La Côte-d’Ivoire va construire « six usines de transformation des résidus de cacao en énergie »

Joseph KONE

Le directeur de la Compagnie internationale d’aménagement de terrains (CIAT), Félix Ogou, a déclaré samedi que la Côte d’Ivoire va construire « six usines de transformation des résidus du café et du cacao en énergie biomasse, créant 12.000 emplois », lors d’une cérémonie à Yamoussoukro (Centre, capitale politique).

« Nous projetons la construction de six usines d’une capacité de 46 mégawatts de courant chacune à partir des résidus du café et du cacao et qui emploieront 12.000 personnes dans le pays », a affirmé M. Ogou, qui a reçu le prix de l’innovation 2017 de l’ONG Life Builders.

Il a expliqué que le procédé consiste à « brûler des cabosses de café et de cacao dans des chaudières pour obtenir de la chaleur qui servira à la production d’énergie ».

« La cendre qui restera après l’opération sera aussi mise à profit pour produire de l’engrais que les paysans utiliseront pour leurs cultures », a-t-il poursuivi.

M. Ogou a précisé que ce projet est « initié par des jeunes ivoiriens et sera mis en œuvre avec l’appui de partenaires étrangers, notamment américains ».

« Il permettra aux paysans ivoiriens de récupérer près de 50% de revenu qu’ils perdent en jetant les résidus de leur production de café et de cacao », a-t-il fait savoir.

JKO

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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2 réflexions au sujet de “La Côte-d’Ivoire va construire « six usines de transformation des résidus de cacao en énergie »”

  1. Attention aux idées trop belles pour être viables tant du point de vue économique qu’environnemental. Pourquoi n’a-t-on jamais pensé à le faire pour la décharge d’Akouedo et ses milliers de tonnes de résidus issus des ménages ? Après l’annonce de la construction d’usine à charbon, maintenant les usines de combustion de cacao. Les produit dérivés du cacao devraient plutôt être enfouis, créer de la biomasse et du gaz, gaz utilisé dans la production d’énergie. La solution du sieur Félix Ogou me semble un tantinet simpliste, sans présumer de la forte production de CO2 (on parle ben de combustion, qui forcément dégagera du gaz carbonique mais en quelle quantité et à quel taux ?). L’argument CO2 est défendu pour l’interdiction des véhicules de plus de 5 ans. Attendons d’en savoir plus, mais déjà, il y a matière à méfiance. Le Conseil Economique et Social est maintenant devenu le Conseil Economique Social ENVIRONNEMENTAL et Culturel. Logiquement, ce genre de projet entre dans son champ de compétence, en espérant qu’il dispose de prérogatives pour s’auto-saisir.

  2. Merci @coigny pour l esprit critique maus comme vous le dites voyons et attendons le taux de rejet de CO2 .
    Et puis la question que l on devrait se poser :
    Pourquoi c est le tiers monde qui devrait se soucier du taux de co2 dans l’atmosphère pendant que les grands pollueurs USA Chine et autres rejettent tous les accords ?

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