Côte d’ivoire – Depuis Dabou Banny pense qu’un retrait de candidature fait l’affaire de Ouattara

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Afrikipresse

« Des gens manœuvrent pour nous pousser à jeter l’éponge. Mais, c’est peine perdu », a dit samedi en campagne Charles Konan Banny. Il répondait entre autres aux attaques de Bah Enoch contre sa candidature. Mais dans le contexte actuel ce n’est pas Bah Enoch seul qui désapprouve sa candidature. Plusieurs partisans de l’ex président ivoirien ne sont pas d’accord. N’empêche que l’ex president de la Cdvr n’entend pas renoncer , sans toutefois oublier d’exiger toujours le dialogue.

Le candidat Banny a critiqué l’attitude du pouvoir qui, selon lui, veut pousser l’opposition à quitter la course à la présidentielle. Il explique cela par le refus du régime de s’assoir à la table de négociation, pour débattre des conditions des élections, sous prétexte qu’il n’y a plus de temps à perdre. Mais, pour l’ex-gouverneur de la BCEAO, c’est peine perdue. Car, selon lui, un tel scénario plébisciterait le régime actuel. Il a toutefois promis d’insister sur la question, jusqu’à ce qu’il obtienne gain de cause. Il a donc invité ses camarades de la CNC (Coalition nationale pour la Changement) à l’union sacrée pour gagner cette bataille.

« Nous voulons mettre fin au rattrapage qui fait rage dans le pays, dans les concours administratifs et autres. La Côte d’ivoire appartient à tous les ivoiriens », a également lâché Banny. Aucun membre du FPI pro-Sangaré n’était présent à Dabou. Le président de la CNC était plutôt accompagné par Blé Sépé, ex-président du Cojep et Aka Ahizi, le président du PIT, dont les militants ont effectué nombreux le déplacement. Aka Ahizi a d’ailleurs profité de l’occasion pour officialiser le soutien de son parti à la candidature de Charles Konan Banny. Pour lui, « le vrai Houphouëtiste, c’est Charles Konan Banny. Car, c’est un homme de paix. Il a bien dirigé la CDVR (Commission Dialogue Vérité et Réconciliation). Mais, les gens ont saboté son travail. Nous devons reprendre notre pays. Rendons la Côte d’Ivoire à un ivoirien. On fera nos petits palabres entre-nous, après », a-t-il soutenu.

J H K envoyé spécial à Dabou

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