Côte-d’Ivoire: Après le fiasco de Murielle Ahouré à Rio, sa mère répond aux critiques

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De Chantal Eba Doué: « Juste dire avec politesse à ces personnes que nul ne connaît la valeur du Drapeau mieux que Murielle. Parce que tout simplement fille de Général [Doué Mathias] nous lui avons enseigné cette Valeur. Juste pour votre information personnelle Murielle a été CAPITAINE DE RÉSERVE quand elle était au lycée aux USA. Donc trouvez vos problèmes ailleurs. Merci pour la compréhension. Murielle aime tous les Ivoiriens c’est sa plus grande joie, Dieu vous bénisse. »

L’article incriminé

Quand Ahouré abandonnât le drapeau

Si nous annoncions l’arrivée de Murielle Ahouré avec la délégation des athlètes ivoiriens présents à Rio, cela pourrait ne pas être le cas. Puisque le porte-drapeau de la Côte d’Ivoire a quitté le camp Eléphant bien avant.

Voici une nouvelle qui ne fera pas remonter la côte de Murielle Ahouré auprès des Ivoiriens. Porte-drapeau de la délégation ivoirienne à Rio 2016, la sprinteuse ivoirienne, selon des sources sur place, a quitté le camp des Eléphants après son élimination en demi-finale des 200m. Frustrée de ses performances catastrophiques aux 100m et 200m, celle que l’on pourrait considérer comme la capitaine des Eléphants, a abandonné le navire et n’a donc pas assisté aux performances de Gbagbi Ruth et de Cissé Cheick Salah. Et moins à la cérémonie de clôture où Philipe Kouassi, l’archer ivoirien, a été aperçu sur les écrans avec le drapeau national.

Murielle a-t-elle prise la grosse tête ?

Déjà sous les feux de la rampe avec l’affaire de son kiné, La double médaillée d’argent aux mondiaux de 2013, aurait creusé un fossé avec ses compatriotes athlètes. Et son traitement particulier serait la cause, selon des membres de la délégation ivoirienne. En plus de l’aide étatique et de la Présidence de la République, Ahouré a bénéficié de l’aide de plusieurs sponsors dont le dernier, estimé à près de 50 millions par an, provient du Conseil café-cacao qui a fait d’elle son ambassadrice. Une starisation qui serait montée à la tête de l’athlète et de son staff que ne sont pas priés pour tirer à boulets rouge sur le Fédération ivoirienne, dans l’affaire du Kiné. « Concernant cette affaire, je pense que c’est parce qu’au niveau de la Fédération, ils n’ont pas tenu compte du fait qu’elle avait droit à un assistant. (…) C’est ce qui a mis Murielle dans tous ses états, et il fallait donc la calmer…», avait confié Serge Doh, le manager d’Ahouré, le 12 août dernier à regionale.info.

Le rendez-vous manqué de Cape Coast

Dans une délégation où l’ensemble des athlètes bénéficiaient des mêmes contraintes, l’on se serait bien passé de cette sortie. Mais encore une fois, cette absence de solidarité est loin d’être une première pour Ahouré. Déjà critiquée pour ne pas faire bénéficier la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme de ses ouvertures financières, Murielle Ahouré n’a pas daigné participer à l’Open de Cape Coast. Alors que son apport aurait permis au relais 4×100 féminin ivoirien de se qualifier pour les J.O 2016, Ahouré, selon des informations concordantes, aurait prétexté des conditions de voyage pour pointer absente. Malgré la présence de Marie Josée Ta Lou, plus conciliante, la Côte-d’Ivoire n’avait pas pu placer son relais à Rio.

Si Murielle Ahouré avait décidé de se préserver pour les J.O, la stratégie est loin d’avoir payé.

Source: sport-ivoire.ci

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