Bédié refuse la rupture mais affirme que: « L’appel de Daoukro balise le problème des successions »

Par Connectionivoirienne

Ce qu’il est convenu d’appeler l’appel de Daoukro date du 17 septembre 2014. Ce jour-là, Bédié invitait les militants du Pdci et les partis alliés du Rhdp à soutenir la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015. Ce 17 septembre 2017, les houphouetistes au pouvoir comme les années précédentes ont commémoré l’événement dans la capitale de l’Iffou, Daoukro.

Comme ces deux dernières années, l’événement a drainé du beau monde mais dans un contexte nouveau fait de dissensions au sein des alliés au pouvoir au sujet de l’alternance 2020, une clause non formelle de l’appel de Daoukro. Et les militants du Pdci, en raison de la passe d’armes avec les alliés du Rdr s’attendaient à une déclaration ferme de leur chef Henri Konan Bédié, avec de nouvelles orientations claires.

Le moins que l’on puisse dire, Bédié a joué entre fermeté et ouverture, contentant faucons (anti-Rdr) et partisans modérés de l’appel de Daoukro. Il a rappelé ses sacrifices au nom de l’alliance et martelé qu’il demeurait ‘’fidèle à la parole donnée’’. Appelant à plus de tempérance et de sérénité au sein de la famille il avertit : « Les ambitions doivent être mesurées. Tout le monde ne peut pas être président et en même temps. Je veux insister sur la fidélité à la parole donnée. (…) L’appel de Daoukro balise le problème des successions au pouvoir. Il est désormais impossible à une seule formation de gouverner… Nous devons être unis et solidaires », a déclaré Bédié sous les applaudissements de l’assemblée.

En mille mots comme en un, Bédié n’a pas fait une déclaration de rupture. Il a ménagé tout le monde. Il a invité les cadres du Rhdp à ‘’abandonner les querelles’’ et à ‘’laisser Ouattara et son gouvernement travailler’’. Sur l’attente précise de ses partisans, il a invité à la patience en déclarant qu’’’il reste encore trois bonnes années avant l’élection de 2020’’.

Le Rdr était représenté au plus haut niveau avec Henriette Diabaté la présidente, la secrétaire générale Kandia Camara et Hamed Bakayoko, parrain de la cérémonie. Ils ont tenu des discours appelant au rassemblement et à la cohésion sans jamais faire de promesse concrète à leurs alliés du Pdci à propos de l’alternance souhaitée en 2020.

SD à Daoukro
sdebailly@yahoo.fr

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1 réflexion au sujet de « Bédié refuse la rupture mais affirme que: « L’appel de Daoukro balise le problème des successions » »

  1. Pourquoi devrait-il faire une déclaration de rupture ? Pourquoi ?

    Le PDCI-RDR dirige ce pays depuis 2011. Le PDCI est tout aussi comptable que le RDR dans la gestion du pays.

    Les deux leaders disent à qui veut et peut l’entendre que l’objectif c’est le parti unifie. Les deux demandent à leur cadre d’arrêter les bavardages autour de succession et 2020. Les deux redisent qu’il fume le même calumet mais diantre cela ne suffit pas aux serpents et crabes sauvages de la bhétépack.

    Non, le sang de ces derniers est en train de bouillir car ils attendaient un discours fracassant de désunion….Hélas, pauvres sorcières sauvages…Allez dansez gbégbé devant les portails a la Haye. Cela portera plus pour vos vœux funestes pour ce pays et cette alliance. Ne prenez pas vos vœux funestes pour de la réalité. Ah, réalité, est-ce-que la bhétépack a encore un sens de la réalité ?

    Allez-y gueuler sur votre EDS remplie de crabes, violents et diriger par un pédophile…

    Non, le PDCI qui a maintenu ce pays dans la paix pendant 40 ans ne sera utilisé par qui que ce soit pour assouvir leurs besoins funestes et/ou apocalyptique. Donc, le parti des coup d’etat en déliquescence allez-y demander à Pickass et autres nageurs de rentrer encore dans son labo funeste.

    Clique de rigolos…

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