Il y a des choses assez étonnantes chez Nyamsi ! Le ton du discours dénigrant qu’il tient constamment au sujet de notre Premier Ministre Yacouba Isaac Zida semble visiblement contraster radicalement avec trois éléments chez lui : son titre de professeur, son emploi en tant que Conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale d’un pays frère et l’envergure de ses tribunes portées sous le qualificatif « international ». Puisqu’il s’agit d’une tribune internationale, eh bien, nous nous y invitons bon gré mal gré!
Le Premier Ministre est une institution nationale en personne en tant que tel et l’on peut bien se demander, lequel des titres de Nyamsi l’autorisent, – au delà de Zida lui-même -, de traîner constamment dans la boue, et nos institutions, et nos personnalités publiques ?
Quand on prend le soin de fouiller, ni le titre d’agrégé, soit-il en philosophie, ni l’emploi de Conseiller spécial de Président de l’Assemblée nationale, soit-il Kigbafori Guillaume Soro, Son Excellence, ni les commodités diplomatiques du discours international n’autorisent de tels discours haineux, remplissant tous les critères, pour mériter d’être appelé écart de langage ! Pour bien mesurer la portée de ce propos, imaginons seulement, cinq conseillers d’autorités de différents pays de la sous-région, s’attaquer frontalement dans ce genre de langage cru. Il est évident que les dégâts qui en résulteront, ne feront que rendre notre Afrique ridicule aux yeux de l’observateur extérieur à l’échelle internationale!
Dans ces conditions, on serait en droit de se poser la question de savoir l’utilité, sinon la pertinence d’avoir un conseiller, s’il fait courir le risque à nos autorités africaines, de verser et d’éparpiller leurs dossiers par terre… Où est-ce que nos grands agrégés très excellents, placent-ils les vertus de la diplomatie du silence, de la discrétion ? Même les avocats, connus par profession pour être les défenseurs farouches des dossiers de leurs clients, voient leurs prises de parole limitées dans certains cadres, pour éviter certaines dérives…
Ou bien Nyamsi, l’exception, doit-il faire l’exception ? Pendant combien de temps, nos concitoyens burkinabè, doivent-ils continuer à avaler les couleuvres servis de façon intempestives, dans la négation et le dénigrement de nos personnalités et institutions ? Même si l’on dit que le Burkinabè est pacifique, il doit certainement avoir des limites ! Notre tolérance n’ira pas jusqu’à demeurer impassible face au franchissement de certaines lignes rouges, notamment l’honneur et la dignité !
A ce titre, il importe de rappeler à Son Excellence Kigbafori Guillaume Soro, avec tout le respect diplomatique qu’on lui doit, toute la pertinence du recadrage utile des choses, dans le milieu de certain défenseur…
Par ailleurs, nous pensons que le frère Nyamsi, fort de tout son potentiel – qu’il ne sous-estime sans doute guère -, peut être nettement plus utile à nos pays frères africains, par des œuvres hautement plus nobles que de confondre tout interlocuteur dans les attaques verbales sur son passage…
Lecture complémentaire utile :
Le commanditaire des écoutes préfabriquées, Yacouba Isaac Zida, sort enfin du maquis ténébreux de la manipulation!
http://www.guillaumesoro.ci/politique/le-commanditaire-des-ecoutes-prefabriquees-yacouba-isaac-zida-sort-enfin-du-maquis-tenebreux-de-la-manipulation_4897_1449287002.html
Idrissa Diarra
Géographe & politologue
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com
Burkina Faso, le 06 décembre 2015.
Unité-Progrès-Justice.
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