Banque Atlantique – des retraits plafonnés à 5 millions CFA

Dans les agences de la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (Baci) de Sococé II Plateaux et du Golf Hôtel, les clients peuvent faire des retraits en espèces jusqu’à 5 millions de FCFA. C’est ce qu’indique une affiche placardée à l’entrée de ces agences. Selon des services de la BACI approchés, ce plafonnement se fait uniquement les samedi, dimanche et jours fériés. Des périodes pendant lesquelles les agences concernées sont effectivement ouvertes. En dehors des weekend et jours fériés, les agences citées ici-haut et toutes les autres agences de la banque atlantique ne font aucun plafonnement de retraits.

Avec L’Intelligent d’Abidjan

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Lutte contre la délinquance financière
En attendant le budget de finances 2013 Voici les armes du ministre Charles Diby Koffi

Par Honoré Kouassi

Le budget de finances 2013 est en confection. Les états généraux du ministère de l’Economie et des Finances y travaillent. Compte tenu des besoins en financement, c’est
un des budgets les plus importants. La Cote-d’Ivoire a besoin aujourd’hui, plus qu’hier, d’amorcer une nouvelle étape dans sa relance économique. Il s’agit d’un défi qui doit, avec courage et lucidité, porter le pays aux frontières nouvelles du développement et de la prospérité. Pour cela, il faut de la rigueur, en application des règles de bonne gouvernance, avec une justice impartiale et indépendante.
Tel est le vœu du ministre de l’Économie et des Finances, Charles Diby Koffi. Dans le souci d’assainir l’environnement économique et partant, les finances publiques, l’argentier possède dans son département des instruments de taille. En plus de ses directions générales et des régies financières, notamment les Douanes, les Impôts et le Trésor Public, il existe deux armes aussi fatales contre la criminalité financière. Il s’agit de la Brigade anti- corruption et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières de Côte d’Ivoire (Centif-CI). Avec la Brigade anti-corruption, le ministre entend combattre vigoureusement la corruption dans toutes ses formes afin de rendre la Côte d’Ivoire plus crédible. A tous ceux qui seraient tentés de ramer à contre-courant des valeurs nobles de l’intégrité, l’honnêteté et du respect du bien public, le ministre Diby affirme qu’il va sévir sans état d’âme. Quant à la Centif-CI, il s’agit d’un maillon important du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Comme arme de lutte contre la délinquance financière, elle représente le lien entre le volet préventif et le volet répressif du dispositif. Au niveau opérationnel, les missions de la Centif-CI consistent à recevoir, analyser et diffuser des renseignements financiers propres à établir l’origine des transactions ou la nature des opérations objet des déclarations de soupçons des assujettis. Dans ce nouvel environnement des affaires, la Centif-CI constitue, comme l’a indiqué le ministre lors de son passage à la tribune du GEPCI, un instrument efficace de lutte contre la déperdition des finances publiques. L’enjeu aujourd’hui est de disposer d’un système d’information financière fiable et dynamique, permettant non seulement de cerner les contours liés à l’évolution du système financier, mais aussi et surtout, de prendre des décisions appropriées qui s’imposent. Il s’agit de garantir le financement de l’économie, à travers le dynamisme du secteur financier national et l’établissement de mécanismes de transmission, favorisant l’accès aux capitaux étrangers. La Côte d’Ivoire qui entre dans une phase de croissance économique forte et durable attache du prix à cet exercice, en ce qu’il doit contribuer à favoriser la mobilisation des financements nécessaires. Un pays qui a connu la crise comme c’est le cas de la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée de chemins. La gestion d’après crise est parfois difficile, jonchée de multiples difficultés. On doit faire face aux énormes dysfonctionnements dont le rétablissement ne saurait se faire aussi rapidement. En Côte d’Ivoire, la volonté politique existe. Le chef de l’État et son Gouvernement sont déterminés à assainir l’environnement socio-poltique pour favoriser l’émergence de l’économie. Le ministère de l’Économie et des Finances s’inscrit dans cette dynamique.

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