En Côte-d’Ivoire le parti de Gbagbo peine à surmonter ses divisions

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Le Front populaire ivoirien est-il en voie de réconciliation ? Depuis quelques jours, Pascal Affi N’Guessan, le président officiel du principal parti d’opposition de Côte d’Ivoire, laisse entendre qu’une unité pourrait être rapidement retrouvée. Mais dans le camp des dissidents, on dément avec insistance. Depuis la chute de son chef en 2011, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo a du mal à surmonter ses divisions.

Un groupe de contact aurait récemment été mis sur pied par Pascal Affi N’Guessan. Cinq personnalités du FPI, dont quatre anciens ministres, auraient maintenant pour mission de recoller les morceaux avec les dissidents de la formation.

« Les rencontres ont déjà débuté, assure un proche du président du parti. On doit comprendre ce qui nous a fâchés pour retrouver au plus vite notre unité. »

Si c’est vrai, personne dans l’autre camp n’accepte de le reconnaître. « Tout cela, c’est du pipeau », rétorque l’un de ses membres. Boubacar Koné, le porte-parole des frondeurs, se dit lui choqué, assurant qu’il n’y aurait aucune discussion, même informelle. « Pascal Affi N’Guessan est maintenant notre adversaire politique », renchérit-il.

Pour le président du FPI, l’objectif serait de tenter une réconciliation avant les législatives, prévues en novembre prochain. A la tête d’un parti déchiré, il n’était parvenu à récolter que 9 % des voix lors de la présidentielle l’année dernière.

 

RFI

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