Accra – Les premières dames d’Afrique se mobilisent contre le SIDA chez les adolescents

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Par Afrikipresse

« Le SIDA est devenu la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique et la deuxième cause de décès chez les adolescents au niveau mondial », ont indiqué sept(7) Premières Dames d’Afrique , membres de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS).

Cette déclaration a été faite jeudi lors du lancement de la Campagne continentale « All-In » pour les adolescents à Accra au Ghana.

Selon elles, seulement un enfant et adolescent de moins de 15 ans sur quatre a accès à un traitement antirétroviral vital. Les épouses des chefs d’État remarquent que que les décès sont en baisse dans tous les groupes d’âge , sauf chez les jeunes âgés de 10 à 19 ans. « Les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ne diminuent pas aussi rapidement que dans les autres groupes d’âge , et les adolescentes en Afrique sub-saharienne , en particulier, sont les plus touchées », déplorent-elles, dans un communiqué final transmis à Afrikipresse. Les chiffres au niveau mondial démontrent que deux tiers de tous les adolescents nouvellement infectés étaient des adolescentes, dont la plupart ont été infectées il y a au moins 10 ans , à une époque où les médicaments antirétroviraux permettant de réduire considérablement le risque de transmission du VIH n’étaient pas disponibles.

En lançant la campagne « Tous Inclus », les First Ladys l’engagent comme « plate-forme d’action pour augmenter la participation effective des adolescents dans les processus de prise de décision et pour renforcer les mouvements sociaux menés par des jeunes( …. ) mettre fin aux nouvelles infections au VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes et ( ….) garantir que le sida ne soit plus la principale cause de décès chez les adolescents en assurant la promotion de l’Initiative All-In dans nos pays respectifs ».

D’autres priorités consistent à « identifier les possibilités de liens entre les stratégies liées au VIH pour les adolescents et les programmes existants de santé des adolescents et de développement; à mobiliser les dirigeants nationaux pour coordonner, appuyer et mener des évaluations des programmes existants et pour élargir les partenariats entre les secteurs public et privé afin de créer de l’innovation », entre autres.

Comme recommandations, les Premières de Côte d’Ivoire, Ghana, Tchad, Ethiopie, Kenya, Sierra Leone, Guinée Bissau, demandent à tous les partenaires intervenant dans le domaine, « de soutenir activement les initiatives continentales sur le renforcement des systèmes de santé reproductive des adolescents en fournissant un soutien continu et des ressources techniques et financières et en facilitant les partenariats innovants »; aux gouvernements et à aux institutions nationales de garantir l’application et la domestication des instruments internationaux et régionaux et des cadres juridiques qui protègent les femmes et les jeunes ainsi que leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs (SDSR).

Car le but ultime de l’organisation est de mettre fin aux nouvelles infections au VIH parmi les enfants et à maintenir leurs mères en vie, en défendant la fin du mariage précoce et des grossesses chez les adolescentes, à améliorer l’accès aux services qui éliminent la transmission du VIH de la mère à l’enfant et à doubler l’accès au traitement, y compris l’accélération du traitement pédiatrique.

Aliou BM Diallo

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