Conflit à Guiglo ouest ivoirien: Le gouvernement appelle les autochtones et allogènes à  »arrêter » les affrontements

La ministre ivoirienne de la Salubrité , Anne Désirée Ouloto a appelé les autochtones et allogènes à  »arrêter » à Guiglo les affrontements et  »revoir leur manière d’agir », après un conflit foncier qui a fait au moins deux morts et de nombreux déplacés.

 »On demande à tous d’arrêter pour et de revoir notre manière d’agir », a déclaré Mme Ouloto, condamnnant « ces actes de  »violences », à la télévision publique.

Les populations  »elles-mêmes ont condamné ces actes et ont déjà commencé des initiatives sur le pardon de part et d’autres », a-t-elle indiqué.

Vendredi matin, « des allogènes armés » ont érigé des barrages à l’entrée de Guiglo, située à 503 kilomètres d’Abidjan. Les écoles et les commerces avaient été fermés.

Depuis début septembre, les autochtones Wè et allogènes Baoulé et burkinabé sont en conflit. Les premiers ont entrepris de déloger les seconds des plantations qu’ils occupent dans la forêt classée de Goindébé et a occasionné des morts et plus de 1.000 déplacés.

A la suite de ce conflit foncier le gouvernement avait annoncé le déploiement de 700 agents des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) dans la région pour le renforcement de la sécurité.

 »Nous allons continuer de sensibiliser et de ramener les populations à la juste mesure, à la retenue, à réapprendre à vivre ensemble quelque soit le problème », a rassuré Mme Ouloto.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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9 réflexions au sujet de “Conflit à Guiglo ouest ivoirien: Le gouvernement appelle les autochtones et allogènes à  »arrêter » les affrontements”

  1. Alors, en appelant à arrêter les affrontements, ils arrêteront, tant la voix de stentor de Ouloto résonne fort dans la forêt classée ? Non, soyons sérieux. Déplacer les problème ne les résout pas, et au regard des pertes en vies humaines, il faut agir ici et maintenant.

    – Les calculs sur le Mont Peko, autre source de problèmes, ont déjà entraîné de grosses pertes économiques et environnementales, mais créent là aussi un précédent ;
    – D’abord, si une forêt est classée, elle est interdite à TOUS. Tant aux allochtones qu’aux allogènes ou aux étrangers ;
    – L’Etat doit se faire respecter et à travers lui, la loi face à laquelle tous sont censés être égaux ;
    – Que l’Etat tranche dans le vif : dédommagement de tous les propriétaires de plantation de cacao dans cette réserve, expulsion de tous, destruction des plantations ;
    – Cette mesure fixera désormais tous ceux qui s’amuseraient à exploiter clandestinement les forêts classées ;
    – La Côte d’Ivoire produit un fort excédant de cacao dont la conséquence est de faire baisser les cours mondiaux. Preuve donc que nous pouvons, en tant que premier producteur mondial, nous autoriser une petite baisse de production de même pas 1% en détruisant ces plantation, en dédommageant les planteurs et en expulsant tous les squatteurs ;
    – L’Ouest a assez souffert des conflits intercommunautaires, pour permettre que sous nos yeux se développent encore des foyers de tension pouvant alimenter de nouveaux fantasmes guerriers. Cette histoire ne cesse de prendre de l’ampleur, et il faut circonscrire le feu plutôt que chercher à politiser un conflit foncier comme il existe dans toutes les régions. Les « performances » cacaoyères ne valent pas une seule vie humaine, ça suffit !

  2. Vraiment ce président n’est pas venu pour le bien être des ivoiriens, un conflit aussi grave, au lieu de prendre des mesures sérieuses et efficaces, vous vous asseyez à Abidjan pour lancer des appels au calme, pourtant quand il s’agit de vos voyoux ex combattants, vous ameutez toute la République. Si des frères ivoiriens s’entretuent ça fait quoi à Ouattara, mais si les gens se retournent demain contre les Burkinabés on verra un défilé de ministres dans l’Ouest après quand on va parler c’est pour dire on vous insulte.

  3. @didiga,
    Nul doute que tu viens de changer de lunettes : l’intérêt national transcende les querelles de chapelle, tout simplement. Et l’intérêt national peut amener dans la journée, à dire des vérités crues au pouvoir (se moquer ou persiffler sur ses actions) afin qu’il redresse la barre, sans pour autant être mû par « la haine », votre comptine adorée.

  4. NE PAS ATTENDRE LES POGROMS POUR SE RÉVEILLER

    Certes il a eu le déploiement de 700 agents des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) dans la région pour renforcer la sécurité.
    Mais à l’évidence, la communication gouvernementale doit être appuyée par plus d’action au sommet.

    Depuis que le conflit a été déclenché…Une mission de bons offices mais aussi pour le respect de la République conduite par le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, comprenant celui des Eaux et Forêts et accompagnée de leur sœur, Madame le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, cadre de la région aurait dû être diligentée sur le terrain pour sortir cette situation du terrain glissant.

    Dans cette même Côte D’Ivoire et ce même ouest (cette fois à Man) sous Houphouët-Boigny, pour une affaire de non-respect par la communauté musulmane des consignes d’enterrement dans un cercueil, on a eu droit à un déferlement gouvernemental dont le puissant Ministre de la Défense d’alors, Jean Konan Banny ! Une simple affaire d’hygiène publique …

    A quand les mesures de prévention fortes ?

    Madame Le Ministre au titre de la Solidarité, de la femme et de la Protection de l’Enfant, Madame Marietou KONE est bien gentille, mais que fait-on en amont ?

    Pourquoi c’est Madame le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable qu’on entend ici ? Parle-t-elle en tant que Ministre de la République ou cadre de l’ouest ?

    Où sont les autres ???

  5. @wara

    La réponse à l’une de tes questions réside en notre parlement. Oui, notre parlement, en tant que paon de la gouvernance du pays (pas seulement l’exécutif) devrait en temps normal s’y impliquer à fond. Ce problème est devenu une gangrène énorme créée par TOUS les pouvoirs dans ce pays par leur laxisme quant à l’application de loi. Le pouvoir peut avoir les moyens d’agir mais peut-être pas la lisibilité ou visibilité la plus totale en pareille circonstance.

    Dans bien de pays, quand un problème connaît ce genre d’ampleur le Parlement (représentants du peuple) intervient pour apporter des voies de sorties. Ou est notre parlement ?

    Voilà pourquoi, je m’insurgeai contre ce PAN qui préféra élire domicile dans un hôtel parisien plutôt que de venir travailler et contribuer à ce que notre pays évacue ce genre de dossiers chauds.

    Disons donc à l’unisson #ouestnotreparlement

    Oui, OÙ EST NOTRE PARLEMENT ?

  6. eh le psychopathe dans un moment de lucidité!

    si le chef de parlement pouvait par sa seule présence régler ce problème, je m’étonne que depuis des décennies que perdure ce problème de terres, on est toujours pas avancé!

    conclusion: toutes les occasions sont bonnes pou casser du sucre sur le dos de soro (pour qui je n’ai à vrai dire aucune sympathie ceci dit).

  7. Crois-moi si ta mère prostituée bhété avait eu un tel moment de lucidité tu ne serais pas un enfant batard comme le sont bien souvent les bhétés.

    Sauvage bhété, sais-tu pourquoi l’on élit un président d’une Institution ? Son rôle ? Son importance devant les questions cruciales comme celle-là. Abruti bhété, je vois, Soro qui, parait-il commit les charniers pour lesquels les bhétés sauvages pleurnichent ici est devenu le nouveau koudou….Okay…Riresss…Vous êtes dignes de vos ancêtres bhétés batards sans conviction, ni foi, ni loi…Exactement comme l’ignare de Gbagba.

    Cafard de lignée de bhété batard…

  8. En plus, @poopa avant de poop comme ton enculée de mère bhété sait bien faire, enlève tes vêtements pour ne pas le faire sur toi. Le hashtag parle bien du parlement… Cancrelat…

    Espèce de clown bhété sauvage…

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