Côte d’Ivoire – Sur Twitter, Mamadou Koulibaly pulvérise Ouattara avec une anaphore cinglante

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LIDER News | 26 avril 2015

Sur les réseaux sociaux tant méprisés par le gouvernement, Mamadou Koulibaly, président de LIDER (Liberté et Démocratie de la République), a récapitulé, en une série de tweets ironiques en forme d’anaphore, les principales caractéristiques de la gouvernance Ouattara. Un pur délice !

Quand je serai président de la République, je ferai renouveler les cartes nationales d’identité, les passeports pour tous, les permis de conduire et les cartes grises chaque année, et le marché sera à mon fils.

Quand je serai président de la République, et que la Banque mondiale me demandera une hausse du prix du courant de 3%, je le ferai, mais à 18%. Celui qui ne paie pas, on coupe !

Quand je serai président de la République, je vous présenterai mes 5.000 avions, mes 8.000 bateaux, mes 10.000 immeubles répartis dans le monde et mes milliards seront ainsi un peu à vous !

Quand je serai président de la République, je démolirai les habitats des électeurs les plus pauvres au profit de ceux les plus riches. A quelque chose, malheur est bon !

Quand je serai président de la République, j’emprisonnerai mes adversaires politiques que j’aime le plus, juste pour les rendre célèbres. Qui aime bien, châtie bien !

Quand je serai président de la République, je m’acoquinerai avec les trafiquants d’armes et les djihadistes pour me faire craindre par mon peuple, même sans respect.

Quand je serai président de la République, j’augmenterai le coût de la vie sans compensations. Mon peuple m’aime et ne dira rien, parce que je suis le chef.

Quand je serai président de la République, j’imposerai que la force soit le droit ; la vengeance soit la justice ; le mensonge soit la vérité ; les microbes soient la police ; la nuit soit le jour.

Quand je serai président de la République, je taxerai le soleil et les bougies qui font concurrence à la CIE et je taxerai les rivières qui font concurrence à la Sodeci.

Quand je serai président de la République, j’aurai le monopole du brassage de vent et je taxerai les populations pour l’air respiré en dehors de chez elles.

Quand je serai PR, et que les militants de mon parti voudront travailler, étudier, se soigner… je distribuerai à ces mendiants des aumônes

Mon seul problème, c’est le monopole que Ouattara détient déjà dans tous ces domaines d’action politique. Et là-dessus, il est imbattable. Je change de programme ?

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