Par Michèle IRIE
La mangue, fruit exotique apprécié dans les pays occidentaux, est devenue le troisième fruit d’exportation en Côte d’Ivoire après l’ananas et la banane, avec 32.600 tonnes en 2016 contre 23.000 écoulés en 2015, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après une réunion du Conseil des ministres.
“La production est estimée aujourd’hui à 100.000 tonnes et la mangue est devenue le troisième fruit d’exportation“, a affirmé M. Koné, estimant qu’elle occupe “une place honorable dans le développement économique“ du pays.
En passant de 22.000 tonnes en 2015 à plus de 32.000 en 2016, l’exportation de la mangue connait une hausse de 43%.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs annoncé que la “campagne d’exportation (…) a permis de distribuer environ 6,5 milliards de francs CFA aux acteurs de la filière“.
Le prix moyen de la mangue a été de 200 francs CFA/kg.
23 milliards pour sauver la mangue en Afrique de l’ouest
Malgré l’augmentation du taux d’exportation de la mangue, “le nombre d’interceptions à l’entrée des pays importateurs (10 au total en 2016) est resté inchangé par rapport à la campagne 2015“ en Côte d’Ivoire, a déclaré M. Koné.
Ces interceptions sont dues, selon le ministre, “aux mouches des fruits“ qui altèrent la qualité des mangues exportées et amenuisent les gains des acteurs de la filière.
Afin de pallier ces pertes, Bruno Koné a relevé qu’“un plan régional de lutte contre ce phénomène en Afrique de l’Ouest, d’un coût de 23,5 millions d’euros (15,4 milliards de francs CFA), a été initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en collaboration avec le gouvernement ivoirien“.
MIR
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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