Menaces de dévaluation du Franc CFA: Lagarde, Sapin et le FMI soufflent le chaud et le froid

En réponse à des écrits de jeune-Afrique sur les risques de dévaluation du Franc CFA [pour l’instant version Afrique centrale], le FMI avec sa directrice, la Française Lagarde, est monté au créneau.

Le but officiel recherché, éviter la panique et les sorties massives de devises de la zone CEMAC.

Pourtant, selon nos informations, le FMI, la Banque centrale européenne [Frankfurt] et la France ne sont pas étrangers à cette rumeur, en ces temps où de nombreuses voix s’élèvent [des plus éminentes] en Afrique, contre l’ancien Franc des Colonies Françaises d’Afrique (FCFA).

Le but recherché en lançant cette «menace-rumeur» étant entre autre d’effrayer les partisans d’une sortie du Fcfa. Somme toute, la «menace-rumeur» lancée par le FMI, Sapin, Jeune-Afrique [porte-voix de la Francafrique selon les anti-Fcfa]…risque de faire des dégâts dans les économies des pays concernés.

Une rumeur de dévaluation n’est jamais bonne pour n’importe laquelle des économies. Surtout pas pour des économies fortement affaiblies par les spéculations négatives sur les prix de leurs matières premières [pétrole, cacao etc.].

(Hervé Coulibaly)

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Dévaluation du franc CFA : Christine Lagarde répond à Jeune Afrique

Le FMI jure ne pas avoir agité l’option d’une dévaluation lors du sommet de la Cemac, le 23 décembre. Pourtant, les États membres l’ont officiellement rejetée.

Tout ce qui touche au franc CFA, à son ancrage et à sa parité avec l’euro étant, par les temps qui courent, ultrasensible et invariablement démenti, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le conseiller Afrique de François Hollande, Thomas Melonio, sont tous deux montés au créneau au cours de la semaine du 9 janvier pour « rectifier » une information publiée par Jeune Afrique.

Le second l’a fait lors d’un briefing de presse consacré au sommet Afrique-France de Bamako et la première par le biais d’un communiqué que nous a adressé son directeur de la communication, Gerry Rice. En cause, l’option d’une dévaluation du franc CFA d’Afrique centrale que Mme Lagarde, appuyée par le ministre français de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, aurait agitée lors du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac, le 23 décembre 2016 à Yaoundé.

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