En Côte-d’Ivoire 6.000 accidents, 600 tués et 11.000 blessés par an

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Les chiffres effrayants de l’Oser

La 2e semaine mondiale de la sécurité, routière décrétée par les Nations-Unies, s’est déroulée, il n’y a pas longtemps, le 8 mai dernier. Et c’est sous le thème «Vigilant aujourd’hui, vivant demain» que cet évènement a été célébré en côte d’ivoire à l’attention des usagers de la route que nous sommes tous. Pour mieux prévenir les uns et les autres sur la situation alarmante due à l’insécurité routière, l’office de la sécurité routière (oser), en partenariat avec la structure Vivo Energy côte d’ivoire a animé une rencontre de sensibilisation, le 10 mai dernier, dans un complexe hôtelier du Plateau. A cette occasion, le directeur des études de l’oser, Tidjane Amadou, a révélé des chiffres effrayants sur les accidents de la circulation et sur la sécurité des piétons en côte d’ivoire et a tiré la sonnette d’alarme. «Selon l’Oms, les accidents de la route sont évalués, chaque année, à 1,2 million de personnes victimes dans le monde et font entre 20 et 50 millions de blessés ou de handicapés pour l’année 2013. En Côte d’Ivoire 6000 accidents de la route sont enregistrés par an, avec 600 personnes tuées et 11 000 autres blessées, soit 40% de piétons dont 50% d’enfants», a indiqué l’expert de l’oser. Qui ajoute : «Dans les agglomérations, en rase campagne, à proximité des écoles, à l’intérieur des quartiers et dans les zones de conflits, ce sont autour de 42% de piétons, 42% de passagers, 6% de conducteurs des quatre roues et plus, et 2% des conducteurs de deux-roues qui sont victimes d’accidents de la circulation.» Pour le cas d’Abidjan, l’expert de l’oser fait savoir qu’ « En 2012, il y a eu 168 tués et que ce sont les zones d’Abobo, de Port-Bouët et d’Attécoubé qui enregistrent le plus grand nombre d’accidentés ». avec, surtout, le phénomène invasif et urbain des motos. indiquant que, globalement, 60% des accidents de la route se produisent à Abidjan. Pour lui, les causes de ces situations routières dramatiques sont clairement identifiées : stationnement, dangereux, imprudence du piéton ou du conducteur, vitesse excessive ou inappropriée, défauts de maîtrise, défaillances techniques, mauvais état des routes, non-respect des règles de priorité… autant de facteurs humains et environnementaux que l’oser tente d’endiguer en procédant, selon l’expert, à des actions de formation et d’éducation routière. avec, en toile de fond, l’adoption d’un projet de décret d’interdiction de l’usage du téléphone au volant, de celui du taux d’alcoolémie de 0,59 par litre de sang, la reforme de tout le processus d’obtention du permis de conduire et la création d’un cap de conducteur professionnel. notons que la structure Vivo Energy côte d’ivoire a formé à «la conduite défensive», 22 chauffeurs d’autocars d’écoles primaires et secondaires d’Abidjan et offert 100 gilets de sécurité et 100 panneaux stop à l’oser.

Le Nouveau Réveil

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