Le secrétaire général du parlement demande, à son parti, le FPI, de laisser le Président Ouattara travailler
M. Brissi Lucas, cadre et militant du FPI, SG de l’Assemblée nationale
Gagnoa, 04 jan (AIP) – Au cours d’un entretien avec la presse lundi à Gagnoa, le secrétaire général de la précédente législature, Brissi Lucas a demandé à son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), de laisser le Président Alassane Ouattara et son gouvernement travailler, dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
« Nous avons besoin de paix pour travailler. Le FPI a décidé d’être dans l’opposition. Que le FPI reste dans l’opposition pendant les cinq ans à venir et qu’il laisse Alassane Ouattara travailler, et après les cinq ans, il va faire le bilan de Ouattara et son propre bilan, ce qui lui permettra de dénoncer le régime de celui-ci », a déclaré l’ancien député. Il a rappelé que le FPI a refusé d’aller aux élections législatives quand il y a été convié.
« Donnons la chance à M. Ouattara, au nom de la Côte d’Ivoire et pour la Côte d’Ivoire que nous aimons tous, donnons lui la chance de travailler », a insisté Brissi Lucas. Il a demandé à son parti de demeurer dans sa logique et de laisser les partisans du Président Alassane Ouattara aller seuls aux élections municipales et des conseils régionaux.
Selon lui, l’on ne peut dire aujourd’hui que le Président Ouattara est dictateur, parce qu’il a appelé les partis politiques, dont le FPI, à venir au gouvernement. « J’estime logique que les mairies soient aux mains de ceux qui sont proches de Ouattara pour qu’ils aient les moyens nécessaires de travailler. Là où on leur a laissé la députation laissons les gérer les mairies, et dans cinq ans nous ferons le bilan », a ajouté M. Brissi.
Selon lui, cette proposition n’est « pas contraire à l’esprit démocratique, mais relève du pragmatisme politique ».
(AIP)
jmk /cmas
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