Côte-d’Ivoire: Affi N’Guessan est-il responsable « des malheurs » de Koua Justin, Dahi Nestor et Dano Djédjé ?

mai 2015 vs mai 2017

Lu pour vous

KOUA JUSTIN : Non à la polémique, oui à l’union sacrée !
Hier à l’occasion de la comparution de nos camarades, le ministre Dano Djédjé, Nestor Dahi et Justin Koua, Me Ange Rodrigue Dadje leur avocat, a eu l’intelligence de publier une série de photos sur son mur. C’est en parcourant ces clichés que j’ai constaté l’inquiétant état physique de Koua Justin. J’en ai alors fait un post qui, partagé 28 fois et repris sous diverses formes sur des murs amis, a permis un élan de solidarité autour de notre camarade et attiré l’attention du public sur la nature criminelle et tortionnaire du régime qui nous gouverne.
Mais alors que le bon sens et la raison commanderaient une certaine réserve face à un tel drame, certains d’entre nous se sont illustrés de façon tout à fait inconvenante, créant une incompréhensible polémique qui n’avait vraiment pas lieu d’être. Il s’agit notamment des sieurs Hyanick Depri, Jean-baptiste Boli, Tape Yves Didier Gnobo et quelques autres, qui ont cru devoir attribuer au FPI, à son président Pascal Affi N’guessan et aux Affidés, je ne sais quelle responsabilité dans les ennuis judiciaires de Koua Justin.
Mais comme chacun sait, je me suis depuis longtemps, donné une ligne de conduite qui consiste à ne pas jamais répondre à l’outrage sur les réseaux sociaux.
Je voudrais, tout de même ce matin, dire combien je suis scandalisé et indigné de cette attitude irresponsable de nos frères qui ont vu dans mon initiative, l’opportunité de règlements de comptes politiques. Aujourd’hui encore plus qu’hier, Koua Justin, et tous nos amis injustement emprisonnés, ont besoin de notre soutien. Que celui qui croit en dieu, prie. Celui qui sait négocier, négocie avec le régime. Celui, qui comme moi, n’a que son verbe et ses mots écrive et parle. Mais s’il vous plait arrêtez d’utiliser ce drame humain pour semer la division entre nous, car la souffrance n’est ni Frondeuse, ni Affidé. La souffrance, elle est.

Kaz-Immirh

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