Par Serge Alain Koffi
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, a estimé mardi qu’il y avait, malgré le blocage du dialogue politique, des “chances’’ pour une reprise des discussions avec le gouvernement.
Affi N’Guessan
“Evidemment, ce serait dramatique s’il n’y avait aucune chance de reprendre le dialogue parce que la Côte d’Ivoire a besoin de dialogue, les acteurs politiques ont besoin de dialogue’’, a dit son président Pascal Affi N’guessan, répondant à une question de la presse sur les chances de reprise du dialogue avec le gouvernement, à l’issue d’une audience avec la patronne de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Aichatou Mindaoudou.
Au terme de la rencontre d’environ trente minutes qui a eu lieu au siège de l’ex-parti présidentiel à Cocody-Attoban (quartier chic à l’est d’Abidjan), Affi N’guessan s’est dit satisfait de “la facilitation’’ que Aichatou Mindaoudou a décidé d’engager pour relancer le dialogue entre le gouvernement et l’opposition, notamment le FPI.
La situation sociopolitique s’est tendue ces dernières semaines après le transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) du leader des “Jeunes patriotes’’, Charles Blé Goudé, un proche de M. Gbagbo.
Le 23 mars au lendemain de ce transfèrement, le FPI a, dans un communiqué, dénoncé une « rupture du dialogue » entamé il y a deux ans avec le gouvernement.
Pour les autorités d’Abidjan, c’est plutôt l’ex-parti au pouvoir qui s’est “unilatéralement’’ retiré du dialogue. Le parti de M. Gbagbo a également exigé la désignation d’un médiateur avant la reprise du dialogue avec le gouvernement ivoirien.
SKO/GBK
Alerte-info.net
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