Vers la création d’un observatoire scientifique de la chambre africaine des rois et chefs traditionnels

Les rois, reines et chefs traditionnels d’Afrique, universitaires, chercheurs, élus et leaders communautaires envisagent de créer un observatoire de la chambre africaine des rois et chefs traditionnels pour la défense et l’illustration des valeurs africaines dans la gouvernance moderne, a annoncé Pr Amoa Urbain.

«Un tel dispositif organisationnel apparaît comme un élément de réponse pour améliorer le fonctionnement des chambres nationales des rois et chefs traditionnels au niveau du continent dans le dessein d’en faire des instruments au service des institutions internationales comme l’Union Africaine et l’ONU », a expliqué vendredi, Pr Amoa Urbain, au cours d’une conférence à l’Université Charles Louis de Montesquieu(UCLM), à Cocody.
(AIP)

Enseignement: Pr Amoa Urbain invite les universités africaines à se ‘’décomplexer’’

Pr. Amoa Urbain, recteur de l’Université Charles Louis de…Montesquieu (Uclm), recommande aux établissements universitaires africains de se «décomplexer» de leurs homologues occidentaux. «Il ne faut pas qu’on soit surtout en situation de dénominateur par rapport à l’Europe», a-t-il déploré le vendredi 3 mars 2017, à la faveur du lancement des «Vendredis après-midi de l’Uclm», une plate-forme socio-culturelle et sportive dudit établissement.

Pour le fondateur de l’Uclm, le chemin inverse doit pouvoir se faire. «On nous demande souvent à quelle université sommes-nous affiliés. Je pose à mon tour la question en sens inverse. C’est-à-dire s’il n’est pas possible que des universités européennes soient aussi affiliées à nos établissements universitaires africains ?»

Pr Amoa Urbain estime que le combat qui vaut la peine d’être mené aujourd’hui, est loin d’être celui de se mettre sous couvert d’autres structures universitaires, fussent-elles européennes ou américaines. «Il ne s’agit plus de mener des combats pour me faire reconnaître par une université française ou américaine», a-t-il déclaré.

Sous la double casquette d’homme de lettres et de chercheur, il estime que les universitaires africains disposent d’atouts, de «savoir et de savoir-faire» qui les mettent sur le même pied d’égalité que leurs homologues occidentaux. «Nous avons fait les mêmes études. Et nous avons souvent l’occasion de les affronter scientifiquement. Il faut que l’Afrique apprenne à s’assumer. Le complexe d’infériorité doit désormais nous quitter», a-t-il exhorté.

Marcel APPENA
Fratmat.info

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