Média de quoi a-t-on peur ? « La RTI ou la grande muette dans les grands évènements » en Côte-d’Ivoire

 

D’Houphouët Boigny à Alassane Ouattara en passant par les Présidents Bédié, Gueï et Gbagbo rien n’a changé dans cette agence publique d’information or les ivoiriens aspirent à quelques choses de mieux que ce que la RTI nous sert.

France 24, chaîne française d’état, n’a aucune contrainte de faire un débat politique, d’émettre des avis contraires à ceux du Président de la république française. Qu’est ce qui bloque alors cette transparence de l’information dans notre pays ? La Côte d’Ivoire est le seul pays de l’Afrique de l’ouest qui a du mal à faire de sa télévision nationale (financée par le contribuable) un véritable outil de dialogue, de communication, de réconciliation, de vérité et enfin de transparence.

Au moment où les ivoiriens ont tous le regard tourné vers le procès de Laurent Gbagbo pour savoir la vérité sur la crise postélectorale de 2010, la RTI est préoccupée à faire autres chose alors que ce procès-là est pour nous l’occasion et bien la seule occasion de ramener les ivoiriens autour de la table du dialogue et de se pardonner.

Sur france 24 on est pas étonné de voir un débat entre Jean Louis Mélenchon et Marine Lepen, on est pas étonné de voir un débat sur le terrorisme et situer les responsabilités, on n’est pas étonné de voir de grands documentaires sur des phénomènes sociaux.

Par contre, sur la RTI pas de débats par exemple, entre Affi Nguessan et Mamadou Koulibaly ou entre Samouka Diabaté et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly,

pas de débats sur le terrorisme, pas de débats sur les microbes ou les enfants en conflits avec la loi,

pas de débats sur la transparence dans la gestion de l’état, pas de débats sur la situation sécuritaire du pays avec des caches d’armes partout,

pas de débats sur la FESCI et sur les mouvements syndicaux,

pas de débats sur les prisonniers qui s’évadent,

pas de débats sur l’immigration, pas de débats sur les politiques de création d’emploi,

pas de débats sur les accords de partenariats,

pas de débats sur la dette intérieur et étrangère,

pas de débats sur la coopération internationale,

pas de débats sur le fond de souveraineté,

pas de débats/évaluation sur les élections pour éviter les crises électorales a répétition, pas de débats sur la justice,

pas de débats sur le franc cfa,

pas de débats sur l’eau et l’électricité,

pas de débats sur le crédit et l’épargne,

pas de débats sérieux sur la cherté de la vie,

pas de débats sur le logements,

pas de débats sur le racket des policiers,

pas de débats sur la corruption et la complaisance dans notre administration,

pas de débats sur les malversations financières dans les entreprises et sociétés d’états, pas de débats sur les passations de marchés,

pas de débats sur le développement des régions,

pas de débats sur l’envoie des militaires sur les théâtres d’opération à l’étranger,

pas de débats sur la profération des églises et des mosquées dans notre société.

En un mot, pas de débats sur les orientations politiques, sociales et économiques du gouvernement et on est surpris de voir les rébellions et l’indiscipline s’installer partout.

Et pourtant ce sont ces débats importants qui instruisent nos députés à l’assemblée nationale. N’oublions pas qu’il y a des députés qui ignorent énormément des choses sur leur propre société et qui ambitionnent d’aller au parlement or on ne va pas à l’assemblée nationale pour apprendre mais pour apporter son savoir et son expertise. Les arrestations des journalistes sont infondées parce que si la haute autorité de la communication structure d’état avait créé des conditions d’information juste, ces informations dites mensongères attribuées à une certaines presses dans notre pays ne prospéreraient pas.

Beaucoup de bruits ont été faits autour de la libéralisation de l’espace audiovisuel dans notre pays mais jusque-là rien n’est encore visible. Le gouvernement d’Alassane Ouattara contre toutes les attentes a échoué dans la ligne de conduite que devrait adopter la RTI.
Avant son accession au pouvoir, l’opposant Alassane Ouattara dénonçait les pratiques de la RTI et c’est ce qui a suscité la naissance de la fameuse TCI au golfe. Aujourd’hui c’est un autre Alassane Ouattara avec une RTI qui fait son apologie et celui de son épouse comme si le contribuable ne devrait servir qu’à eux seul.

Au PACI, nous estimons qu’il faut se rattraper, donner la parole aux ivoiriens qui paient de leur poches tout le traitement des agents de la RTI, qu’il faut se débarrasser des pratiques anciennes, celles de vouloir cacher aux citoyens les réalités du pays. N’est-il pas honteux pour nous de regarder cet important procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé sur d’autres chaînes étrangères ?

De quoi a-t-on peur ? Que le ciel tombe sur la tête des ivoiriens ?

  1. Samouka Diabaté
    partiaf ricaincontrelinjusticecot@yahoo.fr

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3 réflexions au sujet de “Média de quoi a-t-on peur ? « La RTI ou la grande muette dans les grands évènements » en Côte-d’Ivoire”

  1. bouffon est où? il attend quoi pour venir enfoncer des portes ouvertes? bouffon va!

  2. Riressss…Oh la pauvre…Comme tes frères et sœurs microbes, tu poses les mauvaises questions. La question qui pourrait aider ta prostituée de mères à moins écarter ses jambes comme des portails ouverts est de savoir, avec tous ces dossiers chauds au pays, le Front des pisseurs ivoiriens, pardon FPI, est où en CIV ?

    Enfant batarde comme Gbagbo, le bété….

    Allezzzz….Envoyez le maïs à tous les microbes et sauvages bétés des forêts qui en veulent… Notre gentillesse est sans bornes…. Nous payons…Pas de remerciements surtout !

  3. Samouka Diabaté c’est quoi ce pseudonyme ? tu es sûrement en France et tu ponds subitement un article pareil. je ne comprends pas comment un refondu qui ne regarde jamais la RTI version post crise peut savoir ce qu’il y a comme programme. viens créer ta télé de réconciliation, on t’attends.

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