Bernard Bougoum
Six nouveaux responsables ont été nommés à la tête des différentes entités de l’armée du Burkina notamment l’armée de terre, de l’air et de la gendarmerie, dans le cadre de la réorganisation du commandement, selon un décret signé par le président Roch Marc Christian Kaboré dont Alerte Info a reçu copie vendredi.
« Dans le cadre de la réorganisation du commandement des Forces Armées Nationales, le Président du Faso, Président du Conseil des Ministres, Chef Suprême des Forces Armées Nationales a signé six (06) décrets de nomination de responsables militaires le 27 avril 2017 », lit-on dans le communiqué de la direction de communication de la présidence.
Le colonel-major Léon Traoré a été nommé chef d’état-major de l’armée de terre en remplacement du colonel-major Raboyinga Kaboré, tandis que le colonel-major Moïse Miningou a été porté à la tête du commandement du Groupement central des armées en remplacement du colonel-major Sié Toué installé en 2015, précise la note.
Le colonel Bruno Marie Omer Tapsoba a été nommé chef d’état-major de la gendarmerie en remplacement du colonel Tuandaba Marcel Coulibaly, poursuit le document de la présidence qui indique qu’à la tête de l’armée de l’air, le colonel Souleymane Ouédraogo est le nouveau responsable en remplacement de Kounsaouma Palenfo qui a été responsabilisé le 25 mars 2015.
L’intendance militaire a un nouveau directeur central en la personne du colonel-major Jean-Baptiste Parkouda. Le colonel Salif Tinguéry est le nouveau directeur central du matériel des armées, conclu le texte.
Depuis l’installation du pouvoir post-insurrectionnel, des leaders d’opinion et mêmes des observateurs avisés de la sécurité, ont, à la suite de multiples attaques qui ont fait des morts et des blessés notamment dans la partie Nord du Burkina, demandé un changement à la tête du commandement burkinabè.
Mercredi, le contrôleur général Jean-Bosco Kiénou a été nommé directeur général de la police burkinabè en remplacement de Lazare Tarpaga qui a démissionné de son poste à la suite de mouvements d’humeur des agents qui ont décrié une « gestion opaque » des services privés payés, selon le rapport du Conseil des ministres.
BBO
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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