Burkina: Liberté provisoire amère pour Djibril Bassolé placé en résidence surveillée, ses proches parlent d’un «enlèvement»

L’ancien ministre de Compaoré, Djibril Bassolé a été placé en résidence surveillée mercredi nuit, après moult tractations. Ses proches ont dénoncé un « enlèvement ».

Djibril Bassolé est poursuivi pour « trahison et collusion avec une puissance étrangère » dans l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015.

Le général Djibril Bassolé a donc passé sa première nuit hors de la prison de la Maison d’arrêt et de correction des armées. Mais pas chez lui, au grand dam de ses proches, amis et partisans. Poursuivi pour « trahison » dans l’enquête judiciaire sur le putsch raté de septembre 2015, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré avait obtenu mardi une liberté provisoire.
Mais le procureur militaire a requis des aménagements pour cette liberté provisoire et a préconisé de le placer en résidence surveillée. Une décision actée par le président de la chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire.

Les déplacements de l’inculpé restent toutefois soumis à l’autorisation du président de la chambre. Dans un communiqué, ce dernier explique que la décision vise à faciliter l’accès de l’inculpé – Djibril Bassolé – à des soins adéquats, conformément aux certificats médicaux joints à sa requête. Djibril Bassolé a en effet de sérieux ennuis de santé : atteint de maladie coronarienne nécessitant des soins spécifiques, il avait écrit au président français Emmanuel Macron, le 14 juillet dernier, pour lui demander d’intercéder en sa faveur auprès du président Roch Marc Christian Kaboré.

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