette rencontre, un homme bourru gesticulant comme dans un cirque a gratifié ses parents et son maître d’un spectacle qui le disputait avec la cocasserie et la bouffonnerie. Il s’agissait de la parabole du toucan. Ce bouffon disait ceci : « …le toucan, c’est un oiseau qui se caractérise par une grosse tête, un long bec. Sa tête même est plus lourde que le reste de son corps. Il va se poser sur un fromager, pensant faire du mal au fromager, il y est resté pendant deux heures de temps. Au moment où il doit se lever, il dit :’’fromager, tiens-toi bien, il ne faut pas qu’il y ait du grabuge. Je veux me lever, le fromager qui répond : moi, je ne savais pas que tu étais là ». Et ce gueux de faire savoir à son maître du moment : « -avec vous, un part et mille arrivent- ». Quelle misère ; qui sont ces mille qui arrivent, certainement du Pdci version Henri Konan Bédié ? Pour ce qui est du PDCI-RDA originel de Félix Houphët-Boigny, la famille reste entière dans la maison du père et se reconnait en Charles Konan Banny et en la CNC.

Cible de la parabole

Selon un journal de la place, cette parabole était adressée au Président de la CNC, monsieur Charles Konan Banny. En tant que femme et mère, je suis triste. Au nom de quoi, monsieur Charles Konan Banny peut-il mériter de telles paroles ordurières, sorties devant le président de la République, et de la bouche d’un ministre de la République encore en fonction, et à la face du monde ? Où met-on, sous ce régime, le principe d’obligation de réserve qui s’applique aux ministres ? Parce que monsieur Charles Konan Banny s’est jeté dans la saine compétition de la candidature à la candidature de la présidentielle, on se donne loisir de le comparer à un être de la faune (toucan) et même à rien du tout (je ne savais pas que tu étais là) ? Le président de la République accepte de tels dérapages qui écorchent la civilité diplomatique, liée aux hautes fonctions de l’Etat et, qui plus est, de la part de son ministre contre une haute personnalité comme monsieur Charles Konan Banny (Gouverneur honoraire de la BCEAO, Ex-premier ministre, Ex-président de la CDVR et président de la CNC) ? Les plus jeunes ministres Cissé du Budget et Sidi Touré, par leur fougue et leur jeunesse pouvaient s’offrir à ce genre d’inélégances qu’on comprendrait. Je leur voue d’ailleurs mon admiration ainsi aux ministres Ally Coulibaly, Gaoussou Touré, Mamadou Sanogo, Jean-Louis Billon, Jean Claude Brou, Patrick Achi et Roger Kakou qui s’embarrassent de beaucoup de scrupule et d’élégance dans le respect de leur qualité. En voici un autre Mamadou Sangafoa Coulibaly qui veut prendre toute la terre des Ano de N’Groumangna, Famienkro, Sérébou pour y planter de l’hévéa. Devant le refus des populations, il a fait tuer deux villageois par la gendarmerie des brigades de Prikro et Daoukro. La cérise sur le gâteau, il a fait mettre tous les villageois y compris leur Roi, en prison à M’Bahiakro en ce moment. Où allons-nous avec ces excès diaboliques alors qu’on nous dit que tout baigne ?

Education Akan

Chez les Akan, lorsqu’une personne ne veut entendre raison dans sa détermination à découvrir le fond d’un terrier, on l’y aide à force raide. C’est dans cette optique que, avec toute ma lucidité, je veux accompagner l’auteur de la parabole du toucan dans sa bouillasse. Lorsque quelqu’un approche de la soixantaine et qu’à travers son comportement, on lui donne un âge mental de 10 ans, c’est qu’il est plus qu’un idiot, c’est un cancre. C’est le cas de cet instructeur (moins qu’un maître) de Collège pour emprunter le terme du planteur. Il n’a jamais imaginé devenir ministre, il l’est et ce depuis près de 15 ans. A ce point, il est dans un encerclement éblouissant total qui lui a fait perdre la tête.

Nullité du personnage

Depuis de longues années, ce ‘’lard’’ est ministre chargé du mode de vie, de la reproduction, de la migration des animaux et des types de maladies qui peuvent les attaquer. Malheureusement, il n’y arrive pas ; la preuve, il ne sait rien du toucan. De plus, l’arbre ou sa branche a toujours été le perchoir naturel des oiseaux. En s’y perchant donc un oiseau n’a nullement l’intention de faire mal au perchoir. La volaille ne se lève pas de l’arbre, elle s’envole de l’arbre plutôt. Au surplus, en prévenant l’arbre ou la branche qui lui a permis un confortable repos relève de la reconnaissance, de la modestie, de l’intelligence et par-dessus tout, du maintien des bonnes relations afin qu’il n’y ait aucun écueil chaque fois que l’oiseau voudra s’y percher. Si un oiseau sauvage, une bête, a une telle notion des convenances entre êtres vivants alors qu’un homme pensant et réfléchissant en ignore, c’est qu’il démontre la pire des sottises. Houphouët-Boigny est vraiment mort et des zozos sont faits ministres, payés à ne rien foutre que d’être des insulteurs publics et maladroits. Insulter aussi est un art habile qui ne se prête pas aux imbéciles.

Destin lié aux déplacements de la mangeoire publique

Dans la perspective des échéances présidentielles de 2005 à 2010, les rois et chefs traditionnels du Zanzan sont allés solliciter le ministre d’Etat Essy Amara pour qu’il postule. A cette occasion, c’est l’auteur de la parabole du toucan qui était le porte parole. Lors de la gouvernance du Président Charles Konan Banny, en qualité de 1er Ministre, c’est le même bouffon qui jouait des coudes autour de lui. Il était devenu le chien-couchant du maître chez monsieur Charles Banny. Il y était devenu si assidu et ponctuel aux différents repas qu’il quittait la Résidence à 23 heures et à 5heures du matin du lendemain, l’homme était déjà dans la mezzanine pour cirer les chaussures du 1er ministre. Chers lecteurs, que Dieu vous fasse grâce, un jour, de voir ce personnage veule manger. Il mange à sa forme de sac de jute plein. Une fois, les animaux de compagnie qui décorent la Résidence du Premier ministre on fixé bizarrement l’intrus de leur regard. Ils pourraient certainement se demander si l’individu à la démarche de pachyderme ne venait pas leur disputer leur place. Ainsi, le destin de cet homme se lie aux déplacements de la mangeoire publique. Il y a fort à parier que cette hyène en armure humaine sera le premier à trainer le chef de l’Etat actuel dans la boue, si demain celui-ci n’était plus au pouvoir.

Disparition des charognards emblématiques de Bondoukou

Depuis qu’il est ministre des animaux, les charognards qui étaient une spécificité emblématique et touristique de Bondoukou ont disparu. Cela inquiète les habitants de cette cité. Les anciens religieux comme chefs traditionnels et occultistes ont fait beaucoup de recherches pour en savoir les causes. Est-ce une calamité écologique qui se prépare à s’abattre sur la cité ? Le résultat de leur recherche est implacable et sans appel. Il révèle que l’auteur de la parabole du toucan ne fait que les manger. Dès lors, ces charognards ont trouvé en ce dernier, leur remplaçant du fait qu’il est plus avide de charogne et plus puant qu’eux.

Maternité pour rien

La conscience est une caractéristique de la condition humaine. Elle commande au travail de la pensée, de la compréhension et de l’éthique. Elle doit inspirer, à tous les niveaux, l’éducation à l’environnement par notre relation avec la terre, avec les autres êtres humains et avec tous les êtres vivants. C’est donc une éthique de la solidarité, de la participation démocratique, de la reconnaissance du changement, du pluralisme, du respect des droits des minorités et de la diversité des traditions, des cultures et des environnements naturels. En cela, la conscience nous définit le bien, le juste et le beau, par lequel quelqu’un rend compte de lui-même, de ce qui le fait exister et agir. Elle est la manière de dire comment l’individu se doit de vivre et à partir de quoi il doit juger et décider. Il s’agit en conséquence, d’un système explicite et argumenté de valeurs qui induisent des comportements ou des pratiques sociales. Elle est donc universelle à toutes les personnes. Hélas ce triste personnage est dépourvu de conscience et d’intelligence discursive. Il ne peut donc s’imaginer que la roue peut tourner, il croit le Président Charles Konan Banny fini et lui donne le coup de pied de l’âne de Jean De la Fontaine. Il ne décode rien des ingrédients de la fin de ses imbéciles fonctions ministérielles dans deux mois. Sa forme buissonne n’est guerre un signe d’embonpoint, c’est le stigmate de la malnutrition, donc ce paquet de chair qui fait le personnage ne contient aucune mèche allumée susceptible de l’éclairer. Le Président Charles Banny ne répond pas aux mécréants et aux saltimbanques. Il est occupé à fignoler le contenu de son contrat social qu’il va passer avec les populations ivoiriennes. Il laisse donc cet énergumène gambader comme un primate qui joue les fous du roi, les bouffons de la cour, les perroquets de la reine et les charognards d’Amanvi-Bondoukou à la fois. Les blessures se réveillent en mon sein, mes douleurs d’enfantement me crampent le bassin qu’un fruit de nos entrailles soit aussi vil ! Une vraie maternité pour rien !

Bécan Tiékpa Alice-Rosine

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.