Pour renverser Ouattara des militaires FDS en connexion avec Soro [ONU]

soro et  gbagbo en accolade(2)

Les révélations des experts de l’Onu….

Source: Soir Info

Le fait est peu banal, au point que Radio France internationale( Rfi) en a fait ses choux gras hier, dimanche 28 avril 2013, dans son journal Afrique de 12h30. Se faisant l’écho du dernier rapport de 300 pages produit par des experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, le confrère révèle que des militaires fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo, encore en exil, n’ont pas renoncé à leur projet de renverser le régime Ouattara. «La menace perdure», rapporte Rfi, citant les experts onusiens.
Et ces militaires, avancent les auteurs du rapport, sont en connexion avec le leader de l’ex-rébellion, Guillaume Soro. «Ils disent avoir reçu des informations fiables sur des contacts établis en août 2012 (au moment de l’attaque du camp d’Akouédo) entre des chefs militaires pro-Gbagbo installés au Ghana et Guillaume Soro», soutient en effet «la radio mondiale».

Que laissent ainsi sous-entendre les experts, auteurs du rapport? Le confrère n’en dit pas plus. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces allégations apportent de l’eau au moulin de la presse proche de l’ancien régime Gbagbo qui, au plus fort des attaques contre les casernes militaires et autres positions des forces républicaines de Côte d’Ivoires, avaient laissé entendre que les assaillants étaient de mèche avec des hommes de Soro.

Info ou intox? Il reste que venant des experts onusiens, ces insinuations ont désormais une tout autre portée. Par ailleurs, ces mêmes experts notent que les pro-Gbagbo en exil restent déterminés à renverser Alassane Ouattara par les armes, même si leur force de frappe a été amoindrie par les nombreuses arrestations opérées en leur sein suite au réchauffement des relations entre Abidjan et Accra, depuis l’arrivée au pouvoir de John Dramani Mahama.

En Octobre dernier, le réseau se serait réorganisé en cinq factions, dont les activistes les plus en vue sont le colonel Gouanou, Damana Pickas et un certain Touré Amara. Le rapport des experts onusiens lève, par ailleurs, un coin du voile sur les trafics illicites en tout genre auquel s’adonnent les ex-com’zones, en dépit du retour à la normalité. «L’administration ivoirienne a progressivement intégré d’anciens commandants rebelles dans les forces armées nationales sans que ceux-ci aient abandonné leurs activités économiques et leurs méthodes de prédateurs et de chefs de guerre», dénoncent ces experts de l’Onu. Ils parlent en effet de «réseau militaro-économique» animé par des figures emblématiques de l’ex-rébellion que sont Issiaka Ouattara alias Wattao, Chérif Ousmane, Fofié Kouakou, Koné Zakaria et Hervé Touré alias «Vétcho». Selon le rapport, ils maintiennent leur mainmise sur les mines de diamant et l’industrie artisanale de l’or et poursuivent la contrebande du bois de teck.

Par ASSANE NIADA

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