À Jéricho, des pèlerins originaires de Côte-d’Ivoire sur les traces de Jésus découvrent «la magie de la guérison»

Dasse Claude

En Israël, les pèlerins ivoiriens vont de découvertes en découvertes, à leur plus grande joie. Une satisfaction traduite par le fait de toucher au plus près les vestiges des histoires bibliques dont le théâtre, pour la plupart se résume sur le ‘’territoire historique d’Israël’’, comme l’indique Samuel Armand Khalfa, le guide israélien de la délégation.

Pour rester dans la dynamique des grandes découvertes, dans la matinée du lundi 4 décembre 2017, c’est à Shilo que le guide conduit ses hôtes. Vieille cité chargée d’histoires mais surtout de foi et d’attachement au ‘’Dieu d’Israël’’ à travers Hannah, la mère du Roi Samuel. Pour atteindre ce petit ‘’îlot’’ de terre perdu au milieu du désert, nous traversons la vallée du Jourdain dans l’enclave palestinienne, passons des jack-points contrôlés par l’Armée israélienne. Nous arrivons enfin à ce qui reste de ce site qui jadis, était le poumon politique du peuple israélien. Une fois sur place, nous sommes reçus par Ncoom Gilbar, guide touristique de profession, gardien des lieux. L’homme reviendra, à la grande satisfaction de son auditoire dans les moindres détails sur ce passé qui a changé, à cette époque, le cours de l’histoire du peuple juif, il y‘a de cela quelques milliers d’années. Dans son exposé, il indiquera que Shilo était le lieu où se trouvait l’arche de l’Alliance avant d’être placé à Jérusalem. Il évoquera également la foi de Hannah, celle qui donnera naissance, plus tard, au Prophète Samuel. Car, poursuivra-t-il, ‘’auparavant, elle n’enfantait pas mais à force de prier avec foi et conviction, Dieu lui donnera un enfant, un garçon, Samuel qui règnera sur le peuple d’Israël ». Au cours de la visite, il présentera aux Ivoiriens des pans de la grande muraille encore débout du temple de Shilo détruit par les Philistins. L’on aura droit à une projection dans sa salle multimédia, d’un court métrage retraçant ces faits qui ont laissé une tâche indélébile dans l’histoire du peuple juif.

La deuxième étape du jour a été Jéricho, considéré comme la plus vieille ville du monde, en continue, selon Samuel Arnaud Khalfa, avec 9116 années. Cette étape qui met un point d’honneur sur cette longévité de la cité, est surtout l’occasion de savoir que Jésus Christ y est passé plusieurs fois au cours de son ministère. C’est d’ailleurs à Jéricho que le Christ a guéri les malades et c’est encore dans cette ville datant de l’époque semi-paléolithique que Zachée promit de restituer au quadruple les sommes qu’il avait extorquées. Homme de petite taille, rappelle le guide, «Zachée avait couru au passage du Christ pour grimper sur le sycomore (un arbre) afin de voir passer le Seigneur. C’est alors que Jésus l’a vu et il lui a demandé de descendre de l’arbre, avant de lui promettre de dîner chez lui le même soir. Et c’est donc tout heureux qu’il a promis rembourser en multipliant par quatre, la somme qu’il avait soutirée de façon pas catholique à des personnes», raconte le guide, en marquant un arrêt pour présenter l’arbre en question aux pèlerins ivoiriens qui se sont aussitôt mis à prier. Les faits bibliques relatifs à la tentation dont a été l’objet le Seigneur Jésus Christ, par le diable, après 40 jours de jeûne ont également été évoqués. La scène, selon les Saintes écritures a eu lieu dans le désert de Jéricho qui a été présenté aux fidèles ivoiriens.

La randonnée journalière a pris fin avec la visite de la mer Morte. Située au niveau le plus bas de la terre, soit à -420 mètres en dessous du niveau de la mer ordinaire, la mer Morte attire des touristes du monde entier. Elle est réputée avoir des vertus thérapeutiques, avec des visiteurs qui affluent à Jéricho et emportent avec eux de l’eau de la mer; la mer Morte est également pour son sol argileux qui serait un vrai remède contre des pathologies liées à la peau. Comme l’ont fait des Ivoiriens, nous avons vu des Chinois, des Canadiens, des Américains, des Néozélandais, des Angolais, et des pèlerins de plusieurs autres nationalités, …emporter avec eux, dans des bouteilles et autres, de l’eau de la mer morte et/ou de l’argile extraite en bordure.

Claude Dassé, envoyé spécial à Jéricho (Israël)

Afrikipresse.fr

Commentaires Facebook

3 réflexions au sujet de “À Jéricho, des pèlerins originaires de Côte-d’Ivoire sur les traces de Jésus découvrent «la magie de la guérison»”

  1. Revue touristique ??

    Hum..

    Et pourtant le titre suggérait plus et mieux !!

    Pop !!

  2. Au moins ce n’est pas basé sur les affabulations d’un bâtard comme toi qui fit une un CR d’un voyage fictif daté dans le futur. Ça c’est la différence…

    Espèce de cafard 3B (Bété, bêtard et bâtard)…

Les commentaires sont fermés.