Pourquoi la classe moyenne est incapable de booster la croissance en Côte-d’Ivoire

Sylvain Vidzraku

En Côte d’Ivoire, la classe moyenne qui représente plus du quart de la population du pays n’est pas suffisamment forte pour booster la croissance économique par la consommation. Avec une augmentation annuelle de quelque 9%, la classe moyenne est aujourd’hui loin d’atteindre ses « performances » des « 20 glorieuses » du « miracle ivoirien ».

La Côte d’Ivoire ne peut désormais compter sur sa classe moyenne pour stimuler son économie. C’est ce que révèle un rapport présenté ce jeudi 14 décembre à Abidjan sous le titre Le réveil des classes moyennes ivoiriennes ?, réalisé par l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) pour le compte de l’Agence française de développement.
«La classe moyenne n’est pas suffisamment forte pour impulser de la croissance en termes de consommation», a déclaré Hugues Kouadio, directeur de l’Ensea et coauteur du rapport, en expliquant que «la question de la redistribution de la croissance est une vraie problématique en Côte d’Ivoire».

Selon l’expert ivoirien, alors que le pays a pour ambition d’atteindre l’émergence d’ici à 2020, sa classe moyenne est encore trop faible par rapport à celles des autres pays dits «émergents», comme le Brésil et le Vietnam où la classe moyenne atteindrait respectivement 61% et 75% de la l’ensemble de la population.

Le rapport précise qu’en Côte d’Ivoire, 26,4% des 23 millions d’habitants (dont 5 millions environ d’étrangers), appartiennent à la classe moyenne. En termes de méthodologie, les auteurs de l’étude ont inclus dans la catégorie de «classe moyenne» les personnes ayant un revenu de plus de quatre dollars par jour, tout en excluant les 5% les plus riches de la population, ce qui en fait une catégorie «très hétérogène».

Des taux bien loin des « 20 glorieuses»

Pourtant, la classe moyenne ivoirienne a fortement augmenté ces dernières années, selon l’ENSEA. «La classe moyenne ivoirienne a augmenté ces six dernières années, grâce à la forte croissance économique, de 8% à 9% par an, mais elle reste inférieure à ce qu’elle était dans les «20 glorieuses», les années 1960 et 1970, dites du «miracle ivoirien»», a avancé Hugues Kouadio.
La pauvreté qui prévalait durant cette période, comme l’explique l’expert ivoirien, était d’un taux de 10% alors qu’aujourd’hui elle a grimpé à 47%, accentuée par 30 ans de crises économiques et politiques survenues entre les années 1980 et 2000. «Il y a une classe moyenne en train de se constituer, avec des besoins en matière de santé, d’éducation, de logement, de transport, et de bien-être », mais qui reste «très hétérogène», estime le co-auteur du rapport sur la classe moyenne.

En effet, par exemple, le bas du tableau dans la classe moyenne est constitué par les agriculteurs, les commerçants du secteur informel, les petits retraités. Ceux-ci représentent 79% de la classe moyenne et restent «vulnérables». Et en cas de «coup dur», la population active dans ces secteurs pourrait facilement retomber dans la pauvreté.

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21 réflexions au sujet de “Pourquoi la classe moyenne est incapable de booster la croissance en Côte-d’Ivoire”

  1. Un bled où la banque ne peut rien te prêter sans te voler, ou les banques se comportent comme des usuriers margouillat ou prêteurs sur gage tu vas consommer comment?

    On va beaucoup être 79% de la population il y aura pas de consommation.

    Maison voiture équipement impossible à crédit sans te faire voler par la banque

  2. Quelle abrutie ! C’est donc pour cela que tu vas dans les ambassades les jours non-ouvrables pour te prostituer ? C’est donc pour cela que ta djandjou de mère va se prostituer ? C’est donc pour cela que tu vas élever tes petits maudits d’enfants à la fainéantise comme les bétés le sont ? Hein ? Est-ce pour autant que ta pétassée aussi de grand-mère se prostituait pour se nourrir ?

    Sauvage…

  3. Bien dit marianne ! Et puis, s’il y a une croissance réelle dans ce pays alors on peut dire qu’il y a mauvaise gouvernance puisqu’il n’ y a que ça qui puisse valablement expliquer que cette croissance dont on parle depuis 5 ans ne soit pas redistribuée sur les ménages. C’est drôle, on ne les entend plus parler d’émergence en 2020. Ce perroquet de Duncan n’est plus au bon poste pour le faire ou c’est 2020 qui, désormais trop proche, montre les évidences chimériques des projections de Dramane?

  4. En fait l’étude donne elle même la réponse et elle est culturelle de mon point de vue. L’étude dit : selon l’ENSEA. «La classe moyenne ivoirienne a augmenté ces six dernières années, grâce à la forte croissance économique, de 8% à 9% par an, mais elle reste inférieure à ce qu’elle était dans les «20 glorieuses»… La classe moyenne a augmenté mais ces 6 dernières années ceux qui la compose viennent du rattrapage ethnique or en C.I on sait que nos parents du Nord contrairement à ceux du Sud investissent leur argent sur place hors de leurs contrées d’origines et comme la nouvelle classe moyenne est pour la plupart des corrompus ils font une fuite de capitaux vers l’extérieurs l’exemple de Ouaga 2000 est là.

  5. AU PAYS DES STATISTIQUES

    Je me félicite deja qu’on s’intéresse dz plus en plus à cette discipline.

    Depuis que les grands groupes de la distribution grand public déferlent en CI on vit l’heure glorieuse de la Stat !

    Les instituts de stat d’opinion etc fleurissent…bon signe !

    CFAO, la serieuse BAD et maintenant l’AFD, tout le monde s’y met aux commandes d’enquêtes…avec ses objectifs.

    Rien que pour cela on peut se frotter les mains pour ce saut qualitatif !

    Le drame on peut faire dire ce qu’on veut à un chiffre et le public peut aussi entendre ce qu’il veut entendre.

    Dans un compte rendu comme celui ci difficile de réagir. On ne dispose pas d’éléments suffisants de l’étude pour se prononcer.

    Meme les hypothèses et définitions retenues ne sont pas communiquées.

    Cela dit, il y a des évidences connues.

    Que ceux qui touchent 4 dollars par jour soient nombreux et incapable de faire face aux besoins massifs de la grande ville c’est meme une évidence !

    Alors que cherche cette etude ?

    A démontrer que :

    Le transport pese plus dans le budget en 2017 qu’en 1980 ?

    La rubrique logement du fait de la surpopulation soit plus inaccessible qu’il y a 30 ans ?

    Les charges de santé et de scolarité sont plus lourdes ?

    Les revenus salariaux augmentent moins vite que toutes les charges en Afrique ?

    La surpopulation des villes impactent négativement sur la qualité et la capacité de vie en ville ?

    L’un dans l’autre on peut faire ce qu’on veut à un chiffre et en dire la conclusion attendue.

    La couche basse des classes moyennes considérées ici c’est un revenu de 4 dollars par jour. A raison de 500 F par $ c’est 2.000 F par jour soit 60 000 F par mois ! Meme rehaussés à 100 000 F par jour que représente ce revenu pour vivre en ville avec une famille de 5 personnes ?

    Est ce qu’on veut nous dire qu’avec la croissance à 2 chiffres la transformation sociale devrait survenir immédiatement et permettre que la couche basse passe de 60 à 200.000 F par mois ?

    A supposer que cela survienne, est ce que cela suffira pour tirer la consommation et donc favoriser la production ?

    Beaucoup de paramètres sont à considérer donc LA VARIABLE TEMPS.

    Mon ami @Pop et son parti abonnés aux fuites en avant, ont deja leur point de vue sur ce sujet. Si la croissance du PIB n’entraîne pas une hausse de la consommation c’est que l’argent ne circule pas…

    Retenons surtout que les évidences sans preuves statistiques comme cette étude ne permettent pas de peser sur l’action publique avec sérénité. Et que ces études doivent permettre de revoir les politiques publiques pour donner du sens à tous les efforts déployés.

    Espérons qu’en lieu et place de l’AFD tous nos decideurs punlics s’y mettront aux statistiques. Y compris les elus locaux, les maires surtout ! Au moins une enquête satisfaction annuelle.

  6. wara, tu t’es essayé à une analyse. Sauf que tu n’as réussi qu’à étaler tes carences et j’aimerais te conseiller de te cacher à l’avenir.

  7. toi un petit robot pro-@pop, anti-@peace
    tu peux te comparer au vieux père @wara ?
    en attendant, essaie de parler un peu plus fort.
    on ne t’entends pas bien.
    quand tu auras réussi cet exercice, peut-être
    arriveras tu au moins à la cheville de cet intellectuel
    chevronné qu’est @wara.

  8. Krrrr krrrr…

    Lucifer @fran666 ne fait-il plus peur aux savaneux ??? Il se contente juste d’apprécier les postes du ou de la candidat(e) malheureux (se) d’ un exil Canadien pour échapper à la politique d’islamisation systématique du PRADO par distribution de Coran aux fidèles musulmans. Il lui rendra un plus grand service en lui conseillant de prendre son rendez-vous de visa un jour ouvrable !!!

    Krrrr krrrr

    té ande

  9. @Fran6,

    J’ai pris soin de preciser qu’il est difficile de se prononcer eu égard aux éléments manquants dans le compte rendu presenté ici.

    Naturellement avec certaines infos on pourrait mieux apprécier la pertinence de l’étude. Meme si elle a été réalisée par l’école de statistiques et d’économie appliquée.

    Il y a moins d’un mois ici je reclamais davantage de sollicitation de cette discipline et regrettais le silence des econometres depuis le retrait de Pegatienan et Atsain Achi.

    J’évoquais l’exil d’un brillant universitaire, Kouassi Eugene au Botswana !

    Bref je ne pense pas avoir la science infuse.

    Personnellement j’ai sous la main d’autres données contradictoires et je ne suis pas pressé de les sortir !

  10. Le cyborg refondu @fran666 ramené du futur apocalyptique veut-il se dire plus intelligent que son concepteur @pop-kala au point de défier @wara devant qui le @mi-crancre-pop bulbutie ???

    Hummm … on aurait tout vu et entendu dans cette secte de nazillons des tropiques africaines !!!

    té ande

  11. J’aimerais bien savoir combien ils ont empoché de l’AFD pour nous pondre une étude aussi approximative.
    Cette étude ne vaut pas grand chose parce que la définition qu’ils donnent de la classe moyenne est très imprécise. Il aurait fallu procéder en affinant les critères pour appartenir à la classe moyenne selon la composition du ménage.
    Une personne seule qui gagne disons 200000fcfa/mois fait certainement partie de la classe moyenne, par contre un couple avec 4 enfants qui gagnent aussi 200000fcfa/mois je doute fort qu’on puisse les inclure dans la classe moyenne.

    Etude à revoir avec beaucoup moins de paresse !!!

  12. @Peace011
    SVP serait-il possible de faire des commentaires sans injurier les mères des autres même si vous n’êtes pas du même avis (surtout que dans ces cas ci vos analyses pertinentes bien des fois ne sont pas communiquées mais juste des injures) SVP car nous nous devons de devoir communiquer aussi aux plus jeunes comment s’adresser aux autres surtout en cas de désaccord, meme les plus irréconciliables; surtout que l’envie de chacun, je pense, est le bien de notre pays la CI. merci à vous.
    Bon! peut-être que si vous insultez les pères je serai moins touchée MDR… non touchez pas aux parents SVP …
    (Une femme, Mère, … qui sérieusement se sent mal lorsqu’à chaque fois je m’attends à vos analyses mais que j’ai plutôt en lieu et place des termes que je ne saurai reproduire..).

  13. UN AUTRE COMPTE RENDU DE LA MEME REUNION

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     Émergence- Les classes moyennes ivoiriennes en nette évolution, le niveau d’achat appréciable

    L’Agence Française de Développement (AFD), a rendu public ce jeudi 14 décembre, un rapport sur le thème « Le réveil des classes moyennes ivoiriennes ? » à l’École Nationale de Statistiques et d’Économie Appliquée (ENSEA), Abidjan Cocody. Il en ressort que cette catégorie de classe sociale est en plein essor en Côte d’ivoire, bien que n’étant pas la cible privilégiée de l’État.

    Cette étude a été rendue possible grâce au ministère du Plan et du Développement ivoirien, dirigé par la ministre Kaba Nialé. Depuis le 28 septembre 2016, le pays a signé un accord avec l’Agence Française de Développement (AFD), pour la mise en place d’un mémorandum, en vue d’analyser les différents facteurs qui pourraient freiner l’évolution sociale des ivoiriens. Avant la présentation, le Directeur de l’ENSEA, Hugues Kouadio, a tenu a rappelé que « plusieurs études menées sur la classe moyenne ont relevé des défis sociopolitiques, auxquels elle est confrontée. Notre école est donc heureuse d’avoir participé à ces travaux en vue d’encourager la recherche dans nos institutions car sans elle, il n y a pas d’émergence » a t-il assuré.

    L’étude a démontré que les classes moyennes en Côte d’Ivoire, pourtant en plein développement dans les années 80 lors du miracle ivoirien, ont subi plus de 30 années d’instabilité socioéconomique. Mais depuis 2011, le pays connait un renouveau économique avec un rythme de croissance moyen du PIB de 8 à 9%. Jean Philippe Berrou, Chercheur au sein du laboratoire « Les Afriques dans le Monde (LAM) » a, dans son exposé, relevé un certain nombre d’éléments qui permettent de constater, l’évolution de la classe moyenne ivoirienne depuis quelques années.

    « Il n y a pas véritablement de bornes pour définir le statut réel d’une classe moyenne dans un pays. Mais en Côte d’Ivoire, si vous arrivez à dépenser 4 dollars ou plus soit plus de 2000 FCFA par jour, vous êtes considéré comme une entité socialement moyenne eu égard au coût de la vie. Actuellement dans le pays, 26% de la population fait partie de la classe moyenne. Les dirigeants et les cadres représentent 17%, la classe intermédiaire 4%, les retraités inactifs 15% et les travailleurs de l’informel, 39%. Cependant l’étude démontre que cette classe est un bénéficiaire collatéral des actions de l’État de Côte d’Ivoire, sans être spécifiquement visées. Il faut donc des actions ciblées » a t-il indiqué.

    Trois autres pays en plus de la Côte d’ivoire étaient concernés par cette étude. Il s’agit du Brésil où la classe moyenne constitue 62,4 % de la population, le Vietnam 72,5 % et la Turquie qui a le taux le plus élevé, 75,4%. En comparaison avec la Côte d’Ivoire, il y a encore du chemin à faire mais le pays est sur la bonne voie selon Anda David, experte de l’AFD.

    « Il est vrai que le Brésil, le Vietnam ou encore la Turquie ont une classe moyenne beaucoup plus importante que celle de la Côte d’ivoire mais la tendance pourrait s’inverser d’ici quelques années. Nous avons remarqué lors de l’étude que le pouvoir d’achat qui avait considérablement chuté cette dernière décennie, s’est stabilisé à un niveau très appréciable. Il faut à présent maintenir la croissance et la stabilité politique pour une classe moyenne plus forte en Côte d’Ivoire » a t-elle recommandé.

    Des échanges ont eu lieu après la présentation du rapport de l’Agence Française de Développement (AFD) sur les classes moyennes ivoiriennes, entre les panélistes et les étudiants. Avant cette étude, d’autres du même genre ont été menées par la BAD (2011-2015), CFAO (2015) et Unilever (2017). Mais elles étaient toutes uniquement tournées vers la consommation.

    Éric Coulibaly

    Source : Rédaction Poleafrique.info

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  14. 2eme Reponse à @Fran6

    Mon cher Francis,

    J’espère que vous serez assez courageux intellectuellement pour tirer par vous memes LES CONCLUSIONS QUI S’IMPOSENT notamment sur les manières dont la presse déforme parfois des informations !!!!

    L’émergence est donc en marche !!! Meme si 2020 n’est pas une fascination !!!

  15. 3eme COMPTE RENDU DE LA MEME REUNION

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    Développement / Atelier de restitution des résultats de l’étude sur les classes moyennes : ‘’ la notion de classe moyenne est peu présente dans les politiques publiques en Côte d’Ivoire ’’ (AFD)

    Le Ministère du Plan et du développement et l’Agence française pour le développement (AFD) ont organisé ce jeudi 14 décembre, à l’ENSEA (Ecole nationale de statiques appliquées) sis à l’Université Félix Houphouët-Boigny, un atelier de restitution de l’étude portant sur : « le réveil des classes moyennes ivoiriennes ».

    L’ouverture de ce panel d’élites internationales du domaine du développement et de la planification a été présidée par le Directeur de cabinet, M. Yéo Nahoua, représentant la Ministre du Plan et du Développement.

    Des patrons de l’AFD dont, M. Mihoud Mezouaghi, Directeur adjoint de l’innovation et de la recherche, M. Bruno Lecler, Directeur AFD Abidjan, ainsi que la Directeur de l’ENSEA, M. Hugues Kouadio, étaient également du banc des officiels. 

    La série d’allocutions a été bouclée par M. Yéo Nahoua, Directeur de Cabinet du Plan et du développement qui, a rappelé que cet atelier de restitution des résultats de l’étude sur les classes moyennes, s’inscrit dans le cadre du mémorandum signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’AFD en date du 26 septembre 2016.

    Selon lui, ce mémorandum a pour objet de mettre en place un partenariat visant à développer un programme de productions intellectuelles qui contribue à l’analyse et à la formulation des politiques publiques en Côte d’Ivoire, de sorte à comprendre les potentialités et les vulnérabilités du modèle de croissance ivoirien, ainsi que les leviers de la croissance et de la transformation structurelle.

    « Traitant de la problématique de l’émergence des classes moyennes, cette étude est capitale pour comprendre et anticiper l’évolution du modèle de croissance ivoirienne, en particulier pour la réalisation de la vision du Président de la République, S.EM. Alassane Ouattara. Cette vision qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 », a-t-il déclaré.

    En effet, d’une étude réalisée par l’AFD, selon certains auteurs, d’ici 2030, près de 80% de la classe moyenne globale est susceptible de vivre en dehors des pays riches et principalement dans les pays émergents. Le cas de la Côte d’Ivoire présente une historicité de longue durée du processus de différenciation sociale voire d’émergence de catégories moyennes.

    Depuis 2011, la Côte d’Ivoire connait un renouveau économique avec un rythme moyen du PIB de 8 à 9% par an par période. Dopée par des plans d’investissements ambitieux et un soutien retrouvé de la communauté internationale et des investisseurs internationaux, cette croissance contribue à booster le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, ce qui peut préfigurer ou laisser penser à la reconstitution d’une classe moyenne.

    A partir de l’analyse de la distribution des revenus des ménages ivoiriens en 2015, les gens du milieu (classe moyenne) en Côte d’Ivoire constituent une catégorie limitée de la population. La classe moyenne monétaire représente finalement une masse relativement limitée 26,4% de la population. En générale, les caractéristiques affichées par cette classe moyenne ivoirienne sont : 48,1% des chefs de ménage de cette catégorie est sans éducation ; si elle est majoritairement urbaine à près de 60%, seul 16% de cette classe moyenne est abidjanaise.

    En outre, en ce qui concerne les implications pour les politiques publiques envers la classe moyenne ivoirienne, faut-il souligner de cette étude que, la notion de classe moyenne est peu présente. Elle apparait qu’une seule fois dans le plan national de développement (PND) 2016-2020.

    Les résultats montrent que si certaines politiques publiques sont présentées explicitement comme ciblant les classes moyennes ivoiriennes, elles touchent en réalité que les catégories les plus aisées de la population et les strates hautes de la classe moyenne (politique de logement social par exemple). Les classes moyennes sont donc très peu engagées politiquement.

    Notons que deux thématiques principales suivies d’échanges ont meublé le programme de cet atelier, à savoir, « Identification et caractérisation et implications des politiques publiques », présentée par Jean Philippe Berrou, Prof de sciences politiques à l’Université de Bordeaux. La deuxième de Mme Anne Bekelynck, Docteur en sociologie a porté sur une « Synthèse comparative de l’étude de restitution des résultats sur la classe moyenne ivoirienne avec le cas du Brésil, de la Turquie et du Vietnam».

    D. A.

    ABIDJAN/NET
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  16. 4e SOURCE SUR LA MEME REUNION

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    ATELIER DE RESTITUTION DE L’ETUDE SUR : LE REVEIL DE LA CLASSE MOYENNE IVOIRIENNE ?

    Dans le cadre du Mémorandum de Dialogue Stratégique, signé en septembre 2016 entre la Côte d’Ivoire, représentée par le Ministère du Plan et du Développement, et l’Agence Française de Développement AFD, une étude sur les caractéristiques et les spécificités de la classe moyenne ivoirienne a été menée autour du thème : Le réveil des classes moyennes Ivoiriennes ? 
    Ce Mémorandum est un partenariat ayant pour objet de mener des programmes de recherche sur différents thèmes (classes moyennes, modélisation macroéconomique, éducation, emploi des jeunes, agriculture et impacts du changement climatique etc.)
    La restitution de cette étude a eu lieu à travers un atelier le Jeudi 14 Décembre 2017 a l’amphithéâtre de l’École Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA), en présence de messieurs 
    -Yeo Nahoua (Directeur de Cabinet du Ministère du Plan et du Développement), 
    -Mihoub Mezouaghi (Directeur adjoint de la direction de l’innovation et de la recherche, AFD Paris) et 
    -Hugues Kouadio (Directeur de l’ENSEA).

    Après la présentation synthétique des résultats de l’étude sur les classes moyennes en Côte d’Ivoire par monsieur Jean Philippe BERROU (chercheur au sein du laboratoire Les Afriques dans le Monde : LAM), une synthèse comparative de l’étude avec les cas du Brésil, de la Turquie et du Vietnam a été faite par Anda David (chargée de recherche à l’AFD) avant que les échanges ne se fassent avec la salle.

    Deuxième temps fort de cet atelier de restitution, une table ronde sur le développement des classes moyennes et les implications en termes de politiques publiques a été animée par :
    – Monsieur Francis Akindés (sociologue, Université Alassane Ouattara de Bouaké)
    – Monsieur Yeo Nahoua (Directeur de cabinet, Ministère du Plan et du Développement)
    – Monsieur Mihoub Mezouaghi (Directeur adjoint de la direction de l’innovation et de la recherche, AFD Paris)
    – Madame Linguère Mbaye (Economiste à la Division des politiques macroéconomiques, de la prévision et de la recherche à la Banque Africaine de Développement)
    – prof. Bamba N’Galadjo (Conseiller du Ministre, Ministère de l’Economie et des Finances) 
    et dont la modération à été faite par Monsieur Hugues Kouadio (Directeur de l’ENSEA).
    des échanges fructueux ont permis au public présent de faire des contributions et poser des questions pertinentes sur le sujet.

    Rappelons qu’en tant que Centre d’Excellence Africain en matière de formation et de recherche en statistique et économie appliquée, le #CEA_ENSEA prend une part active dans cette étude:
    – en apportant des observations sur les différentes méthodes employées, 
    – en proposant des méthodologie pour la collecte des données sur le terrain, 
    – et en proposant une synthèse des différentes catégories de classes moyennes identifiées sur le terrain.

    Publié le 2017-12-15

    Site web ENSEA

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    @Franc6

    Mon BON PETIT

    Quand on cherche on peut trouver !!!

    Il y a des journalistes eux mêmes TITROLOGUES !!!

    Invités à une manifestation ils viennent avec leur propre vérité avant d’écouter les interventions. Deformant de fait tout ce qui y a été ou sera dit.

    Naturellement les statistiques ne sont pas à la portée du premier venu ! Fut il journaliste !

    A CONNAIT PAS, A DEMANDE !

    Bravo donc à tous nos partenaires au développement, à l’école de Statistiques et d’économie appliquée (une école très malthusienne…) et surtout à Mme Kaba NIALE. Sans vuvuzela, elle progresse !

    @Franc6…NE TE CACHE PAS !!!

  17. vieux père @wara
    faut pas chercher ce petit cyborg.
    il est programmé par @pop pour dire
    des bêtises et disparaître. le débat avec
    preuves a l’appui, il n’en a cure.
    merci encore à toi de nous avoir mieux
    éclairé sur ce sujet.
    tu es une véritable mine d’or !

  18. wara, je pense que tu devrais éviter de te mêler à la racaille et la pègre qu’on peut voir sur ce forum.

  19. Sur ce site il y a trois types de panelistes.
    Le solo de l imbécile sans mère auquel plus personne ne prête attention.
    Il y a ses supporters qui se gardent bien d écrire les mêmes âneries puériles que cet enfant abandonné certainement par sa mère et il y a ceux qui méritent d être lu et que je lis régulièrement wara quoi.

  20. Beloo (peut pas les citer tous) …et mon préféré car proche de mes convictions cogny.

    Mais ce vilain garçon la impuissant sexuel la je peux pas le blairer

  21. C’es reparti avec ce que la djandjou sait faire, lancer foulards…Riress… Il faut lancer plus haut et plus vite… Idiote…

    @ma-caca… Riresss…. Ah ta chienne djandjou de mère t’a finalement révélé que chaque chien qui s’est accouplée avec elle est devenue impuissant comme celui qu’elle t’a présenté comme ton chien de père… Ses parties intimes doivent être maudites comme la djandjou qu’elle est… Sans blagues….

    Sauvage et djandjou comme ta sorcière de mère…

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