Côte-d’Ivoire affaire La Matinale – Bamba Alex Souleymane use de son Droit de réponse «j’ai été abusé »

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Affaire « le Rdr met au chômage des journalistes » – Accusé, Bamba Alex dégage sa responsabilité et assène:

«J’ai été abusé en mettant mon expertise et ma logistique au service du RDR» (Droit de réponse)

Une correspondance que nous avons publiée la semaine dernière au sujet de la mise au chômage de plus de 20 journalistes du défunt quotidien La Matinale proche du Rdr, incriminait Bamba Alex Souleymane alias Bas et le secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro. Le premier s’est fendu d’un droit de réponse que nous publions in extenso. Il recadre cette scabreuse affaire. (Connectionivoirienne.net)

DROIT DE RÉPONSE

Préambule

C’est avec étonnement que nous avons lu l’article diffusé sur votre plateforme numérique « Connectionivoirienne« . Nous n’en sommes pas surpris tant l’enfer est pavé de bonnes intentions. Notre éducation et la présupposition de ce que vous êtes des professionnels au service de l’information vraie, nous empêche de juger votre démarche a priori. Nous croyons honnêtement et modestement que vous avez été induit en erreur. Que vous avez été menés en bateau par le ou les auteurs présumés anonymes d’un article qui porte atteinte à l’honorabilité d’un homme, un humaniste, généreux, intellectuel de haut vol. Nous osons croire que c’est la rançon de sa légitimité populaire acquise au prix d’années d’efforts et de travail pour son épanouissement personnel certes, mais aussi pour le développement d’une corporation à laquelle il fut partie prenante et agissante dans la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la mise en place de la Commission Nationale d’Attribution de la Carte de Journaliste Professionnel et de Professionnel de la Communication, l’édification du Conseil National de la Presse et autres. Certains journaux qui ont pignon sur rue aujourd’hui (Le Patriote, Nord-Sud quotidien, Le temps etc.) ont tous une histoire avec cet homme que très peu d’initiés savent. Nous aurions pu fermer les yeux et nous dire que nous avions, sauf votre respect, affaire à des jeunes professionnels qui, manifestement, ne savent pas qu’il est, en toute profession, toute corporation, des symboles auxquels ils ne faut pas toucher. Avant publication d’un tel écrit, à caractère diffamatoire, la moindre courtoisie, et nous ne parlons même pas d’obligation déontologique, aurait été d’équilibrer l’information et de vérifier les faits. Car autant que l’auteur de ce torchon, vous engagez votre responsabilité. Mais ce n’est pas le lieu ici de vous faire la leçon.

CONTEXTE

Permettez que nous en venions maintenant concrètement au contexte. Cher confrère, vous avez publié un article non signé dans lequel il est fait mention du nom de Monsieur Bamba Alex Souleymane et du rôle supposé qu’il aurait joué depuis la création des journaux La MATINALE et Le REPUBLICAIN jusqu’à leur fermeture. Votre article a pour titre : « Côte d’Ivoire – le Parti de Ouattara met abusivement 20 journalistes au chômage ». Il est sous-titré: « Première Partie : comment BAS s’est servi du personnel pour se la couler douce ». Vous permettrez que nous ne fassions aucune remarque sur la forme de l’article, « journalistiquement » parlant, car il laisse à désirer. Il y en aurait trop à dire et cela porterait atteinte à la crédibilité même de votre site qui a accepté de le diffuser. C’est plutôt le fond qui nous intéresse parce que les faits relatés manquent d’objectivité et l’auteur, malgré l’impression qu’il semble de donner de maîtriser le dossier, n’en sait pas grand-chose en réalité. Ainsi, son argumentaire ne peut tenir face aux faits avérés que nous nous faisons l’honneur ici de vous présenter.

JUSTIFICATION

Notre démarche se justifie donc ici, car le traitement partisan et la diffusion d’une information portant atteinte à l’honneur et à la dignité d’honnêtes citoyens, sans faire obligation à ces derniers, dispose néanmoins en leur faveur la possibilité d’apporter la réplique, un démenti, le rétablissement de la vérité à travers la publication d’un droit de réponse ou la saisine des juridictions compétentes pour diffamation. C’est pourquoi dans les mêmes proportions que l’article que nous incriminons nous vous saurions gré de bien vouloir publier ce présent droit de réponse dans lequel vous trouverez un certain nombre d’éléments qui vous édifieront parce qu’il vous permettra non seulement de rétablir la vérité basée sur les faits, mais aussi d’en livrer la quintessence à vos lecteurs. Et pour cause, cet article est un ramassis de contre-vérités à l’encontre de Me Bamba Alex Souleymane, journaliste émérite et juriste dont nous vous épargnons ici les nombreux titres honorifiques.

L’ARGUMENTAIRE QUI BAT EN BRECHE LES ARGUTIES DE L’ARTICLE

Pour plus de clarté, nous avons décidé de démonter les arguties de l’article en suivant l’ordre chronologique ou discursif de son auteur anonyme. Aux affirmations gratuites de l’auteur anonyme de l’article qui écrit notamment: «Première partie: Comment BAS s’est servi du personnel pour se la couler douce», nous opposons ceci:

«Première partie : Comment BAS a été abusé en mettant son expertise et sa logistique au service du RDR, par engagement pour le Président Ouattara».
Au sortir de la crise postélectorale, le RDR qui venait de prendre les rênes du pouvoir, a eu besoin d’un outil d’information en vue de faire connaître les valeurs auxquelles, il croit et faire la promotion de la politique et de la vision du Président Ouattara. Pour ce faire, le Parti à la case s’est attaché les services d’un expert aux compétences indéniables, propriétaire d’une maison d’Edition rattachée à son cabinet de consultance établi depuis 1993: Les EDITIONS DUNUYA COMMUNICATION. A partir de la demande expresse faite par le Président de la République, Monsieur Bamba Alex Souleymane, par fraternité, par amitié et surtout par engagement pour son ainé Alassane Ouattara, va mettre gracieusement à la disposition du RDR deux de ses titres: LA MATINALE et LE REPUBLICAIN.
Ainsi, sera-t-il question de trouver un local et de l’équiper. Un proche du Secrétaire Général par Intérim de Amadou Soumahoro est commis à cette tâche. C’est lui qui sera chargé de trouver et de payer la caution du contrat de bail et d’équiper en matériels informatiques le siège de LA MATINALE.
Il faut déjà mentionner que BAS avait dû apporter un complément de 750.000 FCFA qui manquait au coût total de la caution afin que le propriétaire cède son appartement pour la location. BAS eut carte blanche pour le recrutement du personnel rédactionnel, technique et administratif. Il va donc recruter un Rédacteur en chef hautement qualifié qu’il va quasiment débaucher, des journalistes professionnels dont certains étaient sans emploi et donner la chance à de jeunes Ivoiriens de faire leurs premiers pas dans le journalisme en qualité de stagiaires. Le cabinet DUNUYA dont il est le PDG a donc agi comme une agence de recrutement pour le compte du RDR.

Il est bon de noter que c’est au proche déjà cité du SGI qu’incombait la charge de la paye du personnel dont les membres étaient tous à l’essai. Cette personne proche du SGI que nous ne nommerons pas ici, était l’interface entre la trésorerie et les employés. Ce, pendant un an et demi jusqu’à ce que l’on découvre que ce dernier gardait par devers lui plus d’un million et demi de francs CFA. Une ponction faite indument sur l’enveloppe allouée à la paie. Les frais de fonctionnement ne seront pas non plus épargnés par ce dernier. Une autre ponction estimée, elle, à neuf cent mille FCFA. Additionnée à celle faite sur la masse salariale cela faisait donc environ deux millions que ce proche du SGI Amadou Soumahoro mettait dans sa poche tous les mois. Il est par ailleurs presque avéré que le SGI en était peu ou prou informé.

Après le départ ‘’du coupeur’’ de route, Monsieur Bamba Alex Souleymane a pu augmenter un tant soit peu les salaires et autres indemnités du personnel. Cette situation restera en l’Etat jusqu’à ce que le CNP, fasse injonction aux employeurs de Presse de déclarer leur personnel à la convention collective. Vous n’êtes pas sans savoir que les journalistes professionnels et les professionnels de la communication n’ont pas le même traitement salarial que les journalistes stagiaires vis-à-vis du CNP. Cette disposition législative va justifier la catégorisation des salaires.

Pendant ce temps, il fallait permettre la sortie de LE REPUBLICAIN souhaitée par le SGI.

Cette parenthèse éditoriale obéit à la même logique que celle qui a présidé à la création de La Matinale. Aucun budget ne lui fut versé par le Secrétariat général par intérim qui pourtant tenait à la création de ce deuxième titre. L’article incriminé ne mentionne guère, en effet, que pour satisfaire à son engagement vis-à-vis du Président de la République et du RDR, Bamba Alex Souleymane a dû accepter de prêter sans frais son cabinet d’expertise et sa logistique (véhicules, parc informatique etc.) pour abriter la rédaction de ce journal et lui permettre de fonctionner. Le RDR lui est, là encore, redevable. Et d’après les informations fiables dont nous disposons, il a introduit une requête auprès du Secrétariat adjoint chargé de la trésorerie du RDR pour paiement de toutes les dépenses qu’il a effectuées et qui se chiffrent en dizaines de millions. Et rien, pour l’heure, n’a été fait par le RDR pour qu’il rentre dans ses droits.

N’étant pas logé à la même enseigne que la MATINALE. C’est donc dans les locaux du cabinet DUNUYA que l’on produisait le journal LE REPUBLICAIN, épargnant ainsi au RDR la location d’un bureau et l’achat de nouveaux matériels. Ainsi, ce sont 835 numéros que le cabinet DUNUYA a supporté avec, à la clé la mise à la disposition de 2 voitures personnelles de Monsieur Bamba Alex Souleymane. Notamment une Mercedes et une RAV 4 (voir photo) qu’il lui a plu de mettre à la disposition du RDR au nom des valeurs qu’incarnent le Président Ouattara et auxquelles valeurs il a toujours pleinement adhérées. Si tant est que la création d’une entreprise répond à un objectif de réalisation de profit, aurait-on pu reprocher au cabinet DUNUYA de vouloir en faire ? Pourtant, dans ce cas précis le cabinet DUNUYA, pour avoir accepté de faire des sacrifices, n’a eu droit à aucune subvention encore moins à une quelconque ristourne. Le RDR s’est refusé de faire face aux frais de réparation des véhicules et du matériel informatique que BAS a mis au service des deux journaux du RDR, jusqu’à ce jour.
En outre on reproche à Monsieur Bamba de jouir des droits (commissions) de publicités obtenues grâce à son équation personnelle, son entregent, son carnet d’adresses. Comment-peut-on empêcher un chef d’entreprise de bénéficier des dividendes de son cabinet ? C’est de là que partira la pomme de la discorde entre le SGI Amadou Soumahoro et Monsieur Bamba Alex Souleymane. Diabaté Lanciné Directeur de cabinet adjoint d’Amadou Soumahoro (directeur de publication pour la forme) qui a toujours été absent du journal et qui n’en connaît pas les acteurs va jouer les trouble-fêtes à la demande du SGI qui va lui confier l’entière administration de fait, dès janvier 2015. A cette date BAS s’est retiré totalement de la gestion et de l’administration de la MATINALE. Amoureux de ce métier qui a fait de lui une légende dans le landerneau du journalisme ivoirien, BAS continuait cependant d’écrire son fameux ‘’COGITO ». Un billet de maître, d’une rare finesse et d’une densité qui en faisait un morceau de choix exquis irradiant chaque édition. Le REPUBLICAIN est mort de sa belle mort. BAS avait, par humanisme, confié la rédaction en chef de ce journal à un certain Maxime Wangué, pour prêter main forte au brillant Christian Kocani qui, lui, faisait office de Rédacteur en chef central chapeautant La Matinale et Le Républicain. Transfuge, entre autres, du quotidien le NATIONAL de feu Tapé Koulou Laurent, et du groupe Olympe, il faut préciser que Maxime Wangué avait obtenu ce poste du jour où son épouse a supplié à genoux BAS de recruter son mari au chômage, remercié par le groupe Socef-NTIC éditeur de L’Intelligent d’Abidjan, afin que sa famille sorte de la disette. BAS a un grand cœur. Doit-on lui reprocher d’avoir tendu la perche à un père de famille ? La suite on la connaît.

Diabaté Lanciné, aux commandes, ne rendait compte qu’à Amadou Soumahoro son mandant. Tous les journalistes déclarés à la convention collective ont été payés conformément aux exigences du CNP. Les journalistes peuvent en témoigner eux-mêmes.

En effet, soucieux du bien-être et de l’épanouissement de ceux-là même qu’il avait recrutés pour le compte du RDR avec l’assurance que le parti au pouvoir allait dans les délais raisonnables procéder à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, Bamba Alex Souleymane a pesé de tout son poids auprès du CNP afin qu’un moratoire soit accordé au RDR qui, faut-il savoir, s’est lui-même engagé à respecter les clauses de la Convention collective par écrit. Cet engagement ne porte pas la signature de Bamba Alex Souleymane qui, par ailleurs, avait été depuis longtemps écarté de tout pouvoir de décision. En sa qualité de Directeur général, qui n’a malheureusement, jamais eu un quelconque avantage. Dès lors que le personnel aussi bien rédactionnel, technique qu’administratif, a commencé à percevoir sa rémunération au parti, aucune zone d’ombre n’a subsisté entre Bamba Alex Souleymane et ledit personnel dans la mesure où ce dernier s’est rendu compte qu’en termes de salaire le parti ne donnait pas un centime de plus que ce que Bamba Alex Souleymane leur remettait justement de la part du RDR.

Tous ceux qui ont été recrutés aussi bien à « La Matinale » qu’à « le Républicain » l’ont été grâce à Bamba Alex Souleymane. Dès lors que le personnel a compris que Bamba Alex Souleymane n’était pas à l’origine de ses soucis et que c’était plutôt le secrétariat général par intérim, Amadou Soumahoro, a voulu camoufler son inconduite en tentant d’opposer le DG et le Directeur de publication délégué, Diabaté Lanciné. Le second cité, qui a évidemment mordu à l’hameçon, soit dit en passant, ne l’a jamais été, au regard de la loi. Le chef de cabinet devenu directeur adjoint de cabinet du SGI a été le véritable fossoyeur de La Matinale. Il a catégorisé et divisé le personnel. Sur cet aspect, l’article que vous avez publié parle à bon droit de « chasse aux sorcières » et c’est pour le moins un euphémisme, car la réalité était bien pire. Aussi, les chiffres qui n’étaient déjà pas si bons, sauf dans les débuts de La Matinale, se sont effondrés. L’atmosphère était devenue délétère, invivable pour le personnel. Pour avoir misé sur la médiocrité et avoir tenté de manipuler un personnel qu’il ne connaissait pas, Diabaté Lanciné avec la bénédiction de son mentor a tué le journal. Au moment de ces faits, Bamba Alex Souleymane n’était plus aux affaires comme on le dirait. Amadou Soumahoro et son homme de main ont fait chavirer le navire pour lequel, Bamba Alex Souleymane, qui n’avait pas reçu un centime lorsqu’il démarrait, s’était tant sacrifié en y engageant pour la défense de la vision du Président de la République ses propres moyens et autres biens. A l’occasion de la célébration du millième numéro de la MATINALE, monsieur Bamba a fait l’Etat des lieux dans ce numéro en dégageant sa responsabilité quant à la gestion du journal du parti à la Case. Bien évidemment le SGI et son directeur de cabinet adjoint ont confondu ligne éditoriale et vocation du journal. Résultat, la MATINALE va être le dernier des quotidiens au regard du classement fait par Edipresse.

De janvier 2015 à décembre 2015 soit un an jour pour jour, BAS était déjà loin des réalités du journal La MATINALE qu’il avait, faut-il le rappeler et le souligner, porté sur les fonts baptismaux sans moyens octroyés par le RDR. Très souvent, il a dû engager ses propres ressources pour faire fonctionner l’entreprise. Des faits que vous pourriez vérifier avec aisance auprès du personnel. La MATINALE compte plus de 20 journalistes à être dans la merde depuis que Diabaté Lanciné a annoncé la fermeture de la MATINALE le 30 décembre 2015. A cette rencontre comme à toutes les autres, BAS n’a jamais été associé et ce n’est pas la nièce du SGI qui dira le contraire, elle que le SGI a introduit au nombre du personnel. Voici la vérité. L’auteur de cette correspondance particulière qui, à la vérité, a eu une posture de lâche, que de refuser de signer sa plume a été mis en mission pour balafrer les faits qui demeurent sacrés dans le métier du journalisme. L’argumentaire de cet article ne repose donc sur rien, en tout ce qu’il rapporte concernant, Bamba Alex Souleymane qui ne souhaiterait désormais être, ni de près, ni de loin mêlé à ses batailles de chiffonniers et de poulailler. Aujourd’hui, avec ses moyens modestes, il a réussi ce qu’Amadou Soumahoro et Diabaté Lanciné avec tout l’argent dont dispose le RDR, n’ont pas réussi à garder en vie, en créant LA GAZETTE qui se porte très bien sur le marché.

Octav de Badi
Directeur Exécutif de la production
Aux Editions Dunuya Communication, et conseiller
Spécial de monsieur BAMBA Alex Souleymane
PIECES JOINTES :
La photo de l’imprimante ayant servi aux tirages des 835 N°
La photo de la Mercédès 220 et de la Rav 4 en panne.

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