Côte d’Ivoire: « La ministre Mariatou Koné n’a jamais été séquestrée à Bouaké par des démobilisés » (communiqué)

 Levée du corps d’un-combattant dans « une ambiance surchauffée » à Bouaké

Edwige FIENDE

La levée du corps de l’ex-combattant ivoirien Youssouf Diawara tué à Bouaké (Centre) lors de la récente mutinerie, s’est déroulée lundi dans « une ambiance surchauffée », en présence de la ministre de la Solidarité Mariétou Koné.

« Les choses se sont passées dans une ambiance surchauffée mais la ministre se porte très bien (et) n’a pas été prise en otage », a dit son directeur de la communication Xavier Effoué, joint au téléphone par ALERTE INFO.

Estimés à près de 200, ces ex-combattants démobilisés « ont profité » de la cérémonie « pour présenter leurs doléances » à Mme Koné, a ajouté M. Ekoué.

Ces démobilisés qui exigent « les mêmes primes que celles payées aux » militaires, après les mutineries de janvier et mai, ont tenté de forcer le cordon de sécurité pour avoir accès à la ministre, créant un désordre à la morgue de Bouaké où ils ont encerclé le cortège de la ministre, avant de la laisser partir, selon des témoins à ALERTE INFO.

Ces ex-combattants se sont ensuite dirigés vers 13h30 (GMT et locale), à l’entrée sud de Bouaké où ils ont bloqué la circulation, exigeant de « parler directement » au président Alassane Ouattara, pour « une solution définitive à (leur) situation ».

Lundi, la police a dispersé une manifestation d’une cinquantaine d’ex-combattants qui bloquaient l’entrée ouest d’Abidjan.

EFI avec Ange TIEMOKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net

« La ministre Mariatou Koné n’a jamais été séquestrée à Bouaké par des démobilisés » (Communiqué)

La ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, le Pr Mariatou Koné, n’a jamais été séquestrée, ni prise en otage contrairement aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, indique un communiqué du ministère dont l’AIP a reçu une copie lundi. La ministre s’est rendue dans la matinée de lundi à Bouaké où elle a pris part à la levée du corps de l’ex-combattant démobilisé Diawara Issouf.

«Mécontents des circonstances du décès de leur ami, plusieurs ex-combattants de l’unité 39, unité à laquelle appartenait le défunt, n’ont pas manqué d’exprimer leur colère dans une ambiance surchauffée», relève le communiqué.

AIP

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