L’affaire des écoutes en Côte-d’Ivoire est « le résultat d’une guerre entre héritiers» selon M. Akoun

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Si le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé capte actuellement l’attention de l’opinion, l’affaire des écoutes téléphoniques où Guillaume Soro a été épinglé par la justice Burkinabé est toujours d’actualité.

Dans un entretien accordé mercredi au media Français « L’Humanité », Laurent Akoun président délégué du Front Populaire Ivoirien (FPI), a indiqué que l’affaire impliquant le président de l’Assemblée nationale ivoirienne , était le résultat d’une guerre des héritiers.

Il a également émis son souhait que la justice fasse plus de lumière sur cette affaire, car les faits sont extrêmement graves.

« Il s’agit en réalité du résultat d’une guerre entre héritiers », a indiqué l’ex député, avant de poursuivre.

« Là je parle bien sûr du contenu des écoutes qui ont été divulguées sur la place publique, et non de la plainte déposée par Michel Gbagbo pour détention illégale et traitements dégradants. Pour le moment, nous comptons d’avantage sur la justice burkinabé pour faire la lumière sur ces faits. En Côte d’Ivoire, aucune enquête officielle n’a été ouverte, et aucune explication crédible n’a été donnée à la population. Il s’agit pourtant de faits extrêmement grave, pour lesquels il n’y a pas de prescription, puisque M. Soro se vante dans ces enregistrements d’être à l’origine de l’exécution de Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur de Laurent Gbagbo. Ces gens ont choisi la voie de la violence pour parvenir au pouvoir. C’est leur mode de fonctionnement ».

Laurent Akoun réitéré une fois de plus la participation de son parti aux futures élections locales, tout en soulignant mais à conditions que tous les principes démocratiques soient réunis.

« Concernant les législatives, nous avons annoncé que nous irons seulement si le scrutin est crédible, libre et transparent, si les prisonniers politiques sont libérés, et si la lumière est enfin faite sur la question sécuritaire : Aujourd’hui, on ne sait pas qui est dans l’armée, qui fait partie de la police, etc. Mais personne ne doit penser que le FPI « boude » une élection », a souligné ce dernier.

Koaci.com

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