Côte d’Ivoire – Le Fpi a échoué parce qu’il n’est pas capable d’autocritique

Côte d’Ivoire : le Fpi a échoué parce qu’il n’est pas capable d’autocritique selon Aka Ahizi

Abidjan le 24 AVRIL 2014–@artici.net– Le Parti Ivoirien des Travailleurs (Pit) de Dr Aka Ahizi Daniel et le Parti Social Démocrate (Psd) de Akadjé Séraphin Olivier ont mis en place ce jeudi l’‘‘Union des Forces de la Gauche Ivoirienne’’ (Ufgi), un cadre permanent de rencontre et d’actions unitaires.

Il s’agit pour ces forces qui se réclament de la ‘‘vraie gauche’’, de mutualiser leurs moyens et leurs forces afin de réaliser des scores honorables aux futures élections de 2015.

Le Pit et le Psd (initiateur de la démarche, NDLR) ont convenu de mutualiser leurs moyens et leurs forces en vue de participer honorablement aux futures échéances électorales de 2015 (présidentielle, législatives, municipales et régionales), mentionne le communiqué final.

Situant et précisant le cadre de ce nouveau départ les premiers responsables de ces partis ont indiqué qu’il s’agit d’un cadre de concertation et d’action et non une fusion de partis.

Cette tribune fut toute belle pour le Président du Pit qui, malgré son adhésion dans une alliance avec le front populaire de Laurent Gbagbo, de dénoncé certaines pratiques de cet allié qui l’a perdu.

« Le Fpi n’est pas un parti socialiste, contrairement à ce que les dirigeants avancent et ça le président Gbagbo, lui-même, l’a reconnu. C’est un front où beaucoup de partis avec des idéologies diverses s’y trouvent. Le président Gbagbo lui-même est un homme de gauche, mais il s’est associé de gens qui ne sont pas socialistes. C’est pour quoi il a eu du mal à gérer le pouvoir », dénoncé Daniel Aka Ahizi.

Selon le Pit, les valeurs sociales n’ont jamais été celles défendues par le Fpi, sinon avec la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, il ne saurait dégager sa responsabilité mais chercherait plutôt à demander pardon.

« Nos amis du Fpi ne sont pas capables de faire leur mea culpa dans ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire. Quand on est socialistes, fait ces critiques et on demande pardon pour avoir ne serait-ce que géré ce pays », a-t-il martelé.

Pour lui, ce sont ces mêmes valeurs sociales que son parti n’a pas su défendre qui a été à l’origine du non décollage du Pit depuis sa création.

JEN

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