En France, L’Elysée dément toute tension entre Hollande et son Premier ministre Valls

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Alors que l’éventualité d’une candidature de l’actuel président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls à la primaire de la gauche divise la majorité, tous deux ont déjeuné comme chaque lundi à l’Elysée, dans une ambiance « cordiale et studieuse », a fait savoir l’Elysée en début d’après-midi.

Plusieurs médias français dont la chaine BFMTV, rapportent que M. Valls aurait rassuré le chef de l’Etat quant à sa loyauté à son égard, précisant qu’il n’y avait « pas de confrontation » possible « entre un président et un Premier ministre ». Ce dernier aurait également écarté une démission, indiquant être « chef du gouvernement » et « avoir le sens de l’Etat ». Il aurait enfin dit au président Hollande qu’il « ne pouvait y avoir et il n’y aura jamais de crise institutionnelle » selon des informations émanant de Matignon.

Selon plusieurs observateurs, le déjeuner a duré plus de deux heures, un temps plus long qu’à l’accoutumée.

Un peu plus tôt dans la matinée, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait déclaré à la radio française Europe 1 que M. Valls pouvait se présenter à la primaire de la gauche à condition de quitter ses fonctions auparavant. Sa déclaration intervenait au lendemain d’une interview de M. Valls publiée par le Journal du Dimanche, lors de laquelle il affirmait qu’il était « prêt » à s’engager dans la primaire de la gauche. La candidature de M. Hollande n’est à ce jour pas confirmée.

Samedi 26 novembre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (Parti socialiste) s’était prononcé en faveur d’une candidature de M. Hollande et de M. Valls à la primaire de la gauche qui se tiendra les 22 et 29 janvier prochains.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
Xinhua

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