Côte-d’Ivoire: Le gouvernement accepterait « de verser 26 mille euros (17 millions Fcfa) aux mutins forces spéciales»

Les soldats des forces spéciales réclament 17 millions de FCFA chacun, les négociations se poursuivent

Par Serge Alain KOFFI

Les militaires ivoiriens des forces spéciales qui ont lancé mardi un nouveau mouvement de protestation à Adiaké (sud-est) pour exiger le paiement d’une prime individuelle de 12 millions de FCFA, réclament désormais chacun la somme de 17 millions de FCFA deux jours après le début de leur mutinerie.

“Nous réclamons désormais 17 millions de FCFA’’, a confié à Alerte Info, l’un des chefs de file des soldats qui précise que les négociations se poursuivent avec le gouvernement.

Arrivés un peu plus tôt dans la journée à Adiaké pour poursuivre les négociations avec les soldats, les émissaires du gouvernement : le Chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne, le général Sékou Touré, le patron des forces spéciales, le général Lancina Doumbia et le général Vagondo Diomandé, le chef d’Etat-major particulier du chef de l’Etat Alassane Ouattara, ont quitté la ville vers 15H20 (gmt et locales).

“Les négociations se poursuivent’’, a ajouté la même source, selon qui les soldats se sont “excusés auprès des autorités’’ de la ville pour les désagrément causés par les tirs qu’ils ont effectués pendant la mutinerie.

Les deux civils blessés par balle pendant ces événements seront transférés dans une polyclinique à Abidjan et pris en charge par le gouvernement.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

Un haut gradé annonce la fin de la mutinerie des forces spéciales

Les soldats des Forces spéciales ivoiriennes qui s’étaient mutiné mardi dans leur base d’Adiaké, à 90 km à l’est d’Abidjan, pour réclamer des primes, ont mis fin jeudi à leur mouvement, a indiqué à l’AFP un haut gradé de l’armée ayant requis l’anonymat.

« Nous nous sommes parlés entre soldats. Ils ont compris et regrettent de s’être laissé emporter. Ils ont présenté leurs excuses aux autorités (…) d’Adiaké et aux populations pour tous les désagréments causés » a affirmé cet officier supérieur.
Interrogé sur les informations faisant état de la satisfaction des revendications des mutins, l’officier a répondu: « c’est faux! ».

« Il n’y a pas eu besoin d’accord, encore moins secret. Il n’y a eu aucune négociation avec le gouvernement » a poursuivi ce gradé ayant pris part aux discussions entamées mercredi entre la hiérarchie militaire et les mutins.

De son côté, une source au ministère ivoirien de la Défense, a affirmé que « tout a été géré entre les mutins et leurs premiers responsables, le colonel Lassina Doumbia (commandant des Forces spéciales) ainsi que le chef d’état-major de l’armée, le général Sékou Touré ».

Le calme était revenu jeudi matin dans la ville d’Adiaké, où commerces et écoles ont rouvert.

(…)

AFP

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