Liberia présidentielle 2017 – Weah candidat après l’ échec de 2005

George-Weah

Par Connectionivoirienne.net

Après l’expérience de 2005, Georges Weah se dit plus que jamais confiant pour remporter la présidentielle de 2017 au Libéria. L’ex- footballeur international s’est confié à la presse internationale en déclarant qu’il tenait cette confiance de sa grand-mère. En 2017, Hellen Johnson Sirleaf arrive au terme de son deuxième et dernier mandat à la tête du Liberia. Elle avait été élue pour la première fois en 2005 au terme d’un deuxième tour controversé face à Weah. L’ancien ballon d’or (1995) qui contestait la victoire de la candidate supportée par les Etats-Unis, avait fini par se plier au verdict, à l’issue de douces pressions internationales. Depuis Georges Weah qui tient à être président de son pays, est allé étudier aux Etats-Unis pour corriger son handicap intellectuel qu’on lui reprochait à l’époque.

En 2011, il est candidat pour la vice-présidence. Le ticket qu’il constituait avec Winston Tubman remporte le premier tour mais boycott le 2e tour pour irrégularités, face à Mme Sirleaf.

En 2014, Weah peut se consoler avec un poste de sénateur car il sera élu dans la région la plus peuplée du pays (Monserrado) qui comprend la capitale Monrovia, face à Robert Sirleaf, fils de Johnson Sirleaf.

Pour 2017, il annonce les couleurs, cette fois dans le cadre d’un parti politique, le Cdc (Congrès pour le changement démocratique). Espoir d’une bonne frange de la jeunesse libérienne, Weah promet d’être ‘’un des meilleurs présidents au monde’’. «Le peuple libérien m’aime et pense que je peux faire un bon président, et je le crois aussi grâce à ma renommée internationale et les sacrifices que j’ai faits toutes ces années », a-t-il déclaré lors d’un meeting jeudi 28 avril à Monrovia.

Son engagement en politique peut-il créer un effet de contagion chez ses pairs footballeurs ivoiriens ? Pas si sûr. L’idée n’a jamais effleuré l’esprit d’un Didier Drogba ou d’un Yaya Touré qui préfèrent investir dans d’autres domaines que la politique.

Rappelons que le star system avait propulsé un certain Michel Martelly à la tête de l’Etat haïtien. Le manteau était trop lourd pour l’artiste musicien.

SD

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