France – Gérard de Villiers auteurs des SAS est mort à 83 ans

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Gérard de Villiers en février 2013. AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT
AFP/FRANCOIS GUILLOT

 

Cinq raisons de regretter Gérard de Villiers, auteur de SAS

Par mickael1973 (Express Yourself)

Le papa de la série des SAS est mort à 83 ans. Notre contributeur mickael1973 évoque cinq raisons de regretter celui qui a vendu plus de 100 millions de livres.

L’écrivain Gérard de Villiers est décédé des suites d’une longue maladie, à 83 ans. Il restera l’auteur des aventures du Prince Malko, agent de la CIA qui se retrouve très souvent au coeur de conflits très chauds, dans tous les sens du terme… Les livres offrent à leurs lecteurs une mise en scène intelligente des évènements récents, de l’action et un érotisme de carte postale. Voici donc cinq raisons de regretter leur auteur.

1. Il a eu les honneurs du New York Times
Quel est le point commun entre Stéphane Guillon, l’équipe du Petit rapporteur et Gérard de Villiers? Ils ont eu le droit à un article dans le New York Times. Ce qui arrive en général une seule fois dans une vie.

2. Il était lu par tous les publics
Dans l’article du NYT, Hubert Védrine ancien Ministre des affaires étrangères, a précisé que les aventures du Prince Malko étaient bel et bien lues par les élites. Ce qui élargit encore plus son public, puisque ses aventures se vendent généralement entre 100 000 à 150 000 exemplaires.

3. Une doublure nommée Claude Lanzmann
Le réalisateur Claude Lanzmann, explique L’Express, est un grand fan de SAS. « Je n’en rate pas un! J’achète chaque nouveau titre chez mon kiosquier, je le lis en une nuit, et j’appelle Gérard le lendemain pour lui dire ce que j’en pense. Le dernier est plein de coquilles, c’est une honte! Evidemment, certains sont meilleurs que d’autres, et puis les histoires de sexe sont très bien, il y a un vrai suspense. » Les deux hommes étaient très amis.

4. Deux adaptations cinéma
Si l’oeuvre de Gérard de Villiers est une longue série de best-sellers, ses adaptations au cinéma restent peu nombreuses, et peu mémorables. Il y a bien eu SAS à San Salvador en 1983, une production franco-ouest-allemande, qui attira en salle 738 865 spectateurs. Le film a été réalisé par Raoul Coutard, et on croise dans le casting Corinne Touzet et Didier Bourdon!

L’autre adaptation, américaine, est arrivée six ans plus tard en 1989. On peut y voir l’acteur Mel Ferrer. Le scénario est signé Gérard de Villiers. En fait, l’homme n’aura jamais connu une adaptation de qualité et/ouà gros budget dans le style James Bond.

5. SAS mais pas que
En octobre 2013, on estime à 200 le nombre de SAS publiés. Souvent, ces livres, dont l’action se situe entre deux parties de jambes en l’air, donnaient les clés pour comprendre la géopolitique, sans épargner la CIA.

Gérard de Villiers a aussi développé des séries parallèles comme Brigade Mondaine ou L’Implacable. Il a écrit un essai sur la captivité de Georges Malbrunot et Christian Chenot en Irak. La personnalité de Gérard de Villiers restera controversée, comme en témoigne son passage dans Tout le monde en parle de Thierry Ardisson.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/5-raisons-de-regretter-gerard-de-villiers_1296038.html#qFL1jyQkGICU4RWe.99
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