Par Lambert Kouamé
La capitalisation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) est passée de 1.000 milliards FCFA à 7.000 milliards de 1996 à 2016, selon le directeur de la bourse Edoh Kossi Félix Aménounvé.
“Nous sommes partis avec 1.000 milliards FCFA de capitalisation, nous en sommes à 7.000 milliards, au 31 décembre 2016 “, a déclaré mercredi à Abidjan M. Edoh, lors de la visite de sa structure par le président béninois Patrice Talon.
S’agissant des transactions, elles sont passées de 10 milliards FCFA par an en 1996 à 429 milliards au 31 décembre 2016, a-t-il ajouté
Selon lui, cette croissance est le fruit de la stabilité des pays membres de l’union à savoir la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Le chef de l’Etat béninois s’est réjoui de cette performance, mais a estimé que “le ratio n’est pas encore satisfaisant”
Pour lui, une capitalisation de 7.000 milliards FCFA représente le capital d’une entreprise dans les pays émergents.
En 2016, quatre entreprises à savoir la Société ivoirienne de banque (SIB), Banque of Africa (BOA), Coris Bank et Sucrivoire, ont été admis à la cote de la BRVM, faisant passer le nombre d’entreprises cotées, de 39 à 43.
En 2016, la place boursière de l’UEMOA avait été distinguée “la bourse la plus innovante en Afrique”.
Elle a accédé à la catégorie “marché frontière” du MSCI et occupe la première place boursière islamique en Afrique.
Créée en décembre 1996 sur décision du Conseil des ministres de l’UEMOA, la BRVM, entrée en activité deux ans plus tard est une société financière anonyme publique.
LKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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