Du cacao illégal fourni aux grands noms du chocolat depuis la Côte-d’Ivoire (Exclusivité RFI)

Une information exclusive

Radio France Internationale (RFI), The Guardian et Der Spiegel ont pu obtenir avant sa publication un rapport de l’organisation de défense de l’environnement Mighty Earth. Cette enquête de terrain montre qu’une partie du chocolat consommé dans le monde proviendrait de forêts et de parcs protégés en Côte d’Ivoire. L’ONG affirme avoir mis à jour une longue chaîne d’exploitation illégale du cacao dans les zones forestières où toute plantation est interdite. L’ONG a remonté le fil jusqu’à la vente de cette production aux grands industriels des secteurs cacao-chocolat.

Les fèves achetées par des pisteurs

Le phénomène concerne notamment Goin Débé, Scio, le Haut-Sassandra, Taï, les parcs du Mont Péko et de la Marahoué. Les fèves y sont achetées par des pisteurs qui les revendent à des coopératives.

La marchandise est ensuite acheminée vers San Pedro et Abidjan, où elle est vendue à des géants de l’agroalimentaire comme Olam, Cargill et Barry Callebaut. Ces négociants internationaux fournissent ce cacao illégal aux grands noms du chocolat, Ferrero, Lindt, Mars, Nestlé ou encore Cadbury.

Cette situation est un secret de polichinelle, dit Mighty Earth.

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4 réflexions au sujet de “Du cacao illégal fourni aux grands noms du chocolat depuis la Côte-d’Ivoire (Exclusivité RFI)”

  1. Cette information est sue de tous. Vouloir en faire in scoop pour discrediter la qualite du premier produit d’exportation ou les efforts accomplis concernant l’utilisation des enfants dans la cacao culture est a evaluer.

    Ainsi un premier (les enfants dans la cacoaculture) probleme en voie de gestion on voit les journaux ouvrir une autre breche cacao illegal) Il faut toujours trouver quelque chose.

    Les forets, reserves et autres doivent etre protege. Seules les surfaces authorisees doivent etre utilisees pour l’agriculture. D’accord avec le principe mais la pratique est tout autre et sera ainsi tant que le probleme du foncier ne sera resolu. Donc le probleme devrait etre en voie de resolution si les autorites travaillent effectivement sur ce aspect.

    Par contre les journalistes sont-ils capables de quantifier ce cacao dit illegal? La proportion de ce cacao est il si important que si on le soutrait de le production total ivoirienne in deficit se ferait sentir? Je peux aisement repondre non a ces deux questions.

    Ainsi le probleme est gerable et il n’y a pas d’urgence. Merci

  2. l’organisation de défense de l’environnement Mighty Earth ETAIT-IL AVEUGLE, SOURD ET MUET LORSQUE LE BURKINA EXPORTAIT DU CAFE-CACAO MADE IN BURKINA FASO ?????? OU BIEN

  3. Pourquoi ces gens là sont de si mauvaise foi?

    Mais tout ça c’est notre faute à nous d’abord. Tous les travers qu’on voit qu’on dénonce tant qu’il n y a pas de morts qui choquent la communauté internationale ou tant que les occidentaux pour leurs intérêts ne les dénoncent pas, ça va pas quelques parts!

    Ce qui fait qu’ils font semblant de ne pas savoir des choses et pour les besoins de la cause on nous sort des vérités sues de tous et on parle d’exclusivité.

    exemples concrets, à la cpi on en est encore à débattre sur le fait que les fds étaient attaqués à abobo par le commando invisible. On nous présente des gens qui aurait eu des obus dans les pieds, dans un quartier où les chars de l’armée régulière étaient détruits au lance roquette! un quartier où eux mêmes ont montré une vidéo où ils montraient le contener dans lequel ils exécutaient les gens!!!

    on débat sur du cacao ivoirien illégal.

    Demain quand ils n’auront plus besoin de Mr Soro, on nous montrera des images atroces de la rebellion ou des documentaires sur Nahibly.

    On est donc en permanence occupé à des guéguerres internes, on peut donc pas penser développement et tout ça au profit de qui?

    Pendant ce temps des imbéciles bouffons comme peace …

  4. @marianne,

    Consacre tes indignations à autre chose; ces gens là ont une idée derrière la têtes. C’est de cette façon qu’ils font leur introduction avant de passer au développement. Nous le verrons très bientôt; c’est sûr.

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